Lors de la dernière mise à jour de la box Eedomus, 2-3 petites fonctionnalités intéressantes sont venues enrichir la centrale domotique. Entre les nouveaux périphériques Z-Wave et EnOcean et au beau milieu des corrections de bugs on retrouve une amélioration de la matrice radio Z-Wave. Son autre petit nom est table de routage. Derrière ce nom barbare on retrouve tout simplement une représentations graphique de la manière dont est construit le réseau Z-Wave au sein de la box domotique Eedomus. La dernière mise à jour de la box permet d’agir avec un peu plus d’éclairage sur cette dernière.

Rappels concernant le protocole Z-Wave

La box Eedomus est capable de parler Z-Wave. Il s’agit d’un protocole domotique qui offre de nombreux avantages. La box est l’élément central qui permet de construire un réseau Z-Wave. Elles est le contrôleur principal. Une télécommande Z-Wave pourra être rajoutée au réseau Z-Wave existant. Cette télécommande ne pourra pas être un contrôleur principal car un réseau n’en a qu’un seul. Elle sera alors un contrôleur secondaire.

Typiquement le contrôleur principal est celui qui émet les ordres et reçoit les informations. A l’idéal il communique en direct avec tous les périphérique de la maison. Mais ce serait trop beau que cela se passe de la sorte et que tous les périphériques puissent discuter directement avec la box. La distance séparant le périphérique et la box, l’épaisseur des murs et des plafonds, la nature des matériaux que les ondes Z-Wave doivent traverser… tout est bon pour perturber, voire interrompre, une commande radio Z-Wave.

Z-wave à plus d’un tour dans son sac. Le protocole est ainsi fait qu’il permet notamment 2 choses assez sympathiques. La première est que si le périphérique Z-Wave qui émet ne reçoit pas un accusé de réception de la part du destinataire dans un délai raisonnable, il va retenter son émission à nouveau. La communication Z-Wave est bidirectionnelle. La seconde est que si un périphérique reçoit un message Z-Wave qui ne lui est pas destiné il le retransmettra à son tour au destinataire final. Cette capacité qu’ont les périphériques à relayer le message fait que le réseau Z-Wave n’est pas linéaire. La commande radio Z-Wave peut emprunter plusieurs chemins pour arriver à destination en se faisant aider par les périphériques relais. On parle alors de réseau maillé. En théorie n’importe quel périphérique peut relayer le signal Z-Wave. Dans la pratique pour des raisons de durée des batteries, seuls les périphériques qui sont directement branchés sur le secteur sont effectivement des relayeurs d’informations.

Pour en savoir plus sur le fonctionnement du protocole Z-Wave, je vous recommande la lecture de cet article qui en présentait les bases.

Le Z-Wave et la box Eedomus

Afin de visualiser la matrice radio il faut cliquer sur:

• Configuration (en haut à droite)
• puis sur Ajouter ou Supprimer un périphérique  (en haut à gauche)
• puis sur Fonctions Z-Wave avancées (en haut à droite)
• Et enfin sur Afficher la matrice radio (4ème option)

Pour visualiser la matrice radio vous pouvez également cliquer sur:

• Configuration (en haut à droite)
• Et enfin sur Afficher la matrice radio (tout en bas de la page à la suite de la liste des périphériques)

Avec l’une ou l’autre des méthodes vous verrez alors la matrice s’afficher:

Dans ce tableau vous verrez vos périphériques Z-Wave en ligne et en colonnes. A l’intersection d’une ligne et d’une colonne un code couleur indique si le périphérique listé en ligne peut discuter avec le périphérique en colonne. Le bleu signifie que tout va bien alors que le rouge indique que la discussion n’est pas possible.

Les quelques explications Eedomus suivantes sont importantes pour la comprendre:

Le protocole Z-Wave permet le maillage radio : si un périphérique n’est pas directement joignable, le signal est relayé par d’autres périphériques.

Seuls les périphériques alimentés sur le secteur sont en mesure de relayer les messages.

Les pastilles vertes indiquent le dernier chemin emprunté avec succès par la box eedomus pour communiquer avec le périphérique.

Si une pastille verte se trouve sur une case rouge, une optimisation du périphérique est probablement nécessaire.

Les chiffres sur les pastilles vertes donnent l’ordre des « sauts » lorsqu’il y a un maillage de plus d’1 périphérique, cela montre par quel périphérique le signal est relayé et dans quel ordre le chemin est parcouru.

Les nouveautés du mois de mai 2016

Après ces quelques rappels, revenons à la mise à jour Eedomus de ce début de semaine. Concernant les améliorations liées à la matrice de communication on peut noter les éléments suivants:

• Les nœuds Z-Wave « fantômes » apparaissent maintenant sur la matrice radio et peuvent être supprimés.

Par « nœuds Z-Wave » vous pouvez comprendre périphérique Z-Wave et box Eedomus. Par « nœuds Z-Wave fantômes », vous pouvez comprendre qu’il s’agit de périphériques Z-Wave inclus dans le réseau puis retirés par vos soins et pour lesquels le départ du réseau ne s’est pas fait proprement. Il peut s’agir également de reliquats de noeuds mal inclus Il est possible maintenant de les identifier et de les supprimer pour optimiser le réseau Z-Wave.

L’identification se fait facilement:

La suppression également en cliquant à l’autre bout de la ligne sur le premier bouton; le signe « sens interdit »:

Quand au deuxième bouton,  la « baguette magique », elle permet de réassocier le périphérique fantôme avec la box. La page d’association classique est alors appelée et il vous est alors proposé de faire le process classique d’association d’un périphérique avec la box.

• Les données de l’onglet « Paramétrage radio » sont à nouveau automatiquement rafraîchies toutes les 5 secondes

• L’affichage de la matrice radio est maintenant plus strict sur les nœuds voisins

• La matrice radio peut être mise à jour à la demande

• La dernière « route opérationnelle » est affichée dans la matrice radio (pastilles vertes, eedomus+ uniquement)

• Dans la matrice radio, une option permet de n’optimiser immédiatement que les nœuds alimentés

• Support de la classe Z-Wave COMMAND_CLASS_ASSOCIATION_GRP_INFO
• Support de la classe Z-Wave COMMAND_CLASS_NO_OPERATION (Pour tester si un noeud est joignable)

• L’inclusion et l’exclusion Z-Wave est capable de bénéficier du maillage (pour une inclusion à plus longue distance, quand les périphériques le permettent)

Conclusion

Ces manipulations liées à la matrice de communication sont à faire avec discernement et patience.  En effet la suppression d’un nœud Z-Wave fantôme améliore la qualité du réseau. Le recalcule de la table de routage est très appréciable surtout si l’on perçoit une baisse de l’efficacité du réseau (latences par exemple). La mise à jour de l’affichage de la table de routage permet de constater que les optimisations souhaitées sont prises en compte.

Toutes ces actions prennent du temps et des ressources. Soyez patients lorsque vous demandez l’une de ces actions à la box. Le résultat peut être long à être visible surtout si votre réseau Z-Wave est constitué de nombreux périphériques. N’hésitez pas à programmer la mise à jour du réseau pendant la nuit car lorsque votre réseau se reconfigure il ne répond plus beaucoup et les actions tardent à être effectuées.

La table de routage également appelée matrice radio donne une certaine vision de votre réseau Z-Wave. Il est certes intellectuellement préférable que tout le tableau soit bleu. Cependant, la course au bleu n’est pas un but en soi. Si votre matrice est très « rouge »,pas de panique! Vous pourrez constater qu’une matrice présentant beaucoup de rouge peut être un réseau Z-Wave qui fonctionne à merveille. Le tout est que tous les périphériques puissent communiquer avec la box directement ou par sauts de puces interposés. Tant qu’une route est possible, le périphérique est joignable. La matrice radio n’est qu’un indicateur des chemins empruntés par les messages échangés entres les modules Z-Wave.

Au jeu du avant/après voici ce que ça donne à la maison. Les 4 nœuds fantômes ont été supprimés et une première tentative de recréation du réseau a été faite également.

J’aurais préféré avoir une matrice symétrique toute de bleu teintée… Il est toujours perturbant de ne pas lire les même choses en suivant les lignes ou en suivant les colonnes. En progrès..

Comprendre et gérer la matrice Z-Wave de la box Eedomus

Cet article vous a été concocté par Abavala !!!

Les appareils électroménagers peuvent être de gros consommateurs d’énergie. Tous les types d’appareils ménagers ne sont bien évidemment pas lotis à la même enseigne. Cela n’est pas surprenant en soi. On conçoit facilement qu’un four, un radiateur ou une plaque de cuisson consomment beaucoup d’énergie qu’au rasoir électrique. L’infographie du jour nous propose de faire un petit tour d’horizon avec le palmarès du top 9 des appareils électroménagers énergivores.

Pour faire des économies d’énergies tant pour la planète que pour le portefeuille, il est intéressant de pouvoir réduire sa consommation électrique. Pour pouvoir agir efficacement il faut préalablement pouvoir identifier précisément les appareils les plus gourmands.

L’infographie du jour présente les 9 appareils les plus consommateurs d’énergie elle a été élaborée par le quotidien Nice Matin qui a exploité un classement mis à disposition par l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie). RTE indiquait récemment que la consommation d’électricité avait augmenté de 2,2% en 2015 par rapport à 2014.

Après trois années de stabilité, la consommation électrique connaît une légère reprise dans un contexte économique plus favorable. Corrigée de l’effet météorologique, la consommation en France métropolitaine hors secteur énergie croît de 0,5% pour atteindre 476,3 TWh.

Comment a été établi ce classement ? Il a été établi en tentant de prendre en compte les spécificités d’utilisations des appareils électroménagers. Souvent les machines les plus énergivores s’avèrent aussi être les moins utilisées.  Si vous prenez le cas du fer à repasser par exemple il consomme beaucoup d’électricité. En revanche, on se rend compte que sur une année il est très peu utilisé A l’inverse, une box internet qui consomme peu est quand à elle continuellement allumée.Sur un an la box internet consomme bien plus que le fer à repasser. Le présent classement prend en compte l’utilisation de l’appareil en même temps que sa consommation afin d’être un peu crédible.

En plus de vouloir sensibiliser les consommateurs à propos de la consommation élevée de certains appareils classiques, l’Ademe  souhaite également sensibiliser les consommateurs concernant 2 sources modernes de gaspillages. Sa nouvelle priorité concerne:

• Les appareils en veille. Une télévision en veille continue à consommer de l’électricité. Sur une année, les appareils mis en veille représenteraient tout de même 10% de la consommation d’électricité des ménages français, selon l’Ademe. Cela représente un peu plus de 80 euros par an en moyenne…
• Les chargeurs restés branchés. De plus en plus présents dans nos maisons, les chargeurs sont les accompagnateurs de nos objets connectés. Même si la tablette, le smartphone ou la montre connectée a terminé son cycle de charge, son chargeur resté branché continue de consommer de l’électricité. Il continue à consommer même si on lui a retiré à l’autre bout le smartphone à recharger. Ce gaspillage est en revanche très limité, puisqu’un chargeur ainsi laissé branché pour rien consomme en une année entre 2 et 3 kWh, soit entre 30 et 50 centimes d’euros. C’est très peu et cela pourrait être insignifiant si les ménages français n’étaient pas de plus en plus équipés de ces petits appareils électriques…

Pour compléter le tableau on retrouve derrière ce classement les lampes halogènes qui sont certes de moins en moins nombreuses. Elles consomment jusqu’à 200 kWh par an. On retrouve ensuite les fours micro-ondes, cafetière, bouilloire, fer à repasser, sèche-cheveux et consoles de jeux (entre 70 et 130 kWh par an). Suivent les grille-pains, aspirateur, lampes, radio-réveils, chaînes Hifi et ordinateur portables (de 20 à 70  kWh par an). La liste se termine avec les téléphones portables, rasoirs électriques, tablettes, imprimantes, ventilateurs et autre appareils pour raclette, qui consomment moins de 20 kWh par an.

Si vous n’avez pas de périphériques domotiques pour vois aider à mesurer la consommation électrique des différents appareils de votre maison, voici une infographie qui pourra vous aider pour cibler vos eco-gestes.

Top 9 des appareils électroménagers énergivores – #infographie

Cet article vous a été concocté par Abavala !!!

Lorsque l’on parle domotique, l’un des premiers scénarii qui vient en tête est l’automatisation du café. Dans bon nombre de maisons connectées il est possible d’automatiser cette rude tâche que l’on doit normalement entreprendre alors que l’on n’a pas encore les yeux bien ouverts. L’automatisation se fait la plupart du temps avec une simple prise connectée qui permet, soit dit en passant, de pousser la surveillance et le contrôle de la cafetière un peu plus loin comme présenté dans cet article. Lorsque l’horaire de réveil est constant un simple déclenchement horaire et le tour et joué. Lorsque l’horaire du réveil fluctue on préférera réveiller la Smart Home avec l’application réveil du Smartphone. Voici comment l’on peut procéder.

Le smartphone a remplacé la journée la montre. La nuit il a remplacé le réveil. Avant de se coucher on peut facilement modifier l’heure de réveil et ainsi se lever à des horaires qui correspondent à notre activité ou à nos contraintes matinales du jour.  L’application Standard sur les téléphones Android permet de créer différentes alarmes que l’on pourra par exemple programmer la veille en fonction de l’heure de réveil souhaité le lendemain.

Réglage de l’alarme

Admettons que l’on veuille se lever à 6h35 du lundi au vendredi. On créera via l’application standard Android une alarme du style :

A ce stade il est important de donner un nom à votre alarme. C’est via ce nom que l’on pourra identifier que cette alarme précise doit vous réveiller et réveiller la maison en même temps. Il suffit pour cela de cliquer sur le mot « Libellé » et de renseigner le nom que l’on souhaite donner à cette alarme.

Dans mon exemple j’ai nommé tout simplement mon alarme ; « Réveil« . Faites attention à ce qu’aucun espace ne traîne après le nom donné à votre alarme! C’est du vécu. Croyez-moi, on perd un peu de temps à chercher pourquoi cela ne fonctionne pas…

Côté réveil matin c’est terminé.

Lier une alarme Android au réveil de la domotique

Pour faire en sorte que cette alarme ait un effet sur votre maison également nous allons faire appel à l’application Macrodroid dont nous avons déjà eu l’occasion de présenter à de multiples reprises. Cette application pour smartphones Android est disponible sur le Play Store. Elle permet de capter tout un tas de paramétrés de votre téléphone et d’agir sur ce dernier. Il permet également d’appeler une adresse web telle qu’une API de serveur domotique. Vous me voyez venir…

L’interaction que l’on va mettre en place est une règle Macrodroid toute simple. Dès que l’alarme sonne, une notification est affichée sur votre téléphone. Macrodroid va être paramétré pour identifier cette notification et de lancer l’appel HTTP vers l’API de votre centrale domotique.

Cette règle Macrodroid est simple. Il suffit de créer une nouvelle règle, et de suivre le guide:

• donner un nom à la nouvelle règle (ex: « Réveil de la maison« )
• parmi les déclencheurs possibles sélectionner « Notification« 

• Sélectionner ensuite si vous souhaitez que la règle se déclenche en fonction du début de la sonnerie ‘Notification reçue) ou de la fin (Notification effacée)

• Sélectionner l’application qui génère la notification. Dans notre cas il s’agit de L’application Horloge.  Indiquer également que la notification correspond exactement au mot « Réveil« . Il s’agit du nom donné à l’alarme précédemment. Là encore il faut faire attention à ce qu’il n’y ait pas d’espaces après le nom de la notification. Les majuscules/minuscules ne semblent pas avoir d’importance.

Lorsque vous rechercherez l’application Horloge dans la liste des applications disponibles il se peut que Macrodroid doive établir la liste des applications. Un message alors vous indique de bien vouloir patienter.

• Paramétrer ensuite une action à exécuter lorsque la notification est détectée. Pour cela sélectionner « Ouvrir un Site Web« .

• Il vous suffit alors tout simplement de renseigner l’URL à appeler sur votre box domotique pour indiquer à la Smart Home ce qu’elle doit faire au réveil. Il peut s’agir du fait d’allumer la cafetière ou de lancer un scénario plus complexe. Si plusieurs URL sont à appeler vous pouvez paramétrer dans Macrodroid plusieurs actions de ce style. Je vous conseille néanmoins de n’appeler qu’une seule URL sur votre box et que ce soit celle-ci qui se charge de gérer toutes les actions nécessaires.

Si vous ne souhaitez pas que l’alarme déclenche quoi que ce soit chez vous lorsque vous êtes absent et si bien sûr vous utilisez cette même alarme de réveil, vous pouvez paramétrer l’appel de l’API locale de votre serveur domotique (si ce dernier en dispose). Si vous souhaitez que la règle se déclenche dans tous les cas il faudra spécifier l’appel de l’API cloud de votre système domotique.

Pour gérer ce cas vous pourrez également préférer faire appel aux « Restrictions » de Macrodroid et spécifier par exemple que la règle ne s’exécute que si votre smartphone est branché sur le Wi-Fi de votre maison.Il faudra alors spécifier que la restriction suivante Etat du Wifi => Connecté à un Réseau et choisir le réseau Wi-Fi qui correspond à votre réseau domestique.

• Sauvegarder la règle et c’est fini

Conclusion

La prochaine fois que votre réveil sonnera via votre téléphone, il vous réveillera comme d’habitude et se chargera de réveiller ensuite votre maison. Cette manière se faire est simple mais dépend de votre téléphone. Il doit être utilisé comme réveil et être bien entendu chargé. Vous pouvez également décider de mettre une tablette murale à proximité de votre lit à contribution et lui faire remplir le rôle de radio réveil.

Si comme moi votre téléphone est mis en mode avion avant de vous endormir, la sonnerie vous réveillera mais comme, en mode avion, le WiFi est coupé, votre maison ne sera pas contacté. Pour remédier à cela , lors qu’arrive l’heure fatidique du réveil, vous pouvez encore une fois laisser Macrodroid faire le nécessaire. Dans les actions à mener, vous rajouterez le fait d’activer le Wi-Fi, de patienter que celui-ci soit opérationnel (une minute est très large) pour lancer l’appel à l’API de votre contrôleur domotique. Si le cœur vous en dit vous pouvez également demander à Macrodroid de vous annoncer l’heure!

Laissez votre imagination faire le point avec vos besoins du matin!

Votre Smart Home se réveille en même temps que vous avec le réveil du Smartphone

Cet article vous a été concocté par Abavala !!!

Les drones ne sont pas que des aéronefs de petites tailles que l’on utilise pour le plaisir. Des applications concrètes de cette technologie émergent. Nous avons déjà pu découvrir ici même le drone ambulance dont le but était de convoyer à toute vitesse le défibrillateur à toute personne en ayant besoin ou encore le drone pompier qui apporte son aide dans des endroits difficiles d’accès. Le drone que je vous propose de découvrir aujourd’hui est un petit avion dont le but est de livrer le plus vite possible des médicaments ou des poches de sang dans des contrées reculées et difficilement accessibles. Le premier pays à faire appel à un tel système est celui qui est réputé comme étant le plus accidenté d’Afrique: le Rwanda.

Se déplacer rapidement au Rwanda est un vrai problème. Peu de routes réellement applicables lors de la période des pluies alors qu’il est à tout instant crucial de pouvoir apporter de l’aide rapidement dans le pays. Cela est vital lorsqu’il s’agit de livrer du matériel médical, et de sauver des vies. La solution qui consiste à passer par les airs est de loin la meilleure lorsqu’il s’agit de palier à l’absence de routes.

Le pays a donc décidé de faire appel à la société Zipline. Cette dernière a développé un service de livraison par drone en s’associant à un géant de la logistique tel que UPS, les poches de sang salvatrices peuvent arriver en moins de 15 minutes dans des endroits où il fallait au mieux tabler sur 4 heures…

C’est ce manque d’infrastructures routières qui a poussé le Rwanda à tester un mode de livraisons par les airs. Ce mode de livraison que tente de développer Amazon et autres plateformes de e-commerce, le pays a décidé de l’utiliser pour convoyer du matériel médical venant ainsi en aide aux services de santé qui devaient alors opérer dans des conditions précaires.

L’entreprise Zipline propose au gouvernement d’implémenter un nouveau système qui fait appel à des drones pour livrer du sang ou du matériel médical facilement et rapidement. Pour Zipline c’est une opportunité de faire ses armes dans le domaine de la livraison par drones en l’appliquant à une cause de santé publique.

L’entreprise a développé un petit drone cargo (1,5 kg de fret) pouvant voler à une vitesse de 100 km/h.  Il décolle à l’aide d’une catapulte qui lui permet d’atteindre très rapidement sa vitesse de croisière et qui ne nécessite pas de longue piste de décollage. Le drone effectue un vol autonome avant de larguer son colis en le parachutant sur une zone équivalente à 3 places de parking.

Son mode atterrissage nécessite pas non plus de grandes distances. L’entreprise ne souhaite par contre pas parler de ce dernier considérant qu’il s’agit d’un secret de fabrication du service. L’avion revenu à la base peut être rechargé et partir pour une nouvelle mission sur un rayon de 120 km. Il est capable d’effectuer des centaines de vols par jour. Il peut voler dans 99% des conditions météorologiques du pays. Ce petit avion de kevlar et de fibre de carbone ne pèse que 10 kg.

Plusieurs stations d’envol seront nécessaires pour quadriller le pays afin de pouvoir livrer tous les endroits du Rwanda en moins de 20 minutes. Les commandes de matériel se font par téléphone ou texto. Le paquet attendu est ensuite livré et arrive à destination à l’aide d’un parachute. Les premiers essais démarreront en août. C’est une belle mise en oeuvre de cette technologie au service du plus grand nombre.

Le drone médical convoyeur de sang sera expérimenté au Rwanda cet été

Cet article vous a été concocté par Abavala !!!

Le nom Netatmo est bien connu de la domotique et des objets connectés. L’aventure de l’entreprise française a commencé avec une station météo connectée et se développe dans la maison communicante avec la caméra Welcome à reconnaissance faciale ou encore avec son thermostat connecté. Avec tous ces objets, la Smart Home façon Netatmo s’imagine en apportant des objets connectés dans les foyers afin de remplir des tâches bien précises au service des lieux et de ses habitants. Le dernier produit en date du pionnier des objets connectés se nomme Netatmo Connect. Avec lui, Netatmo s’attaque à l’interopérabilité ainsi qu’au partage des données et à leur exploitation.

Le service que Netatmo a lancé hier s’appelle Netatmo Connect. Derrière ce nom très éloquent on retrouve le nouveau cheval de bataille du pionnier des objets connectés: l’interopérabilité et les données. Ils auraient pu l’appeler « Netatmo Home Kit » ou bien « works with Netatmo » mais les formulations étaient déjà retenues par d’autres acteurs. Car c’est bien à cela que Netatmo s’attaque. L’entreprise souhaite faciliter l’intégration de ses objets connectés avec d’autres produits en créant un écosystème de produits compatibles.

Netatmo dévoile aujourd’hui Netatmo Connect, son écosystème pour les développeurs. Netatmo Connect s’adresse aux développeurs, chefs de projets et professionnels du marketing souhaitant intégrer les données des produits Netatmo à leurs objets connectés, services ou applications. Cette interopérabilité, permise par Netatmo Connect, rend la maison plus intelligente.

L’approche est cependant un peu différente de celles empruntées par Google ou Apple. Avec l’offre de services Netatmo Connect, le français ne souhaite pas tout ramener à lui mais plutôt s’ouvrir aux partenaires. La différence est importante. Le service de connexion des objets connectés et d’utilisation des données ne se positionne pas en tant que solution miracle fermée pour résoudre ce problème qu’est la compatibilité des objets connectés dans la maison et des produits domotiques en général qui semble assez inextricable.

A peine lancée, la plateforme Connect annonce déjà compter dans ses rangs plus de 20 partenaires institutionnels et quelques 14 000 développeurs.  L’offre regroupe les trois programmes suivants :

• Netatmo Weather: Offrez à vos utilisateurs des services météo sur mesure grâce au premier réseau de stations météo au monde

• Netatmo Smart Home: Créez des interactions avec les produits Netatmo pour une maison plus intelligente

• Netatmo Enterprise: Avec les produits Netatmo, innovez et inventez de nouveaux services grâce au big data

Chaque programme s’avance dans son domaine fonctionnel mais tous ont pour but de permettre au plus grand nombre d’objets connectés, de services et d’applications d’utiliser les données des produits Netatmo. Si vous souhaitez participer à ces programmes, vous trouverez tous les renseignements utiles sur le site de Netatmo. Vous y retrouverez également la documentation technique des API / SDK de Netatmo Connect.

Afin de fêter le lancement de Netatmo Connect, Netatmo organise un jeu-concours de création d’App.:

Chaque participant doit créer une App en utilisant l’un des programmes Netatmo Connect. Lors de ce concours ouvert dès à présent, le design, l’expérience utilisateur, l’originalité et la pertinence des applications seront jugés par les équipes Netatmo. Les participations sont ouvertes jusqu’au 1er juillet et l’annonce du gagnant sera faite le 15 juillet. Le gagnant recevra un pack complet de produits Netatmo : la Station Météo Netatmo et ses accessoires, le Thermostat Netatmo et la caméra Welcome.

Avec Netatmo Connect l’entreprise offre des solutions et un cadre pour permettre aux produits de la marque d’interagir facilement avec les autres solutions de la Smart Home. Cette initiative est plutôt la bienvenue. Avec le programme Weather elle ouvre les données de ses clients à des tiers. Ce ne sont certes pas des données à caractère personnel important (la météo extérieure) et elles sont déjà proposées via la carte météo mondiale disponible gratuitement à savoir via la Weathermap. Par contre, avec ce programme, Netatmo franchit un cap et prend officiellement et ouvertement le tournant de proposer les données de ses clients dans des offres de services. Vous n’êtes pas pris au dépourvu, si vous ne voulez pas que vos données soient présentes dans ces offres, vous pouvez toujours décocher la case correspondant à la Weathermap dans le paramétrage de votre compte utilisateur.

Netatmo Connect: l’interopérabilité et les datas de la Smart Home en ligne de mire

Cet article vous a été concocté par Abavala !!!

Si les beaux jours vous entraînent à débuter les habituels travaux de nettoyage de printemps le produit présenté aujourd’hui pourra vous intéresser. Nombre d’entre vous utilise le garage pour y remiser… tout autre chose que la voiture. Tout y passe, vélos, boites, coffre de toit, tondeuse,… Bref, tout peut venir remplir le garage sauf la pauvre automobile. La pauvre, faute de place, elle se retrouve à dormir dehors. MyLifter est là pour apporter sa pierre à l’édifice en apportant la même fonctionnalité au final qu’une mezzanine. MyLifter motorise les allées et venues au plafond.

Envoyer en l’air les objets lourds et encombrants du garage tel est la tâche que souhaite relever MyLifter. Il s’agit d’une motorisation facile à installer. Des moteurs de levage il en existe tout plein. MyLifter n’aurait rien de révolutionnaire dans ce service rendu si le moteur n’était pas conçu avec une certaine intelligence.

Le moteur MyLifter est tout d’abord connecté. Il permet de dialoguer avec un smartphone iOS ou Android en Bluetooth 4.0. Le Smartphone n’est pas indispensable car une télécommande peut également être utilisée. En la fixant au mur vous obtiendrez ainsi une télécommande murale sans fil facilitant l’utilisation quotidienne mais également l’installation au tout début.

Le moteur permet de gérer une position haute et une position basse réglable par l’utilisateur. Ce dernier peut également agir sur le moteur pour le baisser à une hauteur ponctuellement désirée. Il embarque toutes les sécurités utilises et nécessaires pour un levage en toute confiance afin de protéger le mécanisme contre des charges trop importantes risquant de l’endommager ou pour ne pas broncher en cas de panne de courant.

MyLifter est capable de lever des charges de 45 kg. Ce n’est pas mal. En positionnant le moteur et les poulies au bon endroit vous pouvez bénéficier de ses services pour plusieurs cas d’utilisations.

Si la charge à lever est plus importante il faut mettre en oeuvre la maxime qui dit que « l’union fait la force ». Plusieurs moteurs peuvent être combinés pour l’occasion. Comme le moteur est doté d’une certaine intelligence il pourra se synchroniser avec d’autres motorisations voisines et ainsi jusqu’à 4. A 4 ils pourront supporter des charges allant jusqu’à 4 x 45 = 180 kg.

Le moteur peut être équipé de produits complémentaire qui rendront plus pratique l’élévation de la charge ou la manipulation des objets. Il peut faire ainsi appel à des crochets (10$), des sangles (10$) ou encore une plateforme (80$) pour accueillir des boites de rengagements par exemple. Le moteur MyLifter est proposé à 199$. Pour la petite histoire MyLifter a commencé sa vie sur Kickstarter. On a pu faire sa connaissance au CES qui s’est tenu à Las Vegas en janvier dernier.

MyLifter : décollage immédiat pour le plafond

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Piloter la maison connectée à la voix est l’une des fonctionnalités qui fait travailler beaucoup de monde en ce moment. Le service peut être développé par de brillants développeurs et être ensuite proposé à toute personne désireuse d’installer soi même la solution comme c’est la cas avec S.A.R.A.H. que l’on a pu le découvrir sur le blog. Les grands groupes ne sont pas à la traîne. Google propose Google Now et bientôt Home sera à même de piloter la Smart Home. Apple fait parler Siri. Amazon de son côté commercialise Echo et le positionne comme un assistant de la maison connectée. A défaut d’être disponible partout dans le monde, Echo est maintenant disponible via un navigateur.

Amazon Echo, la solution d’assistant vocal du géant américain du commerce en ligne n’est pas disponible à ce jour en France. Pour pouvoir utiliser ou tout du moins tester la solution on n’avait d’autres choix que de se rendre aux US ou d’importer un Amazon Echo. Même si l’objet cylindrique n’est toujours pas disponible dans nos contrées, on doit pouvoir maintenant s’adresser à Alexa via un simple navigateur grâce à Echosim… et un compte Amazon Developper.

Quelques personnes avaient déjà tenté de s’adresser à Alexa via un navigateur. Ce travail a donné l’idée à un projet qui a pu voir le jour grâce à un hackathon fin 2015. Echosim.io est maintenant ouvert à tous. Il s’agit d’un outil communautaire qui simule les interaction que l’on peut avoir avec un Amazon Echo. Amazon met de côté le cylindre matériel noir pour ne proposer qu’une interface logicielle à base d’animations 3D en Javascript et d’appels aux services de voix d’Alexa: Alexa Voice Service (AVS). Il donne aux utilisateurs la possibilité de faire l’expérience d’une interaction réaliste avec les capacités et les aptitudes d’Alexa.

En Théorie pour pouvoir essayer Alexa dans votre navigateur ce n’est pas bien compliqué. En vous rendant sur le site de Echosim.io vous aurez à vous authentifier avec votre identifiant / mot de passe Amazon Developper. Cliquez et maintenez appuyé le bouton « microphone » et énoncez à voix haute votre requête. Dites par exemple “Alexa, what’s the weather today?” puis relâchez le bouton. Echosim traite votre commande et la réponse vous est communiquée. Echosim tout comme Echo ne comprend que l’anglais pour l’instant malheureusement.

Enfin ça c’est pour la théorie car je n’ai pas réussi à faire fonctionner de mon côte ce service via Chrome. Est-ce que la France n’est pas encore autorisée ou ai-je fait quelque chose de travers? Essayez faites moi un retour dans les commentaires. [EDIT à 14h: Ça ne marche pas sur tous les navigateurs. J’ai tout de même réussi à faire discuter avec Alexa via mon smartphone Androir.]

Ces avec ces SDK et API qu’Amazon rend disponible la technologie Echo via une plateforme matérielle tierce. Le français Invoxia est le premier partenaire d’Amazon à pouvoir proposer sur une plateforme matérielle autre qu’Echo de pouvoir utiliser les bons services d’Alexa. Appelé Triby cette solution est bien entendu disponible sur Amazon. Triby suit la disponibilité géographique de Echo pour ouvrir l’accès aux services d’Alexa.  Si vous êtes geek vous pouvez toujours  tenter votre chance du côté DIY en tentant d’appeler Alexa via un Raspberry Pi. A ce jour seul le site de Echosim.io est prévu pour nous permettre simplement en France de pouvoir tester une solution « light » d’Amazon. Pour l’instant…

Echosim est en réalité un outil pour les développeurs, ce qui est dommage. Alexa via navigateur interposé ne propose pas toutes ses fonctionnalités. Il permet principalement aux développeurs de tester les développements de fonctionnalités qu’ils prévoient d’apporter à l’écosystème Echo.

Cette idée d’ouverture à des développeurs tiers intéresse également les confrères d’Amazon. Google a dévoilé il y a quelques jours son système Home. Les développeurs devraient être conviés à cette aventure. Les rumeurs font maintenant mention du fait qu’Apple prévoir d’ouvrir très prochainement les portes de Siri. Le SDK de Siri reprend les ambitions de celui d’Alexa…

Apple et Google empruntent donc les chemins de l’assistant vocal de la Smart Home ouverts par Amazon avec Alexa.  Echo a pris de l’avance sur ses concurrents. Son principal point faible est qu’il n’est disponible que dans une région géographique véritablement trop restreinte.

Echosim.io: essayer Amazon Echo avec un simple navigateur

Cet article vous a été concocté par Abavala !!!

Zecocoon est une nouvelle solution domotique française qui se destine aux particuliers. Issu d’un savoir faire breton, la petite box domotique est arrivé à maturité. Elle est se dévoile depuis le 23 mai via un site de financement participatif. Sa première avantage concurrentiel est d’être multiprotocoles, Sa première caractéristique est de pouvoir accueillir plusieurs assistants qui sauront rendre la domotique plus simple et la Smart Home plus accueillante.

Après les premières caractéristiques dévoilées il y a 2 mois sur le blog il nous tardait d’en savoir un peu plus sur cette solution domotique. Les supputations ne demandaient qu’a être confirmées. Les fonctionnalités de la box sont maintenant un peu plus connues car la solution domotique bretonne sont apparues au grand jour en même temps que la campagne de financement participative a fait son apparition sur Ulule il y a quelques jours.

Zecocoon peut commencer son aventure dans les foyers des particuliers en tant que solution apte à faire débuter la domotique à ses nouveaux propriétaires. Elle hérite du savoir faire des concepteurs de la box qui ont pu mettre au point cette solution de Smart Home en bénéficiant des développements B2B commercialisés via les solutions Athemium. Elle a été conçue pour être simple d’utilisation. Evolutive elle pourra acceuillir au fur et à mesure des évolutions de nouveaux services et guides. C’est par ses mises à jours qu’elle pourra proposer d’accéder à bon nombre de nouvelles innovations.

Zecocoon fait également la part belle au portefeuille de ses clients. Ses capacités à pouvoir gérer plusieurs protocoles domotiques permettent aux propriétaires de la solution de choisir les périphériques qui viendront constituer la solution domotique retenue en fonction de leurs fonctionnalités mais également du budget alloué à la nouvelle installation. Elle est protocolairement polyglotte grâce notemment aux bons et loyaux services du renommé RFXCOM une interface USB proposant à la fois ses services en tant que récepteur et émetteur 433.92MHz.

La box Zecocoon n’est pas proposée seule sur le site de financement participatif Ulule. Elle est packagée en pack thématiques car il est vrai qu’une box domotique seule n’est rien sans les services des nécessaires périphériques. Le premier prix pour un pack est de 259€. A ce prix là, la box Zecocoon est accompagnée d’une prise connectée, d’un détecteur de fumée et d’une sonde de température.

Concernant la campagne de financement, si les 7000€ espérés sont atteints (ce qui représente une somme très raisonnable), la solution Zecocoon verra le jour dès juillet. Si le financement de 15 000€ est atteint, il sera possible de piloter la box à l’aide de la voix. Les paliers de financements suivants permettent d’équiper les packs de services complémentaires, d’objets connectés compatibles tels que l’émetteur infrarouge Orvibo All-In-One ou encore de protocoles domotiques tels que l’EnOcean.

Pour en savoir plus concernant cette solution je vous laisse redécouvrir l’article dédié publié il y a quelques semaines concernant cette nouvelle solution pour la smart home. Je vous laisse également avec la présentation vidéo de la campagne de financement en cours.:

L’heure du lancement de Zecocoon a sonné

Cet article vous a été concocté par Abavala !!!

A l’approche des vacances estivales, il est tout à fait normal de penser à installer dans sa maison des systèmes de surveillance et autres mécanismes de dissuasion des visiteurs non désirés. La domotique est d’ailleurs un allié de taille capable de faire croire que la maison est toujours habitée en automatisant les ouvertures des volets ou en allumant et éteignant les lumières. La caméra de surveillance peuvent venir compléter l’arsenal de vigilance. Mais à ce sujet on ne peut pas faire n’importe quoi car il y a quelques règles à respecter…

C’est récemment qu’un Tweet de la Cnil m’a fait souvenir que l’installation d’une caméra de surveillance chez soi ne doit pas être faite sans quelques règles (théoriques). Elles sont là pour respecter le droit à l’image des personnes ainsi que leur vie privée:

#FeteDesVoisins | L'occasion de rappeler qu'il est interdit de filmer leur jardin secret…→ https://t.co/D70KonkxWQ pic.twitter.com/LHGEBea4g6

— CNIL (@CNIL) May 27, 2016

Le lien présent dans le tweet de la Cnil rappelle 2 ou 3 règles de base qu’il convient de suivre pour pouvoir installer une caméra de surveillance dans le but de surveiller son domicile. La règle de base est la suivante:

Un particulier peut installer des caméras à son domicile pour en assurer la sécurité. Ces dispositifs ne sont pas soumis aux dispositions de la loi « Informatique et Libertés » ni à celles du code de la sécurité intérieure. En revanche, ils doivent respecter la vie privée des voisins, des visiteurs et des passants.

Les particuliers ne peuvent filmer que l’intérieur de leur propriété (par exemple, l’intérieur de la maison ou de l’appartement, le jardin, le chemin d’accès privé) et, de manière accessoire, que les abords immédiats de leur propriété (trottoir devant le portail ou la façade).

Sachez ensuite que lorsqu’un particulier installe des caméras dans sa propriété privée à des fins exclusivement personnelles, aucune déclaration auprès de la CNIL n’est requise. Il ne faut pas non plus demander d’autorisation de la préfecture. L’obligation de demander une autorisation au préalable ne concerne que la voie publique et les lieux ouverts au public. Aucune autorisation préfectorale n’est nécessaire pour une installation dans un lieu privé ou des locaux professionnels qui n’accueillent pas de public.

Le cas des personnes qui interviennent chez vous régulièrement c’est à dire des personnels qui y travailleraient à temps complet ou partiel mérite que l’on s’y attarde. Si une personne salariée garde les enfants à la maison par exemple ou encore si du personnel médical intervient quotidiennement au domicile pour soigner une personne, il faut savoir que dans ce cas là les règles du code du travail s’appliquent alors. Ces personnes devront être informées de l’installation de caméras et de leur but. Les caméras ne devront pas filmer les salariés en permanence pendant l’exercice de leur activité professionnelle.

Un particulier peut donc installer des caméras chez lui alors que du personnel y travaille (femme de ménage, garde d’enfant, etc.). La Cnil rappelle cependant les quelques règles suivantes qui s’appliquent d’ailleurs à n’importe quel employeur :

• Les caméras doivent être installées pour la sécurité des biens et des personnes et non pour filmer en permanence les employés ;
• Les employés doivent être informés de l’installation des caméras et de leur emplacement. Ils doivent également savoir qui pourra visionner les images ;
• La conservation des images ne doit pas dépasser un mois, sauf cas particulier (procédure judiciaire, par exemple) ;
• Le système de vidéosurveillance doit être déclaré à la CNIL si les images sont enregistrées sur disque dur et que le particulier est l’employeur direct des intervenants.

Si vous devez déclarer votre installation à la CNIL, la procédure est expliquée ici.

Si les caméras filment la voie publique (les rues par exemple), le dispositif doit être autorisé par le préfet (le préfet de police à Paris) après avis d’une commission départementale présidée par un magistrat. L’autorisation est valable 5 ans et renouvelable. Le formulaire peut être retiré auprès des services de la préfecture du département ou téléchargé sur le site internet du ministère de l’Intérieur. Il peut également être rempli en ligne sur le site https://www.televideoprotection.interieur.gouv.fr.

Si vous souhaitez en savoir plus concernant l’utilisation des caméras de surveillances dans un peu tout les cas de figures, je vous conseille la lecture de ce guide de la CNIL qui est très complet.

Pour terminer ce petit dossier, je vous confie la petite récap suivante :

Les règles à respecter pour installer une caméra de surveillance chez soi

Cet article vous a été concocté par Abavala !!!

Boulanger est à la fois fabricant et distributeur. Il s’agit d’une marque qui se présente comme étant un spécialiste de l’électroménager et du multimédia en France.  Avec ce positionnement, l’enseigne connaît très bien les problématiques de SAV et de gestion des pièces détachées. Elle sait  également que proposer un service innovant autour de ce sujet c’est gagner des points de satisfaction de ses clients. Avec Happy 3D elle s’engage dans cette voie en proposant des pièces détachées librement imprimables en 3D.

Happy 3D est la nouvelle plate forme de l’enseigne Boulanger. Grâce à elle, la marque met à disposition des modèles 3D de pièces détachées. Les produits concernés par ce service sont tous les produits propres de Boulanger à savoir Listo et essentielb. Il s’agit d’une exclusivité pour ces 2 marques de produits qui seront à ce jour les seuls concernés par cette opération.

Via cette plateforme, vous pouvez donc télécharger librement les plans des pièces de rechange. Il vous suffit ensuite à les imprimer en 3D. Ce modèle 3D (.stl) vous permet d’imprimer la pièce vous-même. C’est plutôt bien pratique pour retrouver rapidement l’usage d’un produit dont une pièce serait cassée.

Sur Happy 3D, chaque pièce détachée est rattachée à une référence. Pour retrouver la pièce que vous cherchez, il vous suffit de vous rendre sur cette plateforme et de rentrez le nom du produit ou bien sa référence Boulanger. Le site vous propose alors les plans permettant d’imprimer, via une imprimante 3D, la pièce défaillante ainsi que des préconisation de paramètres d’impression pour chacune des pièces.

On peut retrouver aujourd’hui sur Happy 3D pas moins de 120 fichiers de pièces détachées qui permettent de réparer 135 produits.  Boulanger s’est concentré sur la mise à disposition de pièces détachées qui sont facilement démontables et remplaçables. Ne sont proposés pour l’instant que des pièces qui ne nécessitent pas un démontage complet de l’appareil.

Dans le catalogue du site on retrouve par exemple :

• des aches de télécommande
• des pieds de frigo, congélateur…
• des boutons de four, frigo.. (réglage, thermostat)
• des suceur d’aspirateur
• …

Si la pièce à remplacer n’est pas disponible, vous pouvez tout à fait la modéliser pour l’imprime ensuite. Vous pouvez également vous rapprocher de Boulanger afin qu’ils la mette à votre disposition.  Boulanger propose aussi un service de modélisation gratuit pour les pièces détachées. Encore une fois ce service ne concerne que les marques de l’enseigne à savoir essentielb et Listo. Pour en faire la demande, un formulaire est à remplir. Il est disponible sur la plateforme Happy 3D.

Après avoir téléchargé librement ces modèles depuis la plateforme, vous aurez tout loisir de pouvoir imprimer ce fichier en 3D. Vous pouvez également changer ou modifier la pièce avant de l’imprimer si tel est votre envie.

Boulanger n’a pas pour vocation (aujourd’hui en tout cas) de proposer des services d’impression 3D à la demande. L’impression peut être faite chez vous, chez un ami, … ou Happy 3D peut également vous mettre en relation avec 3DHUBS. Cette communauté mondiale est constituée de membres qui mettent à disposition leurs imprimantes au grand public un peu partout dans le monde. Cette communauté compte tout de même plus de 400 membres en France et est présente sur tout le territoire métropolitain. Via ce réseau mondial d’imprimante 3D, les membres pourront, si vous le souhaitez imprimer pour vous vos pièces. Le prix d’une impression dépendra du matériau choisi, du volume de la pièce et du fabricant. C’est de l’ordre de quelques euros

Happy 3D vous propose de passer sur 3DHUBS lors du téléchargement de vos/votre pièce(s). Sur la page de téléchargement, il vous suffira d’indiquer qui vous souhaitez utiliser le réseau 3DHUBS (“imprimer autour de chez vous”). Enfin, sur 3DHUBS,vous pourrez indiquer le matériau à utiliser et votre zone géographique, puis votre fabricant. Votre commande est alors directement envoyée chez le fabricant qui vous re-contacte lorsque la pièce est imprimée. Un délai de 2-3 jours est constaté en moyenne. C’est plutôt pratique sachant que tout le monde ne possède pas d’imprimante 3D à la maison.

Boulanger indique, pour les plus sceptiques, que Happy 3D n’a pas pour vocation de proposer un service qui se substituerai à ses obligations de garanties légales. Le nouveau service qui consiste à proposer gratuitement des pièces détachées à imprimer soi même n’est pas un moyen imaginé pour ne pas rendre disponibles les pièces détachées dans le cadre de ses obligations de garanties légales. Pour tous les produits sous garanties, le SAV en magasin de la marque est à privilégier  pour faire réparer ou remplacer un produit rencontrant un problème.

Au delà de la période de garantie ou bien afin d’être dépanné rapidement, la pièce imprimée peut être une solution permettant de ne pas interrompre le service rendu par l’électroménager cassé. En effet la pièce imprimée est immédiatement fonctionnelle avec certes un coté esthétique moins abouti. Il peut donc s’agir d’une solution de dépannage temporaire ou bien définitive si le résultat obtenu vous convient. Un autre avantage et non des moindres est que si la pièce n’est plus fabriquée, elle sera toujours imprimable à partir des plans disponible via la plateforme « Happy 3D ».

Quand au coût, le téléchargement des fichiers sur Happy 3D est gratuit. Seul le coût de l’impression est à votre charge.

Avec Happy 3D, Boulanger étend un service qui a pu être mis au point lorsqu’il a été testé en conditions réelles dans la région Hauts de France. Alors que l’enseigne commercialise depuis 2014 des imprimantes 3D, une équipe a été dédiée au projet Happy3D depuis novembre 2015.  Ce service supplémentaire qui est aujourd’hui disponible se positionne en tant que solution permettant également de lutter contre l’obsolescence des produits. C’est une chouette initiative.

Happy 3D de Boulanger : des pièces détachées librement imprimables en 3D

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iMom est à considérer comme étant la remplaçante robotisée idéale de la maman. A la fois aimante et pleine de compassion elle est la meilleure personne pour garder les enfants. Enfin personne c’est beaucoup dire car iMom n’est pas de chair. Elle est faite de circuits imprimés et de vérins.  Il s’agit d’un robot humanoïde qui a pour mission toute simple remplacer une maman même si la chaleur « humaine »qui s’en détache n’est pas tout à fait au point..

Pour que les mamans puissent (au choix) vivre un peu à côté de son rôle de mère ou être rassurées vis à vis des soins qu’elles apportent à leur progénitures, iMom est présentée comme étant « la première maman de substitution au monde qui soit entièrement fonctionnelle ». Ça fait plutôt froid dans le dos vous ne trouvez pas tout ce manque d’humanité…

Tout à fait dans la lignée des Ubots de la série Real Humans, iMom est un robot humanoïde qui est conçu pour prendre soin des humains. On télécharge le pack recette japonaises, on lui installe également la connaissance de la langue de ce pays et le cliché est parfait pour la soirée sushi que iMom aura préparé. Elle peut également prendre soin des enfants pour que l’Homme puisse s’adonner aux loisirs et confier au final la charge de l’éducation ou du moins la surveillance des enfants. Enfin de ce qui reste d’enfants on serait tenté de dire…

A l’approche du weekend je me permet de vous faire découvrir iMom dans le petit film ci-dessous. En effet iMom n’est qu’un court métrage. iMom n’est pas une réalité. Enfin pas encore…

En voici le pitch:

La iMom va changer votre vie! En fait, c’est au moins ce que dit la publicité. Mais quand une mère laisse ses enfants sous la supervision de la iMom de la famille, une connexion inattendue prend forme.

Sur ce, je vous souhaite un bon weekend. Ah oui, pensez à bien choisir la baby-sitter qui prendra soin de vos enfants lorsque vous vous absenterez pour ce fameux dîner chez des amis ou vous débattrez de l’opportunité de l’humanité à continuer a développer l’intelligence artificielle…

iMom, la première maman de substitution qui soit entièrement fonctionnelle

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KlikR, est un tout petit module. Tout carré, tout plat, tout discret il peut être collé sur tout type d’appareil électronique qui peut être piloté habituellement via une télécommande infrarouge. Ce petit carré a « simplement » pour but de rendre ledit appareil contrôlable depuis un smartphone ou une tablette. Plus besoin d’avoir une multitude de télécommandes pour votre TV, votre lecteur DVD, votre chaîne HiFi, votre clim… c’est votre smartphone qui gère tout en devenant télécommande universelle!

KlikR n’est pas la première solution permettant de transformer un smartphone ou une tablette en télécommande universelle. Souvent il s’agit d’un petit boitier à poser de manière centrale dans la pièce afin de pouvoir atteindre les différent appareils. KlikR emprunte un nouveau chemin. Il s’agit de petits carré (32 x 32 mm) haut d’à peine 9,5mm qui sont a positionner juste en face de l’appareil ou à coller sur ce dernier avec le petit scotch double face fourni.

Le petit KlikR ne pourra piloter qu’un seul appareil. Pour pouvoir discuter avec plusieurs dispositifs, il faudra tout simplement en installer un par système à télécommander. Ça tombe bien, via l’application dédiée, un smartphone peut piloter plusieurs appareils qui seront répertoriés dans les pièces que vous aurez créées pour les accueillir.

La mise en oeuvre de KlikR est très facile. Après avoir téléchargé et installé l’application pour Android ou iPhone, sur son appareil compatible Bluetooth 4 il faut apparier le KlikR avec ce téléphone. Il faudra créer un compte en s’autentifiant via Facebook, Google, ou le plus classique login/mot de passe.

Ensuite? et bien il n’y a rien a faire de très compliqué:

• créer un pièce…

• créer l’appareil à piloter en sélectionnant celui qui convient dans une liste prédéfinie…

• mettre la batterie (autonomie annoncée de 6 mois à raison de 100 clics par jour) dans le petit carré et se laisser guider par l’assistant très bien conçu de l’application pour que l’application discuter en Bluetooth avec le KlikR pour faire connaissance.

• rapprocher la télécommande d’origine et apprenez à KlikR à reproduire les différentes touches importantes.

KlikR ne propose pas de base de données de télécommandes ou d’appareils pré paramétrés autre que les climatisations. Pour tous les autres types d’appareils, il faut apprendre les touches les plus utiles pour que KlikR puisse pouvoir les rejouer ensuite. Ce n’est pas forcément pénalisant car dans le process de reconnaissance on est pris par la main et la manip est rapide car grandement facilitée. Toutes les touches ne doivent pas non plus être obligatoirement apprises pour que Klikr puisse fonctionner.

Pour un appareil donné, KlikR propose une télécommande standard sur l’interface de l’application. En fonction du dispositif retenu, la télécommande affichée sera néanmoins tout à fait pertinente et ergonomique. On peut regretter cependant de ne pas pouvoir intervenir sur cet affichage rien que pour faire disparaître de l’écran les boutons que l’on n’a pas voulu faire apprendre à KlikR par exemple.

Après avoir installé les KlikR, après avoir paramétré les appareils sur son smartphone on a le droit de ne pas vouloir que ce paramétrage se perde ce qui serait sanctionné par le fait de tout devoir refaire. Pour cela on peut compter sur la sauvegarde optionnelle et gratuite sur le cloud du fabricant. Elle permet de reprendre le paramétrage par exemple sur son nouveau téléphone.

On peut également vouloir partager tout ou partie de cette nouvelle télécommande universelle avec d’autres membres de la famille sans devoir partager son téléphone. Là encore KlikR propose une solution intéressante. Les télécommandes peuvent être transmises de manière très simple sur n’importe quel appareil en partageant un QR Code. Simple, pratique et efficace.

Mais pourquoi vouloir piloter ses appareils via son smartphone? Tout d’abord car c’est très pratique de regrouper tous ces appareils en un seul endroit. Le smartphone ou la tablette peuvent alors jouer le rôle de la télécommande universelle pilotant TV, lecteur DVD, ampli, clim… Il ne manque plus que la possibilité d’enchaîner les touches en créant des scénarii pour allumer la TV, l’ampli et le lecteur Blu-ray. Le paramétrage de ces appareils peut ensuite être partagé très facilement avec d’autres personnes. C’est plutôt bienvenu et bien pensé dans le cadre d’une utilisation familiale. Simple à mettre en place et pratique à utiliser : il a des grands avantages pour lui.

Ensuite, piloter ses appareils avec son smartphone c’est permettre le déclenchement des ordres à la voix. Cette possibilité existe mais n’est pas des plus faciles à utiliser car on n’est pas guidé sur les mots à prononcer pour augmenter le volume par exemple. Piloter ses appareils avec son smartphone c’est également permettre la mise automatique des appareils sur pause et/ou en sourdine. Ce sont les fonctions « Smart ». On a hâte qu’elles s’étoffent donnant ainsi à KlikR des arguments pour se détacher encore plus des autres solutions de télécommande infrarouge universelle.

Là où KlikR a surement loupé quelque chose c’est que cette solution ne peut pas venir s’intégrer dans un système de smart home existant. Si les API ne sont pas disponibles au démarrage, il est tout de meême prévu qu’elles soient disponibles pour des développeurs tiers puissent intégrer ce petit boitier dans leurs applications. A ce jour il n’y a donc pas non plus de possibilité de connecter cette solution à IFTTT, Tasker ou autres Macrodroid. Les créateurs de la solution m’ont indiqué néanmoins que c’était quelque chose qui les intéressait mais qui n’était pas planifié à ce jour.  Il va falloir être patient et plein d’espoir…

KlikR est issu d’une double campagne de financement participatif. Le premier sur Kickstater et le second sur IndieGogo. La solution est maintenant disponible en France (à la Fnac d’abord) et peut être trouvée prochainement dans toutes les boutiques au tarif tout doux de 24,99€.

Test : KlikR le petit carré qui fait du smartphone une télécommande infrarouge universelle

Cet article vous a été concocté par Abavala !!!

Ces dernières semaines, le niveau de l’eau dans les ruisseaux, rivières et autres fleuves a été une source de surveillance et d’inquiétude de bon nombre de personnes. Les intempéries et les inondations ont dévasté des villes et des villages laissant nombreux habitants sans autres choix que de quitter leur logement. Le site de Vigicrues dont on a déjà parlé sur ce blog a donc été d’une source d’information indéniable pour permettre de se tenir au courant de l’avancée du débordement des cours d’eau. On y trouve notamment les mesures de la hauteur de l’eau ainsi que le débit. Ces données ne peuvent malheureusement pas être facilement récupérables dans un tableau de bord de la Smart Home ou mieux, être utilisés dans des scénarii. Le script proposé aujourd’hui permet de palier à ce manque.

Le site de Vigicrues permet de suivre les évolutions des alertes ainsi que celles des relevés des cours d’eaux de France et de Navarre. En arrivant sur la page principale du site, il vous suffit de cliquer sur le cours d’eau qui vous intéresse pour « zoomer » sur votre région. Prenons par exemple la « région » Loire-Cher-Indre.

Il vous suffit ensuite de cliquer encore une fois sur la station de relevé exacte qui vous intéresse pour avoir accès aux derniers relevés.

Dans mon exemple voici les données de la station de mesure de Tours [St-Sauveur].

En vous promenant sur les onglets, vous pourrez visualiser les données sous forme de graphe ou de tableaux. En fonction des stations l’hauteur d’eau sera disponible seule ou bien elle pourra être accompagnée de la mise à disposition des débits.

Si l’on souhaite que le script pointe vers cette station il faut alors récupérer dans l’URL du site le code de la station de mesure. Dans mon exemple, la station de Tours (St Sauveur) a pour code K671091001. Gardez ce code « CdStationHydro » il vous sera demandé ultérieurement.

Les plus curieux d’entre vous iront même constater que la station a sa propre petit photo. Les relevés sont pris ici :

Le script que je vous propose a été réalisé rapidement. Il n’est pas des plus propres mais il fonctionne bien. Quelque part c’est tout ce qu’on lui demande (après avoir vérifié bien entendu qu’il ne prenait pas trop de ressources non plus). Il n’a pas besoin d’hôte particulier pour pouvoir être appelé car il trouvera sa place sur la box Eedomus. En revanche si la structure de l’affichage du site Vigicrues change, le script devra être modifié en conséquence. C’est tout ce que je peux faire tant que les données ne sont pas disponibles via des API en Open Data. c’est bien regrettable.

Le script est à télécharger ICI.

Téléchargez-le et ouvrez le zip reçu. Prenez le fichier vigicrues.php et installez-le comme n’importe quel script Eedomus sur votre box.

Ce script se connecte sur la page Vigicrues donnant les relevés sous forme de tableaux. Il en récupère la dernière donnée publiée et la formate au format XML directement lisible par la box domotique.

Pour récupérer la hauteur du niveau de l’eau il vous suffit de créer un périphérique Eedomus de type « HTTP – Capteur » et de la paramétrer de la manière suivante:

Les paramètres du périphérique sont les suivants;

• URL de la requête :

http://localhost/script/?exec=vigicrues.php&CdStationHydro=K671091001&data=h

• XPath :

/root/vigicrues/station/releve

• Fréquence de la requête : 60

Dans l’URL vous penserez à remplacer la valeur K671091001 avec le code de votre station que vous avez obtenu précédemment en vous rendant sur le site Vigicrues.

En fonction de la station vous aurez plus ou moins de relevés. En ce qui concerne la station Tours [St-Sauveur] on remarque que sur le site de Vigicrues, les données sont publiées tout les heures. C’est pour cela que je vous propose de les récupérer toutes les 60 minutes.

Dans l’URL vous y trouverez le paramètre data=h il est à utiliser pour récupérer les hauteurs d’eau. Si votre station le permet et si cela vous intéresse vous pouvez créer un autre périphérique HTTP-Capteur, en utilisant cette foic-ci l’URL ayant comme paramètre data=d. Vous récupérerez alors… les débits. C’est aussi simple que cela

Une fois lue par la box domotique , il ne vous reste plus qu’à utiliser cette donnée pour activer vos propres alertes ou bien pour suivre l’évolution de la situation. Il faut bien entendu espérer que la sonde de mesure ne soit pas victime d’une panne comme ce fut le cas à Paris lors de la dernière crue de la Seine….

Avec ce tutoriel et ce script vous pourrez constituer un tableau de bord de surveillance sérieux pour suivre ce phénomène naturel et potentiellement dévastateur. Dans certaines cas il vaut mieux être bien informés.

Suivre le niveau des crues et l’intégrer dans la box domotique Eedomus

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Dans une maison l’aspirateur robot a bien du mérite entre d’un côté la gestion de son déplacement pour éviter les meubles et les murs et de l’autre la surveillance du sol pour tenter de remplir son contrat de nettoyeur.en aspirant les poussières de manière appropriée. Inutile de dire que les capteurs et les algorithmes sont mis à rude épreuve.  Les câbles électriques, les habits qui traînent, les jouets des enfants tous ces objets du quotidien sont des obstacles avec lesquels il doit se dépatouiller. Il n’est pas rare que les aspirateurs restent bloqués et appellent à l’aide. C’est peine perdue si on les fait tourner en notre absence. Lorsque l’on rentre à la maison il ne nous reste plus qu’à partir alors à la recherche de l’aspirateur perdu…

Sans avoir besoin d’habiter dans un château, il n’est pas rare que l’on soit obligé de lancer un avis de recherche de l’aspirateur bloqué quelque part et que l’on ne localise pas sur sa base de recharge. Certain modèles peu efficaces n’ont pas besoin d’être bloqués par des objets encombrant le sol: il n’arrivent tout simplement pas à retourner seuls à leur station de recharge et restent normalement, selon la loi de Murphy, en agonie sous un lit ou dans un endroit bien caché.

Une solution qui peut être utilisé dès lors que ce robot aspirateur est équipé d’une télécommande est de tenter de le localiser en essayant de le remettre en marche via cette télécommande. S’il est bloqué il bipera ou vocalisera son impossibilité de bouger (s’il lui reste un brin d’autonomie bien sûr). La télécommande ayant un rayon d’action limité, c’est là que KlikR pourra rentrer en jeu. KlikR est un petit module que je vous ai présenté en début de semaine. Il s’agit d’un tout petit carré qui se colle sur les appareils à piloter en infrarouge et qui permet à un smartphone ou une tablette de le piloter in fine via Bluetooth interposé. Le Smartphone et KlikR vous permettent de localiser le robot « perdu ».

Un fois KlikR collé sur le robot, il lui ajoute une excroissance sur le dos qui, pour certains modèles, ne devrait pas poser de problèmes pour continuer à lui permettre de glisser sous les meubles car il est de très faible hauteur ( < 10 mm). Sur L’aspirateur robot Roomba à la maison, le KlikR bien positionné est d’une hauteur inférieure au capteur frontal.

La mise en place est toute simple et revient à inclure le KlikR sur l’application Smartphone tel que présenté dans l’article précédent. En revanche comme l’application KlikR ne répertorie pas d’aspirateur robot (peut être un ajour à prévoir M. KlikR?), il faudra utiliser un autre type d’appareil (ex: lecteur de Blu-ray ou autre). On utilisera alors la télécommande de l’aspirateur pour que le module KlikR puisse apprendre à parler Roomba en IR.

Cette utilisation de KlikR est également pratique dans les cas suivants :

• si l’on a préparé un lieu de recharge du robot en dessous d’une armoire par exemple. C’est ce que j’ai fait à la maison et quand il doit passer à l’action sans déclenchement programmé cela évite la contorsion avec la télécommande infrarouge.
• si l’on souhaite que l’aspirateur cesse de fonctionner lorsque le téléphone sonne
• si l’on souhaite stopper le robot et le faire revenir à la base sans aller dans la pièce dans laquelle il officie
• …

Bien entendu si un jour le KlikR est doté d’API, son utilisation avec un système domotique ouvrira d’autres portes en collaboration avec l’aspirateur robot…

Bref c’est une utilisation que certains pourront qualifier de gadget mais qui est bien pratique tout de même . Elle est d’autant plus intéressante qu’elle n’est pas très onéreuse car elle revient au final à moins de 25€. D’autres solutions de pilotage plus complètes à base d’ajout de cartes électroniques existent mais il faut alors plutôt compter un budget de 80 à 100€. Certaines que j’ai pu tester s’alimentent sur les batteries du robot et amputent leur autonomie. C’est un comble tout de même que le système de recherche du robot en perdition participe activement à son épuisement!

Retrouver son aspirateur robot grâce à la télécommande KlikR

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La marque automobile Audi n’est plus à présenter. L’offre de l’allemand s’étend sur une gamme de voitures allant de la petite citadine au 4×4 cossu en passant par les grosses berlines ou des modèles bien plus sportifs. Il y en a pour tous les goûts, tous les besoins et j’allais dire toutes les bourses mais je me suis arrêté juste avant. L’allemand n’est pas à proprement parler un constructeur qui vise tout type de publics. Il cultive son image de constructeur aux technologies avancées ciblant une clientèle exigeante et aisée. Avec Audi City, sa toute dernière vitrine inaugurée le 14/06, Audi se rapproche de ses clients urbains en sortant ses atouts et attraits technologiques.

Même s’il y a beaucoup à dire concernant ces voitures, notamment concernant ses capacités de communication telle qu’on a pu le découvrir à l’occasion du Mondial de l’Automobile 2014, Aujourd’hui je ne vais pas aborder les voitures Audi (on y reviendra) mais plutôt du nouveau parcours client et de la relation « digitalisé ».

Audi City est un concept de boutique que la marque décline dans plusieurs grandes villes du monde (Londres Pékin, Berlin,…) afin de faire la promotion de ses véhicules. C’est aujourd’hui au tour de Paris d’accueillir ce concept de concession afin de se rapprocher toujours au peu plus des clients cibles de la marque. Audi ayant identifié que ces derniers sont de plus en plus urbains souhaite donc leur apporter l’expérience client à proximité. L’écrin s’est donc posé dans les beaux cartiers à 2 pas de la Place Vendôme… Le décors est planté. l’inauguration de ce mardi a été l’occasion de parler voiture bien entendu mais également de vivre l’expérience du client connecté et choyé à grandes doses de technologies.

Au cœur du 1er arrondissement de Paris, le marché Saint-Honoré qui accueille Audi City Paris n’est pas extensible. Il ne peut accueillir tous les modèles de la marque. Cest encore pire si l’on prend en compte la déclinaison des différentes finitions. Pour ne pas frustrer les clients, Audi a donc réuni toute une panoplie d’outils classiques et d’autres plus technologiques. Audi City devient presque une concession automobile… sans voiture. Cet espace de vente n’accueillent (presque) plus des voitures mais des écrans géants.

Si les choses continuent à évoluer dans le même sens, la population mondiale continuera à se concentrer dans des villes qui deviendront des mégalopoles. La contrepartie de cela est l’inflation du prix du mètre carré en centre ville qui va continuer à flamber. Il sera très difficile de rentabiliser des 1 200 m2 d’une concession classique sans certains aménagements. La dématérialisation du véhicule dans ces nouveaux styles de boutiques en découle directement.

Les voitures n’échappent pas au fait que la clientèle utilise de plus en plus tout type d’outil sur Internet pour effectuer et guider leur choix. Audi souhaite accompagner ce mouvement en permettant de démarrer la recherche via des puissants outils dans ces concessions d’un nouveau genre. Le client peut ensuite l’affiner tranquillement chez lui en retrouvant la configuration étudiée en boutique sur sa tablette via l’application Audi. Il n’aura qu’a importer son QR Code à la maison. A l’inverse, si le client a fait son étude préalable de son côté, il pourra valider ses choix avec les conseillers d’Audi City. Sa configuration pourra être reprise et retravaillée sans avoir à tout reprendre de zéro.

La clientèle visée par Audi accorde une importance très forte à la personnalisation du véhicule. Ça tombe bien. C’est ce que les outils de la concession Audi City leur offre. En partant du véhicule souhaité il peut construire son Audi de rêve en sélectionnant via des tables tactiles de 32 pouces tous les paramètres qui feront que SA voiture sera unique (ou presque). Les coloris de la carrosserie et de la sellerie, les matières, les options mécaniques et de connectivité, les caractéristiques des phares, les dimensions des roues… tout peut être minutieusement sélectionné sur ces écrans tactiles.

Toutes les modifications sont répercutées directement et en temps réel sur le véhicule qui est présenté en vision 3D sur la table tactile. Pour un rendu plus percutant, la même image est également présenté sur des écrans géants de 5 × 3 m intégrés au mur. Leur 120 millions de pixels participe à rapprocher le rêve. Le véhicule peut être inspecté de l’extérieur et de l’intérieur que les portes soient ouvertes ou fermées. Une chouette visite guidée interactive accompagnant à tout instant la construction.

Pour les choix stratégiques tels que la couleur de carrosserie et de celle des cuirs on peut s’appuyer sur des valeurs sûres que sont les échantillons physiques que l’on pourra contempler à la lumière naturelle. Si la voiture est dématérialisée dans cette concession ce n’est pas le cas des personnes de la marque qui accueillent les clients, prospects mais également les curieux.

L’accueil client n’est pas dématérialisé, Des conseillers vous accompagnent dans l’élaboration de votre véhicule si vous le souhaitez. Ils n’ont pas pour but principal de vous vendre une voiture. Ils vous racontent la marque et ses propositions. Ils ne proposent que du conseils. Comme le but de la marque est tout de même de vendre des voitures cette étape est proposée dans un 2ème temps via une autre personne qui vous accueillera dans un Lounge cosy pour boucler le dossier avec vous en vous proposant par exemple des plans de financements.

L’essai du véhicule convoité peut bien évidemment être fait. Un rendez-vous est alors pris avec le concessionnaire « classique » le plus pratique pour le client. Encore un fois c’est via les outils de la marque que la configuration souhaitée le suivra dans son parcours. Ce dossier matérialisé permet également à chaque prospect de repartir avec un exemplaire imprimé sur papier glacé du modèle qu’il a configuré. La classique brochure papier existe toujours, mais là encore elle est entièrement personnalisée pour lui.

En résumé Audi City c’est ça:

Pour ternminer, on peut noter qu’Audi City, est plus qu’une simple concession d’un nouveau genre. Il s’agit d’une vitrine de la marque, un showroom et un lieu événementiel pour Audi mais également pour des événements partenaires ou culturels. Ce weekend par exemple, du 18 au 19 juin, le lieu sera ouvert 24h/24 à l’occasion des 24h du Mans. Une retransmission intégrale de l’épreuve en direct y sera proposée…

Avec cette concession de poche, 355 mètres carrés divisés en 2 niveaux, Audi a réussi le pari de faire tenir l’ensemble de sa gamme dans cet espace. La technologie est utilisée à bon escient en faisant appel aux outils classiques lorsque la décision ne peut plus être prise uniquement via des images de synthèses. Le client est conseillé, guidé et n’est pas laissé à lui même face à un catalogue dématérialisé. Un certain équilibre semble avoir été trouvé entre le conseiller humain et le « parcours digital ».

Avec tout cela vous me direz qu’Audi vous promet la lune… Ce n’est pas tout à fait faux…. C’est en effet l’un des thèmes graphiques que l’on peut utiliser pour contempler son véhicule de l’extérieur, sur fond de terre Un joli petit clin d’oeil à la dernière publicité du groupe diffusée à l’occasion du Super Bowl aux Etats Unis et qui interdite de diffusion en France pour incitation à la vitesse…

Audi City: véhicule numérisé, client connecté et transformation digitale

Cet article vous a été concocté par Abavala !!!

Nokia a annoncé la semaine dernière avoir lancé une solution pour la Smart Home. Plus qu’une nième box domotique, le finlandais annonce plutôt le lancement d’une solution que les opérateurs réseau destineront aux particuliers. Elle leur permettra de coordonner la maison communicante, les objets connectés et toutes les solutions de l’Internet des Objets. Cette solution a pour but, dans un budget raisonné, de tenter de répondre à l’un des gros problèmes de la domotique: l’interopérabilité. Bonne chance et bon courage.

La solution que propose le finlandais a été tout simplement baptisée Nokia 7368 ISAM ONT G240WZ-A. C’est bon vous l’avez retenu? Aoutch… Pas de panique. Que le nom de la solution matérielle ne puisse pas être retenu par le consommateur classique n’est pas forcément un problème. Lorsque la solution arrivera dans les rayons elle portera un autre nom. En effet, il s’agit d’une solution Smart Home et IoT en marque blanche que Nokia proposera à des industriels pour qu’ils puissent la reprendre sous leur propre marque commerciale.

Même si le hub “7368 ISAM ONT G240 WZ-A” ne porte pas en son nom une connotation évidente de simplification, sa raison d’être est bien de permettre de coordonner la maison intelligente et d’être une plate-forme de gestion de l’IdO au niveau du réseau domestique. Le hub est également un ONT ou Optical Network Terminal. Il agit donc en tant que point d’entrée dans votre domicile pour la fibre optique.

Pour Nokia, ce nouveau produit vient apporter une réponse au besoin de proposer en local une seule et unique plateforme permettant de gérer la smart home et ses multiples protocoles. La solution de Nokia est en effet capable de parler Wi-Fi, ZigBee et Z-Wave. Ces protocoles dominent actuellement les discussions au sein de la maison connectée et le nouveau matériel proposé se pose en brique matérielle et logicielle permettant de gérer l’interopérabilité de ces offres et d’en gérer les éventuels conflits.

Ces 3 protocoles ont été identifiés pour être intégrés dans la solution car, dans la domotique aux protocoles multiples, ils rassemblent à eux trois 66% des modes de communications équipant les objets vendus en 2016 à ce jour pour la maison. Nokia intègre également la discussion avec les périphériques des partenaires du programme ng Connect.

Un autre élément important adressé par Nokia est l’application mobile pour gérer la maison intelligente. Chaque fournisseur de périphérique ayant sa propre app, cela crée un casse tête de praticité pour les clients. Une solution est d’avoir une seule application pour gérer tous les différents dispositifs. Nokia peut aider les opérateurs à développer leur propre application pour permettre de contrôler tous les appareils de la plateforme de la maison ou de fournir une application clé en main en marque blanche que les opérateurs pourront rebaptiser.

Cette application peut être utilisée pour créer des règles, gérer les périphériques et les affecter aux pièces de la maison. Elle permettrait également de faire travailler ensemble les périphériques tiers via leurs cloud avec un serveur basé également sur le nuage. Il pourrait stocker à son tour de manière normalisée toutes les données générées par les appareils intelligents à domicile, la bibliothèque de ces appareils, les règles et les paramètres de personnalisation, etc…

En parallèle de cette nouvelle, on peut noter que Nokia annonce également le lancement d’une plateforme IoT pour les opérateurs, les entreprises ou les gouvernements. Appelé IMPACT (IMPACT est l’acronyme de Intelligent Management Platform for All Connected Things), cette plateforme gère à la fois la collecte de données et l’analyse des événements sur le réseau.

Il capte également de manière sécurisée toute activité provenant des objets qui lui sont confiés. Elle adresse un point important pour le consommateur: la sécurité de ses données et la confiance accordée à la solution déployée. La plateforme pousse l’interaction en permettant de lancer par exemple des applications sur n’importe quel périphérique en utilisant tout type de protocole.

Et comme on dit jamais 2 sans 3, la solution Nokia pour la Smart Home et la plateforme IMPACT pourront trouver un allié avec la nouvelle Motive Connected Device Platform : Motive CDP. Elle est annoncée pouvoir gérer plus de 80 000 modèles de produits haut débit, résidentiels, et IoT. Cette plateforme de convergence de technologies réseaux intègre bien entendu toute la gamme de téléphones Nokia et des applications de gestion de périphériques IoT.

Nokia aborde pas la maison connecté par le petit bout de la lorgnette. Pour la Smart Home il voit grand. Avec la plateforme IMPACT et Motive CDP, les industriels ont des outils et des solutions permettant de passer de la domotique à la Smart Home en proposant des réponses pour l’interopérabilité, la gestion des périphériques, la sécurité et la collecte et l’analyse des données. De quoi donner un sens a l’ensemble de ces technologies ce qui devient plus critique pour tous les acteurs et plus crucial nous les utilisateurs.

Si l’on regarde les marchés que souhaite couvrir Nokia, à savoir confort, gestion de l’énergie, sécurité et sûreté, on voit également pointer du nez la santé connectée. Il s’agit de la branche que vient rejoindre le français Withings en se faisant racheter par le finlandais en avril dernier… La maison connectée de Nokia intègre à part entière la e-santé et communiquera bien avec la « branche Withings » via IMPACT et Motive CDP.

La nouvelle passerelle domestique pour la Smart Home de Nokia sera disponible pour les opérateurs de réseau d’ici la fin de l’année 2016.

Nokia souhaite simplifier la Smart Home avec son hub pour l’IoT

Cet article vous a été concocté par Abavala !!!

Les moyens de transports prennent le tournant de l’autonomie. On parle de plus en plus des voitures autonomes. C’est normal il s’agit tout de même d’un mode de transport qui touche notre quotidien. On parle des aéronefs autonomes. Que ce soit Solar Impulse pour l’autonomie énergétique ou les drones pour l’autonomie d’évolution dans les airs. Et sur l’eau alors? Sur la mer les prouesses sont soit beaucoup plus rares soit beaucoup plus discrètes. Les belles aventures maritimes existent comme nous le prouve  le robot bateau Solar Voyager.

Solar Voyager comme son nom l’indique est un engin de transport dont l’énergie qui alimente son système de propulsion provient du soleil. Il s’agit d’un bateau conçu par une équipe de passionnés amateurs qui rêvent de lui faire traverser l’Océan Atlantique de manière autonome et (si possible) sans assistance.

Ce bateau devra tenter de rejoindre les côtes Européennes en partant des Etats-Unis. Il n’aura aucun équipage. Son seul moussaillon, qui sera également le seul maître à bord, est son Intelligence Artificielle. Il sera aux commandes pendant 3000 km, par vents et marées.

Solar Voyager est un bateau autonome élaboré à partir d’une feuille blanche. Arborant ses 4 mètres de long et son mètre de large, il propose juste assez de surface pour accueillir 2 panneaux solaires qui ont pour rôle d’être la source d’énergie principale du navire.

Les panneaux de 240 Watts, permettent de générer jusqu’à 7 kWh par jour en été et 3 kWh par jour en hiver. Ils devront lui permettre de naviguer pendant 4 mois quelque soit la météo afin de rejoindre depuis les US les côtes de France ou bien de l’Espagne ou du Portugal… tout dépend des conditions climatiques.

Tout au long de son périple, il émet à des fréquences régulières (15 minutes) ses conditions de vies ainsi que sa position via une liaison satellite.  Solar Voyager a été conçu à Singapour tout comme son électronique et l’assemblage final. Seule sa coque en aluminium est américaine. Il pèse près de 250 kg.

Le bateau est relié à la constellation de satellites Iridium et a donc une véritable couverture mondiale par satellite quelque soit les continents. Avec 66 satellites en orbite, Solar Voyager est capable de transmettre son statut à «terre» de presque n’importe quel Océan de la planète.

Il ne s’agit pas de la première tentative de l’équipe. Une précédente aventure a eu lieu en 2015 mais est tombé à l’eau, si l’on peut dire ainsi, suite à une avarie et la mission a du être avortée.

Si vous êtes curieux et que vous souhaitez suivre le périple de ce drone des mers, vous pourrez vous rendre sur le site de Solar Voyager. Son parcours y est retracé en temps réel et les principales données le concernant y sont également affichées.

Aux dernières nouvelles le navire n’est pas au mieux de sa forme. L’équipe à terre tente toujours d’évaluer les dégâts. Le moteur 1 est OK mais le moteur 2 et le gouvernail semblent avoir une sérieuse avarie comme le montre le parcours d’hier. La traversée est arrêtée et le SOS est lancé depuis les coordonnées GPS suivantes:

Le navire subit de sérieuses avaries et l’équipe à terre essaye d’identifier ce qu’il se passe exactement. Il se pourrait qu’il soit tout bêtement pris dans des filets de pêcheurs. L’équipe à terre fait appel aux « vrais » bateaux à proximité pour lui venir en aide. Si vous connaissez des pêcheur dans le coin, faites passer l’info… Il n’y a pas d’âmes à sauver, juste un rêve de traversée en totale autonomie…

Le drone de bateau Solar Voyager rêve de traverser l’Atlantique en toute autonomie

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HomeServe est une entreprise qui nous arrive de Grande Bretagne. Son activité est de concevoir et de commercialiser des contrats d’assistance dépannage pour les particuliers. Connue dans un premier temps en France sous la marque Doméo jusqu’en janvier 2016, l’entreprise est spécialisé à ce jour dans les services aux particuliers liés au gaz, à l’eau et à l’électricité. Elle lancera à la rentrée une nouvelle offre de services concernant cette fois-ci la maison connectée. C’est plutôt bien vu car dans ce secteur, nombre de personnes retardent l’achat de telles solutions redoutant d’éventuels problèmes lors de la mise en oeuvre.

HomeServe a construit depuis plusieurs années ses offres de services auprès des particuliers autour de 4 axes d’intervention: l’installation, la réparation, l’assistance et le dépannage. La nouvelle gamme de services pour la maison connectée couvrira uniquement l’installation, l’assistance et la maintenance des objets connectés pour la maison. Parmi les objets qui peuvent rentrer dans cette offre de services on retrouve les thermostats, les caméras de surveillance, les détecteurs de fumée, les détecteurs de fuite… Des partenariats ont d’ores et déjà été signés notamment avec  Nest et Tado. Les autres partenaires seront connus à l’ouverture du service.

Selon les instituts de sondages, la maison connectée est un secteur promis à de beaux jours. Il est annoncé comme étant particulièrement porteur en termes d’équipement en objets connectés. L’institut Ifop annonce par exemple qu’en 2016, 32% des foyers déclarent vouloir acheter au moins 1 objet connecté pour leur maison. Les annoncent en ce sens sont nombreuses. Les ventes sont moins catégoriques. Cependant HomeServe a bien l’intention de participer à cette aventure et à prendre des parts de marchés. En face d’elle elle retrouve les quelques électriciens et domoticiens qui ont mis dans leur catalogue ce genre de produits liés à la Smart Home ou à la domotique 2.0. Plus qu’une concurrence, HomeServe annonce un certaine ouverture en précisant que pour pouvoir répondre aux besoins liés à cette nouvelle activité, le lancement de cette gamme Maison Connectée s’accompagnera d’une extension de son réseau de prestataires à des spécialistes du dépannage de la maison connectée….

En apportant la Smart Home en complément de ses activités historiques (15 ans) dans les domaines de la plomberie, du chauffage, de l’électricité et du gaz, HomeServe à pour ambition de « garantir aux consommateurs leur tranquillité d’esprit et leur confort au quotidien au sein de leur maison connectée ». Le 1er service à voir le jour est une offre qui vise à protéger tous les objets connectés de la maison et qui assure leur bon fonctionnement. Si l’objet n’est pas réparable, le client sera indemnisé afin de pouvoir remplacer l’objet. A cela il est possible d’y ajouter en option l’installation et la prise en main des objets connectés.

Cette nouvelle offre est issue des travaux de « HomeServe Innovation Factory« . Ce lab est dédié « à la recherche et la mise en place de projets innovants au service des nouveaux besoins des consommateurs, dans une veine intrapreunariale ». Guillaume Huser, président de HomeServe France déclare:

« En 2016 HomeServe se concentre sur la diversification de ses produits pour accompagner toujours plus loin le bien-être de nos clients au sein de la maison. Il nous parait essentiel comme nous l’avons inventé en France il y a 15 ans avec la plomberie, le chauffage, le gaz et l’électricité, de concevoir les solutions de la maison de demain. C’est avec cette ambition que nous avons créé en 2016 la HomeServe Innovation Factory, en charge d’imaginer, tester et lancer rapidement sur le marché des produits et services inédits. Nous savons qu’avec l’essor des objets connectés le marché va manquer de prestations fiables et rapides pour leurs installations, mais également la maintenance et les réparations. Il était donc essentiel pour HomeServe d’y répondre. Nous avons également décidé de travailler au plus près des fabricants d’objets connectés via la mise en place d’un « Start-up program », afin de travailler sur de l’innovation ouverte et de la co-création de services. Divers partenariats sont déjà signés notamment avec  Nest et Tado, fabricants de thermostats et de détecteurs de fumée.»

C’est en animant un réseau de 3000 professionnels agréés, que HomeServe France met en relation les propriétaires ou les locataires, qu’ils vivent en appartement ou en maison, avec un professionnel proche de chez eux, 7 jours sur 7, 24h sur 24, pour apporter une solution rapide à leur besoin. HomeServe souhaite maintenant appliquer cette même recette à un secteur qui ne demande qu’a décoller. L’un des freins à l’adoption de la domotique est l’installation et la maintenance. HomeServe l’aborde par la prise en charge des objets connectés qui lui sont dédiés. Il s’agit certes d’un aspect spécialisé (et très médiatisé) de la maison connectée qui devrait sûrement trouver des alliés de taille avec des solutions telles que Apple HomeKit.

HomeServe lance sa gamme de services Smart Home

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Pour initier les parisiens et les touristes de passage à la réalité virtuelle, Samsung sait y mettre les formes. Pour faire la promotion de ses produits et de son savoir faire en la matière de réalité virtuelle, la marque coréenne a installé la semaine dernière du 18 au 20 juin 2016  S7 Life Changer Park, un parc d’attraction éphémère au plein cœur de Paris. Gratuit, l’événement a su attirer à la fois fans et curieux. En privatisant une partie de l’esplanade de la Bibliothèque Nationale de France, à Paris, Samsung a souhaité créer l’événement autour de la VR tout en s’offrant un coup de pub assez réussi pendant trois jours. Retour sur cette expérience.

Il y en avait pour tous les goûts. Le parc érigé par Samsung à la gloire de la réalité virtuelle et de ses produits du moment: le smartphone Galaxy S7, les lunettes Gear VR et la caméra Gear 360 . Ces attractions qui ont duré pendant 3 jours n’ont pas désemplies. Le public a répondu présent afin de faire connaissance avec une technologie en vogue: la réalité virtuelle.

9 attractions permettaient de se faire une idée sur le potentiel d’une telle technologie. Toutes n’avaient pas la même qualité. Certaines laissaient un peu à désirer par manque de scénario peut être alors que d’autres décoiffaient littéralement (merci les ventilateurs).

La réalité virtuelle était mises à contribution dans un genre qui lui sied plutôt bien: le loisir et l’amusement. On pouvait se retrouver donc tour à tour :

• dans la peau de Ironman en combattant les affreux méchants (Avengers Station)

• dans un asile rempli de zombies pas très accommodants (Zombies Asylum)

• en pleine fête à Ibiza dans le rôle du DJ (Ibiza Dj Set)

• en pleine forêt en train d’observer les dinosaures (Dino Safari)

• en train de parcourir le monde à la découverte de ses richesses (World Tour)

• sur les pistes de skis dans des descentes vertigineuses (Ski Jump)

• sur une planche de surf en roi de la glisse (Surf Ride),

• installé dans le wagonnet d’une montagne russe (Le Grand 7)

Ce parc d’attraction n’était clairement pas là pour faire concurrencer à de réelles fêtes foraines. Non pas que la technologie ne soit pas à même de procurer de réelles et intéressantes sensations mais ce n’était tout simplement pas le but de la démonstration. Les séances étaient d’ailleurs trop courtes pour cela. Samsung était en opération de séduction, en finesse, en proposant un opération de découverte et d’évangélisation. Les attractions permettaient cependant de se faire réellement un idée du potentiel d’une telle technologie dans les domaine du loisir. Dans cette optique le contrat était rempli. La multitude de mises en situations différentes permettait d’apprécier les sensations et le ressenti était bien positif.

Après avoir testé ces attractions le constat est unanime. La technologie proposée par Samsung avec ces 3 produits que sont le smartphone, le casque de réalité virtuelle et la caméra est au point. Il ne reste plus qu’à convaincre les clients de l’adopter.  Le prix en freinera certaine surtout si l’on doit s’équiper des 3 pour être à la fois producteur de contenus et consommateurs. En effet, l’offre de contenu attrayant et convainquant est l’une des autres clés qui permettront aux équipements de réalité virtuelle de conquérir les foyers et, pourquoi pas, de franchir le cap de l’objet de curiosité pour devenir un objet usuel du divertissement familial.

Pour ceux qui restent sceptiques du rendu de la réalité virtuelle dans le domaine du loisir sachez qu’avec une bonne définition d’image, un bon son  l’amusement est réel. Les sensations sont vraiment là lorsque l’on y ajoute des compléments haptiques qui se révèlent importants pour tromper nos sens. La descente à ski sans sentir les bosses dans les jambes a moins de charme si l’on n’est pas sur un plateau qui bouge et vibre. La virée en grand 8 est moins impressionnante si l’on n’est pas assis dans un fauteuil qui trompe notre oreille interne. Ces petites balades virtuelles agrémentées de retours physiques, pour le coup bien réels et parfaitement synchronisés avec limage et le son rendent l’expérience assez saisissante. Dans nos salons cette 4ème dimension va faire défaut… pour l’instant…

Réalité virtuelle : le parc d’attraction éphémère de Samsung fait sensation

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SpotMini est la dernière invention de Boston Dynamics. L’américain ne se laisse pas abattre avec les rumeurs de revente de la part de sa maison mère: Google. SpotMini en est la preuve. Ce petit robot, par rapport aux autres créations du roboticien, semble être conçu comme un robot de compagnie. Si vous avez besoin d’une aide pour tenir votre maisonnée SpotMini est à même de vous apporter de l’aide. Il est doté de toutes les avancées technologiques qui font qu’il est le digne représentant de toute une lignée robotique de pointe.

SpotMini ressemble de loin à un animal à 4 pattes. Une tête au bout d’un long cou lui permet d’utiliser ce qui serait sa gueule comme une pince pouvant manipuler toutes sortes d’objets. Un petit exemple d’utilisation de cet « pince buccale »? SpotMini peut remplir le lave vaisselle. Il peut également mettre à la poubelle les déchets. En cette période de l’Euro 2016 il peut participer au cliché en vous apportant votre bière.

Une utilisation d’un robot dans un intérieur est bien moins facile à mettre au point que celle qui le destine à un lieu ordonné que serait une chaîne de montage par exemple. Il faut pouvoir éviter les meubles. Il faut pouvoir se relever après avoir glissé sur des objets (ou les peaux de bananes) laissés malencontreusement au sol. il faut pouvoir passer au dessus ou bien encore en dessous des multiples obstacles domestiques. Il doit pouvoir également pouvoir monter ou descendre les escaliers sans hésitation. SpotMini semble avoir été conçu pour cela.

Le nouveau Robot de Boston Dynamics est donc une nouvelle version plus petite du robot Spot dédié à la maison. Il pèse à peine 25kg (30 kg si vous incluez son « bras »). Contrairement à ses ancêtres alimentés au kérosène, SpotMini a la bonne idée d’être tout-électrique (même pas hydraulique).

Une seule charge lui permet de « vivre » durant environ 90 minutes. Cela dépend bien évidemment des activités qui lui sont alors confiées. L’ensemble de ces caractéristiques lui permettent d’être l’un des robots les plus silencieux que Boston Dunamics ait eu à construire.

On peut s’en douter, il est bardé de multiples capteurs en tout genre. Des caméras l’aident à percevoir la profondeur. Toutes ces aides à la navigation sont également mises à contribution pour effectuer des manipulations. SpotMini peut donc clairement effectuer certaines tâches de manière autonome. Capable d’apprendre il se reposera sur vous afin d’obtenir de précieux conseils de haut niveau.

Avant d’ouvrir la porte de votre maison à SpotMini il faut que vous le voyez en vrai. Comme ça il a plutôt l’air d’un robot militaire dédié à le destruction. J’espère qu’une fois caréné il ressemblera à une aide domestique un peu plus présentables.  Il a du chemin à faire pour accéder à l’appellation de « mignon petit compagnon » qui sied plutôt à un robot tels que Buddy. Par contre ses interactions avec la maisons sont tout à fait passionnantes.

Il y a quelques mois, des fuites provenant de Google faisaient allusion à un compte rendu de réunion qui suggéraient que son groupe de robotique « avait essayé de travailler avec Boston Dynamics afin de créer un robot quadrupède électrique à faible coût». Google insistait sur le fait que ces produits devaient « générer des revenus réels. » Rien ne nous dit que SpotMini en soit le résultat, mais il s’agit pour un fois d’une démonstration technologique domestique à l’opposé du secteur militaire ou industriel. On va peut devoir s’habituer à vivre avec une girafe miniature…

La démo de la dernière création de Boston Dynamics est une digne démonstration marketing des présentations des autres robots de la marque. Je vous laisse avec la démonstration robotique en vidéo.

SpotMini est le robot domestique que nous promet Boston Dynamics

Cet article vous a été concocté par Abavala !!!