Chez Somfy la domotique ne se décline plus qu’en TaHoma. Bou d’accord, on va dire également qu’elle s’accorde en Tahoma Premium ou qu’elle se conjugue en Serenity. Depuis lundi 4 avril 20116 l’abréviation de TaHoma peut maintenant se prononcer: Connexoon. Cette nouvelle offre de solution d’initiation à la Smart Home est une invitation à la domotique de la part du fabricant leader des motorisations qui avance depuis 2010 ces pions dans la maison connectée. Connexoon vous permet de faire connaissance avec l’automatisation de fonctionnalités de votre maison en espérant vous donner le goût de continuer dans cette voie.

J’ai eu le plaisir dernièrement de revoir les équipes de Somfy afin de faire connaissance avec les nouveautés 2016 de la marque en termes de Smart Home. Les échanges entre la marque et les blogueurs ont permis de refaire un tour d’horizon de la nouvelle box TaHoma et de découvrir la nouvelle solution Connexoon. La nouvelle box TaHoma a déjà été présentée dans un récent article qui lui a été dédié à l’occasion de sa sortie le 21 mars dernier. Il sera prochainement complété par un test de la solution.

La solution TaHoma cible une clientèle souhaitant accueillir la domotique au sein de son foyer afin de lui confier l’automatisation de différentes fonctions. Elle a déjà sur conquérir plus de 40 000 foyers. La solution Connexoon quant à elle participera à la volonté de Somfy d’offrir des solutions adaptés au maximum… à tous. Elle est taillée pour pouvoir ravir les clients qui souhaitent automatiser une fonctionnalité bien précise de leur foyer. Pour élargir son public et continuer à démocratiser la domotique avec des solutions simples à installer, à mettre en oeuvre et à faire évoluer, Somfy lance donc cette nouvelle offre domotique.

La toute petite box est monofonction par défaut. Côté technique elle est monoprotocole : elle ne connaît que le protocole io-homecontrol.  Avec elle vous n’aurez clairement pas une solution complète pour la maison connectée mais ce n’est pas son objectif car au final est-ce réellement votre envie? Connexoon s’adresse aux personnes désireuses de mettre un premier pied dans la Smart Home en mettant en place un système simple de pilotage et de contrôle d’une fonction précise qui aurait habituellement été confiée à un système domotique plus complet. Elle conviendra bien évidemment à tous ceux qui ne sont pas plus intéressés que cela par la domotique et qui souhaitent une solution simple à leur problématique précise. Pour Connexoon on parlera donc plutôt d’une solution pour un équipement connecté que pour une maison connectée.

D’après ses études, Somfy a identifié que 93% des maisons équipées utilisent principalement la domotique pour la gestion des volets, 56% pour l’éclairage, 40% pour un usage relatif à la terrasse, et 22% pour l’alarme. L’offre Connexoon est proposée dès maintenant en commercialisant trois applications permettant d’adresser 3 domaines de la maison: les fenêtres, les accès et la terrasse.

Connexoon est donc déclinée en trois univers: Terrasse, Accès, Fenêtre. Chacun des univers donnera accès à des fonctions de pilotage ou de surveillance. A chaque univers, une fonction aux allures de « cerise sur le gâteau » est prévue par Somfy.

• Accès : Pour piloter les accès de la maison:  le portail, la porte de garage, la porte d’entrée… La géolocalisation permet par exemple d’ouvrir automatiquement son portail quand on s’approche de de chez soi. En ayant au préalable confié à la box les coordonnées GPS de sa maison, un clic sur le bouton « je rentre » permettra de vous géolocaliser afin d’ouvrir votre portail dès que vous arrivez devant chez vous.

• Fenêtre : Pour piloter vos ouvrants: les stores, les volets… La fonctionnalité « Check » permet de faire appel au côté bidirectionnel du io-homecontrol. La fonction permet d’interroger à tout moment son installation afin de connaitre l’état des équipements et de répondre à la question : toues les fenêtres sont-elles bien fermées.

• Terrasse : Pour piloter les équipements de votre terrasse: lumière, store banne… La fonctionnalité « Snapshot » vous permet de garder en mémoire une ambiance et de la « rejouer » par la suite. En un clic sur l’application votre terrasse retrouvera exactement la position souhaitée du déploiement du store  et de l’intensité lumineuse. Pour illustrer l’ambiance à reproduire, on pourra rendre une photo de l’instant et l’utiliser comme image du bouton dans l’application.

Pour ces différents univers on pourra agir indépendamment sur les périphériques domotiques et également faire appel à des scénarii que l’on pourra déclencher via des programmations horaires. 7 programmations sont paramétrables avec Connexoon.

Pour chacun de ces usages une application simple est prévue pour être installée sur le smartphone de son propriétaire (iOS et Android). Elle lui permet de gérer la fonction acquise mais également de l’installer au démarrage et de la paramétrer afin d’obtenir le service attendu.

La solution Connexoon ne sera disponible que via des partenaires industriels qui commercialiseront la petite box en même temps que leur propre produit… et une motorisation Somfy par exemple. Le vendeur de portails installant la motorisation Somfy pourra proposer à son client de faire l’acquisition au final non pas d’un simple portail mais d’un portail connecté par les bons et loyaux services de Connexoon. L’ambition de Somfy est que ce qui pouvait auparavant n’être qu’une option devienne un réflexe naturel très rapidement. Proposée dans un premier temps uniquement via ce réseau professionnel des entreprises partenaires, elle se destine à être intégrée dans un projet de travaux. Elle ne sera pas disponible pour l’instant en grande surface de bricolage.

L’installateur partenaire peut compter sur Somfy pour lui faciliter la tâche. L’entreprise a prévu que l’installateur du portail (pour ne reprendre que cet exemple) puisse installer cet ouvrant en même temps que la solution Connexoon sans avoir à sortir un smartphone ou une tablette de sa trousse à outils. Un bouton au dos de la box Connexoon permet d’appairer la motorisation io-homecontrol avec la box. Lorsque le client créera par la suite son compte utilisateur il obtiendra une box domotique déjà configurée. Les années d’expérience qui ont vu les installateurs et la marque Somfy se côtoyer ont été bien utiles pour identifier cette facilité simple et efficace d’installation.

Avec son Smartphone ou sa tablette, le client pourra avoir accès à une application proposant 4 boutons principaux pour gérer d’un clic sa maison. Il a également accès à la liste des appareils afin de pouvoir les piloter individuellement s’il le souhaite. Cette petite box est en théorie capable de piloter sans fil, via le protocole io-homecontrol jusqu’à 200 périphériques. En théorie seulement, car étant destinée à prendre en charge des usages simples Somfy la destine à des configurations d’une dizaine de périphériques maximum . Cela lui permet de conserver une ergonomie donnant accès à une domotique simple.

Connexoon est donc dimensionnée volontairement de manière plus « légère » que l’offre TaHoma. Elle cible clairement les besoins « simples » et les solutions non globales. Elle est également moins chère que TaHoma: 169 €. Elle ne couvrira de base que l’univers pour laquelle elle a été initialement achetée ( Fenêtre, Accès ou Terrasse). Si par la suite vous souhaitez vous équiper d’une autre fonctionnalité vous pourrez rajouter sur cette même box physique un nouvel « univers ». Ce déblocage vous sera facturé seulement 29,90 €. Votre avantage n’est pas forcément d’ouvrir tous les univers. En effet, si vous voulez gérer les trois univers disponibles, les trois applications seront nécessaires. Au delà de 2 il est vivement conseillé de passer à l’offre TaHoma qui apportera un confort d’utilisation indispensable. Une offre permettant de migrer avec des conditions attrayantes de Connexoon à TaHoma n’est pas exclue d’après ce qui nous confiait Somfy.

Vous pourrez réutiliser bien entendu tous vos périphériques installés avec Connexoon et démarrer une nouvelle dimension domotique avec TaHoma!

 Connexoon Accès:

Connexoon Fenêtre:

Connexoon Terrasse:

Faites votre entrée dans la domotique avec Connexoon de Somfy

Cet article vous a été concocté par Abavala !!!

L’histoire de Revolv avait pourtant bien commencé. Très bien même. Cette solution pour la Smart Home avait tout pour plaire : ergonomique, multiprotocole, intégrant bon nombre de produits connectés, … Un véritable petit bijou technologique ayant pris de l’avance sur la concurrence en étant très simplement au service de la maison connectée. Disponible uniquement aux US elle devait ensuite pouvoir déferler sur le reste de la planète avec une offre de services bien étudiée. Pendant ce temps là, Google a racheté Nest pour en faire son fer de lance pour la Smart Home. Puis Nest à racheté Revolv. Et Nest décide d’arrêter l’aventure Revolv. La fin est annoncée pour mai 2016.

C’est en 2014 que Revolv a rejoint les équipes de Nest. Le terme est correct car ce sont bien les équipes de Revolv qui ont rejoint la branche Smart Home de Google. Ce n’est pas au final la solution qui intéressait Google mais le savoir faire des équipes. Sur ce point il n’y a jamais eu de secret. C’était connu dès le départ. La commercialisation du Hub Revolv avait d’ailleurs été gelée dès l’annonce du rachat. L’absorption de Revolv avait pour but de faire en sorte qu’une équipe s’étant déjà confrontée aux problématiques de la smart home puisse gonfler les rangs de Nest afin de l’aider en 2014 à rattraper le retard sur la concurrence. Revolv avait mis au point une plateforme et des services permettant de faire discuter les objets connectés entre eux. C’est exactement ce que recherchait à faire Google et qui est devenu de nos jours « Works with Nest« . A l’époque je me souviens d’avoir lu qu’avec Revolv, Nest faisait l’acquisition de la « pierre de Rosette de l’IoT ». Rien que ça.

La solution matérielle Revolv était secondaire pour Google. Elle a vivoté depuis 2014 sans trop de mises à jours. Les clients de la solution ont reçu une information leur indiquant que le service Revolv cessera dès le 15 mai 2016. C’est pour eux un peu la douche froide même s’il pouvaient se douter d’une telle issue. Google n’en est pas à son premier arrêt d’activités que le géant considère comme n’étant pas rentables. Dans le cas de Revolv, la pilule passe mal. Ils ne faut pas oublier que les clients de la solution ne bénéficient pas gratuitement du service : ils ont déboursé 300$ pour acheter cette box domotique qui dans un mois ne servira plus à rien car Nest a décidé d’arrêter les serveurs qui sont un élément vital de la solution en même temps que la solution elle même.

Ce qui est reproché outre atlantique n’est au final que l’application des « Terms of services », ces fameuses petites lignes que l’on ne lit jamais avant d’acheter ou d’activer un service ou un produit. Ils stipulaient que Revolv se réservait le droit d’interrompre le service après en avoir informé les clients. C’est ce qu’ils font aujourd’hui. Cela est d’autant plus mal vécu qu’il ne s’agit pas d’une faillite ou d’une banqueroute. La communication officielle placardée sur le site web de la centrale domotique justifie cet arrêt de la manière suivante:

Nous déversons toute notre énergie dans Works with Nest et nous sommes incroyablement enthousiastes à propos de ce que nous faisons. Malheureusement, cela signifie que nous ne pouvons plus allouer des ressources à Revolv et nous devons arrêter le service. Le 15 mai, 2016, votre hub Revolv et l’application ne fonctionneront plus.

Il ne reste aux propriétaires de cette solution qu’un morceau de plastique bientôt inutile et des périphériques sans chef d’orchestre. La solution n’étant pas construite avec un écosystème propriétaires, les périphérique ne devraient pas partir à la benne avec la box. Nest n’a pas perçu cette manière de faire comme étant une faute de communication. Les quelques clients toujours présents sur la solution n’avaient en théorie plus que leurs yeux pour pleurer,. Ils ont également utilisé leur bouche pour crier. Le tollé entendu suite à l’arrêt de services gratuits de Google (Google reader….) est une chose qui peut être compris au final. On peut arrêter facilement un service que l’on propose sans contrepartie financière dans notre monde. La mort d’un service payant passe tout de suite moins bien. La marque ne revient pas en arrière sur sa décision mais indique aujourd’hui « travailler avec les clients au cas par cas afin de trouver une solution de compensation ».

Un client de longue date de la solution Revolv, considérant l’attitude de Nest comme étant au final qu’un magistral doigt d’honneur à ses clients, enfonce le clou un peu plus loin et se pose une importante question relative à l’IoT:

L’Internet des objets n’annonce pas la fin du concept de propriété ? Achetons-nous juste du matériel éphémère de manière intentionnelle?

L’image que rejette cette interruption de service est des plus négatives non seulement pour la maison connectée mais pour tout le secteur de l’IoT ou l’internet des objets. « L’indélicatesse » du fabricant qui interrompt la solution marque bien que si cette dernière dépends viscéralement d’un système fermé et que les « petites lignes »  permettent un arrêt du service du jour au lendemain le client peut être bien démuni. Il a acheté un produit dont l’obsolescence peut être déclenchée à tout instant. Une image terrible pour l’internet des objets qui devra suer encore plus et lutter d’avantage pour tenter de convaincre et de rassurer quand à sa pérennité… et sa raison d’être….

On imagine souvent que les startup sont plus vulnérables que les gros groupes et qu’au final il est plus risqué d’être client d’une TPE/PME que d’une multinationale. Cet exemple montre qu’il n’en est rien. Des solutions permettant de prolonger la vie des produits existent en cas de difficultés. On a une pensée émue pour les propriétaires de Nabastag dont la solution a été remise dans les mains de la communauté. Le Karotz propriété d’Aldebaran n’est jamais devenu Open Source mais des solutions de contournement existent grâce à des passionnés. L’arrêt de la domotique Pluzzy de Toshiba signe le retour de la solution vers le sous traitant Ijenko. La Zibase de Zodianet ne ferme pas, un repreneur relance l’affaire…

Je ne juge pas la décision de Google mais je constate que cela jette un froid au sein des clients actuels et potentiels des objets connectés. On m’a demandé ; « et si Nest décide demain d’arrêter Revolv peuvent-ils en faire de même pour leur thermostat ou leur détecteur de fumée? » Ils le peuvent. Mais le feront-ils?. Je ne puis répondre à leur place.

Nest n’avait pas besoin de cette mauvaise publicité alors que les analystes commencent à trouver cela bizarre que la branche Smart Home de Google avec la puissance de feu de la maison mère n’ait développé que 2 produits (et racheté une caméra). La fin de Revolv est la fin de la box domotique chez Google. Le Hub ne sera qu’une plateforme sur le Web,. Leur IFTTT à eux en quelques sorte. On murmure que l’ambition de Nest n’est pas de fabriquer des périphériques, et que les produits existants ne sont au final que des « proof of concept » démontrant que la plateforme web fonctionne. L’avenir nous le dira.

Enfin,  comme on est vendredi je me permet de lancer une idée pour le weekend:

Il est certain que nous vivons à l’ère de la technologie jetable. Nombreux sont ceux qui achètent de nouveaux téléphones ou ordinateurs portables tous les deux ou trois ans. Mais nous nous attendons généralement à ce que nos vieux gadgets soient encore utiles en tant que produits d’occasion ou d’appareils de rechange. Nous ne nous attendons pas avoir à les envoyer à la benne juste parce que l’entreprise chez qui nous les avons achetés a décidé de cesser de les maintenir.

Porté par de petites entreprises ou grands groupes, l’IoT n’a pas besoin de systèmes fermés. La solution n’est pas forcément de bannir le Cloud. Le système connecté n’est pas forcément le démon à fuir à tout prix. Et si la mauvaise idée était finalement la dépendance aveugle avec un service? Et si le point faible de l’IoT était le système fermé et opaque. Osons les systèmes ouverts, libres, interopérables saupoudrés de blockchain…

Bref, quoi qu’il en soit Revolv est bien mort. Chez les humains on dit que l’âme du défunt va au ciel. Chez Nest on retiendra que la technologie de la box domotique physique s’en va dans le Cloud.

Lorsque Google arrête Revolv, sa box domotique, le monde de l’IoT en pâtit

Cet article vous a été concocté par Abavala !!!

On connait tous les appareils permettant de laver le linge. Tout aussi connus, mais peut être un peu moins répandus, les sèche-linges sont également d’une aide précieuse. Il ne nous reste plus que l’automatisation de la dernière étape pour être heureux: celle qui consiste à prendre le linge et à le replier. Les vêtements lavés et séchés ne se replient pas encore tous seuls. C’est en prenant en charge cette étape qu’avec son robot Laundroid, l’entreprise japonaise Seven Dreamers souhaite rentrer dans l’histoire.

Aperçu au CES de Las Vegas en janvier dernier, le robot plieur de linge était (presque) de sortie. Cet électroménager, qui n’a pas encore de nom, a fait sensation mais uniquement par ses promesses car le robot n’a pas fait le déplacement du Japon jusqu’aux US. Seul un prototype non fonctionnel était présenté. Il fallait croire les concepteurs sur parole… Ou bien mettre leur parole en doute tellement la promesse était belle. Le rendez-vous à été repris pour le CES 2017. Au cours de cette édition ils ont promis de revenir avec un appareil opérationnel.

Landroid se présente sous la forme d’une grande et grosse armoire moderne avec en bas un grand tiroir et au milieu des étagères. Il se propose de prendre en charge votre linge lavé et séché et de le replier à votre place. Tout ce que vous avez à faire c’est ouvrir le grand tiroir du bas et d’y déposer le linge propre et sec. Une fois refermé le linge est pris par le robot qui analyse les habits les uns après les autres. Il les identifie. Il les plie. Il les dépose enfin sur l’étagère qui correspond à son rangement.

Après avoir pris en main un habit, le robot identifie donc s’il s’agit d’un pantalon, d’un t-shirt ou d’une culotte. Il procède alors à son pliage et le dépose au bon endroit sur les étagères en fonction du type de tri qui lui a été demandé. Le rangement se fait; au choix, par type d’habits ou bien par appartenance aux membres de la famille. Cette reconnaissance des habits se fait grâce à des algorithmes de reconnaissance de formes et de couleurs. Aujourd’hui il n’y a pas encore de miracle: l’attribution des habits à l’un des membres de la famille ne peut pas avoir lieu sans avoir appris au système la garde-robe de la personne.

Le robot marche-t-il vraiment? Le fabricant Seven Dreamers fait la promotion de ce robot en ce sens. Que l’on soit conquis ou sceptique on a envie de croire qu’un tel produit puisse exister un jour. Avec ses partenaires Panasonic ou Daiwa House, ils sont assurés de trouver leur public. Une démonstration a déjà eu lieu au Japon. Le robot qui en est à ses début vis à vis du public a quand même mis 5 minutes à replier 1 T-Shirt.

Le fabricant affirme qu’il ira prochainement bien plus vite. La mise au point devrait être terminée pour 2017 date à laquelle, si tout va bien, les premières unités devraient quitter les usines pour aller rejoindre des industries partenaires qui ont montré un vif intérêt pour l’automatisation de cette tâche. En 2020 il devrait être prêt pour venir chez les particuliers. On annonce tout de même un prix d’achat pour les premiers exemplaires avoisinant les 2000$.

L’étape ultime de Laundroid (du mot laundry, blanchisserie ou également lessive, et droïde) est un appareil complet de gestion intégrale du linge sale. Une combinaison gagnante incluant une machine lavante-séchante au robot de pliage est le but à atteindre. Il y a encore un peu de chemin à faire. Pour l’instant elle ne gère que les grosses pièces. Elle ne sait pas du tout encore gérer l’épineux problème des chaussettes dépareillées… mais on a envie d’y croire…

Le robot Laundroid se propose de replier votre linge

Cet article vous a été concocté par Abavala !!!

Les drones remportent déjà un franc succès auprès du grand public, pourquoi parler d’un nouveau modèle? Tout simplement parce qu’il aborde sa raison d’être de manière différente. Il est construit pour voler en toute sécurité parmi les humains. Il peut également évoluer aussi bien en intérieur qu’en extérieur. Ses caractéristiques lui donnent un air sympathique de ballon volant. Derrière ses rondeurs rassurantes il y a une vrai machine à voler de manière sécurisée.

Fleye est un drone qui a été conçu de manière à pouvoir offrir tout un tas de fonctionnalités et de capacités dont la concurrence pourrait au final s’inspirer. Ce projet belge semble être né d’une feuille blanche. Ils ont laissé de côté les classique quadricoptères du moment pour réinventer totalement son design. Ils ont utilisé un système d’exploitation ouvert pour lui permettre d’être utilisé par des tiers imaginatifs.

Côté matériaux et conception ils sont allés trouver des solutions afin de proposer au final un drone léger maniable et robuste. Il est pensé pour limiter les risques de blessure tout en permettant également de réduire la casse matérielle lors d’un éventuel accident. Pour terminer le cocktail gagnant ils ont rajouté des contrôles simples, une batterie amovible ainsi qu’une caméra HD.

Le drone Fleye offre un design très particulier qui n’est pas sans rappeler la forme d’une balle de football. De cette manière il forme une enveloppe protectrice apte à protéger son hélice. Cette coque et les grilles de protections protègent également les personnes gravitent autour de lui. L’idée est de limiter les risques de se blesser en touchant l’objet en vol tout en protégeant le drone contre les obstacles rencontrés dans son environnement. Le fait que le drone ait son unique hélice « en cage » est l’un de ces principaux intérêts, mais pas le seul.

Pour retransmettre le vol à distance, Fleye est doté d’une caméra de 5 mégapixels capable de filmer en 1080p et 30 fps. Il est équipé d’un lecteur de carte SD, d’un port USB, d’une puce Wi-Fi et d’une batterie de 1500 mAh amovible et donc facilement remplaçable.

Côté pilotage, le Fleye est aisément contrôlable au smartphone. Il permet de voler pendant environ 10 minutes? Sa vitesse de pointe est de 15 km/h.

Il permet de :

• Prendre des photos ou des vidéos : Fleye est capable de prendre des photos ou des vidéos en intérieur en étant très proche des personnes. Cela lui ouvre les portes des stades, des halls de concert comme celles des réunions de famille.
• Développer des applications pour le drone: Fleye est une plateforme sur laquelle on peut construire des applications en fonction des tâches que l’on souhaite lui confier. On pense aux patrouilles en intérieur, à la cartographie des lieux, à la collecte de données, à la recherche dans les zones sinistrées…
• Marketing & événementiel: En grimant le Fleye avec vos couleurs ou votre logo, vous pouvez provoquer un petit effet whaou auprès de vos clients.
• Education et recherche: Le vol sécurisé le destine également à des missions pour l’éducation et la recherche en laboratoire. Rien de tels qu’apprendre à voler en toute sécurité.
• S’amuser tout simplement avec Fleye

Côté ouverture, le Fleye fonctionne sous Linux en embraquant un ordinateur intégré doté d’un processeur double-coeur accompagné 512 Mo de mémoire vive. Le système embarqué permet aux développeurs tiers de facilement créer des applications. Elles pourront permettre de créer des actions sur mesure que pourra réaliser le drone. Les différents capteurs qu’il intègre seront ainsi accessibles: accéléromètre, gyroscope,… La caméra visant à tout instant le sol pourra alors être utilisée afin de suivre à la lettre un parcours avec un tracé au sol.

Les concepteurs de Fleye indiquent que le drone est un client idéal pour des événements marketing, pour des campagnes de publicité, pour le domaine de l’éducation. Il saura convaincre des âmes artistiques ou des sportifs en quête d’une caméra stable et pouvant évoluer à leur côté en toute sécurité.

Pour ma part s’il était doté d’une station de recharge, je le verrai bien en tant que gardien d’un local professionnel et pourquoi pas en tant que vigile d’un domicile. Contrairement aux robots qui roulent, Fleye n’a pas peur des escaliers! Il est d’autant plus envisageable dans cette tâche que Fleye peut être contrôlé à distance via sa connexion WiFi en utilisant une API JSON-over-UDP. Elle permet à tout système, portable, serveur ou objet connecté capable d’envoyer des messages à Fleye de jouer le rôle du smartphone contrôlant le drone.

Fleye a remporté brillamment sa campagne de financement participatif sur Kickstarter. Il faut maintenant patienter que le drone soir livré pour tenter de l’acheter à nouveau. Son prix annoncé est de 1000 € environ dès qu’il sera disponible en septembre prochain.

J’ai eu le plaisir de faire la connaissance de Fleye à l’occasion du CES 2016 en janvier dernier. Pour la recherche et la science je me suis porté volontaire pour rentrer dans la cage du prototype fonctionnel. C’est un moment sympathique que de côtoyer de très près un tel robot volant. J’ai gardé en souvenir une vidéo de cette rencontre robotique et tiens à la partager avec vous aujourd’hui:

Le drone Fleye: une hélice et des rondeurs pour un vol sécurisé

Cet article vous a été concocté par Abavala !!!

Même si « faire les courses » nous emmène encore très souvent à pousser le caddie dans un magasin, les méthodes pour remplir le garde manger évoluent de jour en jour. La boutique en ligne fait arriver les courses à la maison. Le drive nous permet de retirer les courses dans une plateforme logistique. Il reste toujours le fait de devoir constituer la liste de courses. Des super micro nous permettent ici et là à dicter la liste des courses. Chez Tesco la liste peut se construire au fur et à mesure en fonction d’événements de votre vie et de règles personnalisées que vous aurez paramétré via IFTTT.

Pour remplir les paniers, la grande distribution ne cesse d’imaginer de nouvelles manières pour nous aider à consommer facilement. Tesco l’un des plus grand supermarché du Royaume-Uni a lancé une nouvelle plate-forme qui vous permet d’automatiser une partie des achats. L’entreprise a eu la brillante idée de ne pas réinventé la roue. Elle a simplement mis à disposition ses API du plus grand des moteurs d’automatisation de nos vies sur Internet : IFTTT.

Pour ceux qui ne connaissent pas IFTTT un petit tour par cet article ou celui-ci leur permettra de faire connaissance. Ce service disponible sur Internet relie entre eux tout un tas de services, d’applications et d’objets connectés. IFTTT permet de créer des règles entre tous ces acteurs afin qu’un événement particulier déclenche l’action souhaitée correspondante. Dernièrement c’est le constructeur BMW qui s’est fait remarqué en proposant de relier ses voitures au service en ligne. Un grand pas est franchi aujourd’hui avec  l’arrivée de la grande distribution sur la plateforme. C’est l’enseigne britannique Tesco qui ouvre le bal.

Tesco a associé son système de liste de courses sur Internet avec le service de gestion de tâches IFTTT. Cela permet aux clients de l’enseigne de déployer un tas de nouvelles « recettes » qui peuvent automatiquement ajouter des articles à leur panier. Ils peuvent également être informés lors de changements ou de baisses de prix. Même si tous les produits ne sont pas référencés (seul Tesco Groceries est concerné au début) il est fort à parier que le service rendu va permettre à Tesco d’affiner au fil du temps les services rendus via IFTTT.

La mise en place de cette automatisation est relativement simple. Il suffit de connecter le channel Tesco de IFTTT à votre compte dans le magasin en ligne et il le voilà disponible pour être utilisé dans toutes les règles qui germeront dans votre imagination. Votre liste de courses Tesco pourra être automatisée par SMS, mail, tweet, météo, … Tesco inaugure dans la famille des Channels IFTTT dénommée Commerce, les channels dédiés aux produits alimentaires et liés aux produits du quotidien. Il ne devrait pas rester bien seul très longtemps.

Cette automatisation de la commande en ligne va bien plus loin que la préparation de la liste de courses via un clavier interposé. On est un cran au dessus de la dictée de la liste de courses. Le scanner de code barre est également concurrencé par cette automatisation qui est réglées par vos soins en fonction de vos habitudes et de vos envies. Les applications pour smartphones pourront être reléguées à la seule vérification de la liste et à la finalisation de l’acte d’achat.

On peut par l’entremise des services de IFTTT automatiser la commande de pastilles pour le lave vaisselle. Il suffit que votre box domotique compte le nombre de lancements en surveillant la consommation électrique de la machine pour connaitre le nombre de pastilles utilisées. Dès que l’on est proche de la fin, une règle IFTTT utilisant le channel Makers rajoutera le produit de lavage à votre prochain panier. Malin!

Avec cette nouvelle manière de commander, et donc de consommer, il vous faudra tout de même vous rendre sur le site de Tesco pour finaliser la commande. Ce n’est peut être pas plus mal d’ailleurs. Cette étape reste à votre main et ne peut être automatisée… En tout cas pour l’instant…

On parle souvent du réfrigérateur qui fait les courses tout seul en fonction de votre consommation de denrées alimentaires. Ce cliché de la domotique qui confie aux appareils électroménagers le fait de dresser la liste des besoins identifiés et l’acte d’achats est maintenant à la portée des britanniques. J’attends avec impatience que les enseignes françaises soient moins frileuses et branchent leurs systèmes de commandes en ligne sur IFTTT également. Ces messieurs les anglais ont tiré les premiers…

Grande distribution: Tesco et IFTTT automatisent les courses en lignes

Cet article vous a été concocté par Abavala !!!

Les volets roulants peuvent être motorisés. A la maison ce fut un grand plaisir que de voir la technologie arriver pour les gérer ces ouvertures et ces fermetures en remplacement des manivelles fonctionnant à l’huile de coude. Les micro modules installés sur l’interrupteur du moteur filaire me permettent de les gérer via ma box Eedomus. Après avoir domotisé leur fermeture automatique que je vous ai présenté dans un précédent article, voici comme j’ai automatisé leur ouverture.

Présentation

La mise en oeuvre n’est pas toute récente. Elle a plusieurs années d’utilisations à la maison. Comme récemment un lecteur m’a demandé comment il pouvait gérer l’ouverture des volets roulants sans devoir sortir son smartphone pour actionner les motorisations et sans avoir à gérer de calendrier, je me suis rendu compte que je n’avais pas fait d’articles à ce sujet contrairement à la fermeture. L’oubli est maintenant corrigé avec le présent article.

Le but de l’automatisation du jour est donc d’automatiser l’ouverture des volets sans intervention humaine. J’ai choisi comme méthode une mise en oeuvre qui fait appel à l’utilisation de l’heure du lever du soleil et celle de notre lever également. La règle gère les volets que l’on soit le weekend, en semaine, en vacances à la maison que l’on se réveille tôt ou que l’on fasse la grâce matinée.

Ce que j’ai mis en place à la maison correspond à notre mode de vie. Il pourra ne pas être efficace pour certains d’enter vous mais li permet d’avoir une base sur laquelle vous pourrez travailler pour la personnaliser avec soin. L’ouverture des volets et basée sur une méthode simple : les volets ne s’ouvrent que si le soleil est levé et qu’une personne parmi les résidents l’est également. Les volets que je gère ainsi sont uniquement ceux des pièces de vies.

La gestion du réveil du soleil

Afin de connaître l’heure de lever du soleil j’utilise le périphérique standard permettant de connaître le lever/coucher du soleil: Indicateur Météo / Lever/coucher du soleil.

Pour fonctionner il a besoin que vous indiquiez votre lieu de résidence. Ma ville bizarrement n’es pas référencée. J’ai pris la ville voisine. Par rapport à notre besoin et à notre appréciation de cette information au quotidien j’ai modifié l’heure de lever du soleil dans la maison pour l’avancer de 15 minutes. Quant à l’heure du coucher je prends l’heure officielle et je l’ai paramétré pour la retardé de 20 minutes.

Si vous jetez un coup d’œil aux valeurs créées automatiquement vous pourrez voir que 4 valeurs gèrent ce « périphérique ». Elles correspondent aux différentes phases du soleil prévues par eedomus.

La gestion du réveil des habitants

Nous concernant, la gestion de notre « réveil », il est réalisé avec un détecteur de mouvements. Ce dernier est placé à un endroit stratégique de l’appartement à savoir l’entrée. Chez nous c’est le meilleur endroit pour cette fonction car, dans la configuration de l’appartement l’entrée sépare les pièces de vies des pièces de nuits à savoir les chambres. Ce détecteur de mouvements permettra de savoir si une personne est réveillée et se dirige vers la cuisine pour le petit déjeuner. En gros dès que la vie reprend à la maison, le premier qui se rend dans les pièces de vies déclenche l’ouverture les volets (sauf ceux des chambres bien évidemment).

Le détecteur de mouvements est un détecteur de mouvements Z-Wave Fibaro FGMS-001. Tout autre détecteur de mouvement conviendra parfaitement. Une fois inclus dans la box Eedomus, il proposera 2 états de détection de mouvements. L’état « vibration » que l’on voit également est spécifique à ce détecteur et correspond au fait que ce détecteur fait également office de détecteur de vibration. Cette fonctionnalité n’intervient pas dans l’usage qui nous intéresse.

Afin de ne pas ouvrir les volets à chaque fois que l’on passe dans l’entrée surtout si on les a baissé pour éviter en été que le soleil ne pénètre trop dans les pièces afin de conserver un peu de fraîcheur, j’ai rajouté un état virtuel que j’ai appelé sans trop d’inspiration ce jour là : « Activité Humaine Volet Matin ».

Cet état virtuel a 2 valeurs. « Oui » indique qu’il y a une activité humaine ET que le matin est arrivé. La valeur « Non » signifie soit que personne n’est encore levé, soit que le soleil n’est pas encore levé (ou qu’il est déjà couché).

Les règles pour orchestrer l’ouverture des volets

La première règle que j’ai mise en place est celle qui indique que lorsque le soir est venu et qu’il n’est plus nécessaire d’ouvrir les volets, si l’on passe devant le détecteur de présence pour la première fois. Cette règle est également utilisée pour remettre l’état virtuel à « Non » pour être prêt à ouvrir les volets le lendemain lorsque habitants et soleils seront levés à nouveau

La seconde règle mise en place permet de positionner cet état « Oui » cela permet d’ouvrir les volets des pièces de vies dès que l’on passe dans l’entrée et ce, uniquement si le soleil est levé.

Enfin la troisième règle indique quels sont les volets qui doivent s’ouvrir dès que le soleil est les résidents de l’appartement sont levés.

Conlusion

Cette méthode est en place à la maison depuis que les volets roulants ont été motorisés. Après avoir affiné les minutes à rajouter ou à retrancher à l’heure de lever/coucher du soleil je n’y ai plus touché. Grâce à ces règles nous n’actionnons plus les interrupteurs des volets le matin pour les ouvrir. C’est un gain de temps, et un confort.

Ce qui me plait dans cette manière de faire c’est que l’ouverture des volets ne dépend pas d’un calendrier. Il serait efficace si l’on a une vie qui fait que toutes nos journées se ressemblent. Avec les congés à la maison, les RTT, les jours travaillés,… je n’avais pas envie de rajouter une contrainte de ce style. De la même manière les volets s’ouvriront à des horaires différents en fonction de nos grâces matinées le weekend. Je souhaitais trouver une méthode qui fasse en sorte que ce soit la maison qui s’adapté à nos besoins et non l’inverse. C’est chose faite pour cette fonctionnalité.

Ouverture automatique des volets roulants en fonction de notre mode de vie

Cet article vous a été concocté par Abavala !!!

L’une des prouesses des résidents des grandes métropoles est d’être passé maîtres dans l’art de l’optimisation de la surface de vie dans les appartements étriqués. Entre les mezzanines, les lits escamotables, les tables pliantes ou encore les portes coulissantes, on ne compte plus les idées ingénieuses pour tenter de gagner de la place. L’ingéniosité pousse les têtes pensantes à imaginer un système ou un mécanisme pour vivre dans un appartement plus grand sans déménager. CityHome est une solution de gain de place avec une petite touche d’automatisation qui ne rend pas insensible.

Comme pousser les murs est souvent peine perdue, toutes les techniques sont bonnes pour tenter de gagner quelques précieux m² dans son appartement. Cette tendance est loin d’être franco française. Il s’agit bien une quête qui semble être très largement répandue sur le globe.

Certains se rappellent que dans une célèbre émission de décoration à la TV, un architecte supprimait à la gomme le problème sur les plans avant de proposer au propriétaire des lieux un nouveau logement, Avec CityHome c’est encore plus simple il n’attend de votre part qu’un simple geste de la main pour métamorphoser votre intérieur.

CityHome est un système imaginé par les étudiants du MIT datant de 2014. Il s’agit d’une étude pour trouver des solutions afin de lutter contre les petites surfaces. Il mêle habilement tables escamotables, lits pliants, armoires mobiles dans une recherche de l’espace vital dans un logement exigu.

La prouesse architecturale peut être saluée dans cette réalisation. Le bloc central entièrement mobile semble gorgé de solutions innovantes ou astucieusement mises en oeuvre. C’est cette unité modulaire qui permet de transformer virtuellement un lieu de 19 m² en un grand appartement de 78 m² d’un seul signe de la main.

En effet, là où les projet est d’autant plus intéressant, c’est que la transformation de l’espace vital se fait d’un simple geste de la main. On ne doit pas suer à grosses gouttes pour bouger les murs. La transformation ne se fait pas à l’aide de ses muscles.

Tout est automatisé. Il suffit d’un simple geste de la main et RobotWall, le meuble robot, se transforme et mute dans la fonction attendue. Un lit disparaît pour laisser la place à une tablée conviviale. Un bureau s’escamote pour laisser la place à une spacieuse salle de bain. Un mix entre Barbapapa et Transformers en quelque sorte. On se rapproche grandement des appartements décrits dans le film Le Cinquième Elément.

Le concept CityHome repose principalement sur ce « meuble » central appelé RobotWall. Ce module clé du système permet à toute la maison d’être littéralement reconfigurarée. Il n’y a malheureusement pas de détails techniques à se mettre sous la dent. Ces reconfiguration peuvent être déclinée afin de s’adapter non seulement à des habitations mais également à une salle de sport, un espace de stockage, des espaces de bureaux, les salles de réunion… L’idée est là, geekement agréable à regarder.

CityHome: agrandir l’espace dans votre appartement d’un simple geste de la main

Cet article vous a été concocté par Abavala !!!

Linky est le nom du compteur électrique communiquant qui est en train d’être installé dans différentes régions en France. Il est communicant principalement avec ERDF qui est et qui reste le propriétaire du compteur comme c’était le cas avec les anciens modèles. Il est communicant avec le consommateur mais beaucoup moins et encore, avec quelques réserves. Alors que certains s’accommoderont sans soucis d’une consultation à la demande sur un site web d’autres voudront certainement faire communiquer ce nouveau compteur avec leur système domotique. On peut schématiser en disant que le pont le plus complet entre Linky et la domotique du client est ce qui est appelé l’ERL (Equipement Radio Linky). On dira TRÈS pudiquement que cet ERL, tout comme Linky d’ailleurs, anime les débats.

Le compteur Linky n’est nativement et naturellement communiquant que vers les services d’ERDF, Pour permettre au compteur nouvelle génération de pouvoir diffuser ses données vers un système local du client tel qu’un système domotique, la brique technique appelée ERL a été spécifiée. Il s’agit d’une option à rajouter au compteur Linky pour lui permettre de communiquer vers la domotique du logement. C’est dommage que cette communication des données du client ne soit pas en standard. On peut s’interroger sur l’intérêt du compteur pour le client.

On peut tout de même se dire que cet ERL est une bonne nouvelle. Elle nous permettra de relier cet élément de mesure de notre consommation avec tout système domotique. Rien n’est simple malheureusement. On pouvait le redouter: l’ERL n’est malheureusement pas ouvert à toutes les discussions ni à toutes les normes domotiques radio. Il ne s’agit pas d’une discussion exempte de partis pris…

L’ERL est à considérer comme un traducteur. Il peut traduire les données collectées par Linky en un autre langage compréhensible par la smart home. L’ERL pourrait aussi être utilisé pour permettre l’affichage des consommations relevées par le compteur sur un écran déporté à l’intérieur du logement. Une consommation éclairée permet de sensibiliser les habitants aux dépenses exagérées.

Pour être efficace et sécurisé l’ERL s’appuie sur une base standardisée. Il n’existe dans le compteur Linky qu’un seul emplacement pour connecter un tel équipement communicant enfin vers le consommateur. Par décision, l’ERL est uniquement capable de s’exprimer via 2 protocoles domotiques : Zigbee et KNX. Les autres protocoles n’ont pas la possibilité d’être associés à ce compteur communicant. Les défenseurs des autres protocoles domotiques apprécieront. Les client finaux également…

Sans Zigbee ni KNX point de salut. C’est contre cette état de fait que s’élève Emmanuel François dans une tribune publiée sur LinkedIn. Président de la SBA (Smart Building Alliance for Smart Cities) on comprend qu’il veuille attirer le regard sur cette limitation. Egalement promoteur de la technologie EnOcean pour l’Europe de l’Ouest pour le compte de l’Alliance EnOcean on comprend également qu’il existe dans ce discours un intérêt non dissimulé à ce que ce blocage de l’ERL à 2 protocoles soit levé.

Que sa tribune soit partisane ou non, les pressions d’une partie des industriels pour que le nouveau compteur ait une communication bridée à 2 protocoles met en évidence encore une fois l’un des problèmes majeurs que la domotique n’arrive toujours pas à résoudre : l’interopérabilité.

Pour mettre tout le monde d’accord on peut identifier des modes plus ouverts:

• prévoir sur le port standardisé (ERL) de pouvoir y plugger le dongle pouvant discuter avec la norme domotique du client, charge aux fabricants et aux promoteurs de n’importe quelle technologie d’en assurer le développement
• prévoir un accès sécurisé en Wi-Fi pour accéder à des API locales. La prise Ethernet n’est pas mal non plus.
• prévoir un accès sécurisé pour accéder à des API disponibles sur le Cloud ERDF en perdant l’accès local et la fréquence de la mesure de la consommation
• …

Entre les mariages de raisons et les errements de la domotique autour des bastions historiques, la smart home n’est malheureusement pas prête à s’élever au dessus de ses démons de non interopérabilité…

En 2016 il est dommage que le client / consommateur ne puisse utiliser ses données relatives à ses consommations qu’en passant uniquement par le site web de son fournisseur d’électricité à la rubrique « espace client ». On n’est plus à l’époque du minitel… La domotique qui peine à s’exprimer dans les foyers n’a pas besoin d’être bridée. Tout laisse à croire que l’on veut continuer à saboter la domotique en cultivant les prés carrés et autres domaines réservés…

Voici donc la tribune qu’Emmanuel François m’autorise à republier ici sur le blog.

Linky : Choix du protocole pour l’ERL (Equipement Radio Linky) – Un mauvais débat et un combat d’arrière garde déplacé à l’heure du numérique.

Alors que le Linky se veut être un relais pour les usagers pour plus de confort et d’efficience avec un fort enjeu social, un combat d’arrière garde est en train d’être livré par un groupe d’industriels qui veulent imposer leur protocole choisi il y a une dizaine d’années comme pilier de leur stratégie industrielle. Si les enjeux sont importants pour ces acteurs qui souhaiteraient conforter leur stratégie par un choix structurant les 20 à 30 années à venir, nous pouvons nous interroger sur l’intérêt côté usager. En effet, ces solutions ont été pensées alors que la révolution numérique n’existait pas et sont aujourd’hui totalement déplacées. Au delà du décalage technique et de la non adéquation aux usages qui veulent des solutions ouvertes et évolutives, la préconisation en cours viendrait figer un paysage avec à la clé un gâchis évident et des conséquences incalculables tant pour les mandataires que les mandatés.

Plus nous avançons vers un univers tout connecté, plus l’IoT est en train de remettre en cause violemment la stratégie de tous les grands industriels traditionnels fondée il y a une dizaine d’année autour d’un ou deux protocoles radio devant assurer la colonne vertébrale de leur offre intégrée. Tous sans exception ont pensé leur stratégie sur des schémas anciens consistant à bâtir une offre complète intégrant à la fois un écosystème matériel comportant des capteurs et actionneurs, un système de contrôle et de supervision et des services associés autour de webservices, le protocole devant être ainsi le trait d’union entre chaque niveau pour une offre homogène et intégrée. Dans certains cas le protocole radio choisi était propriétaire, type X2D, IO Home Control, Coronis, Z-Wave… dans d’autres cas un protocole standardisé était sélectionné comme Zig Bee, KNX ou plus tard EnOcean.

L’interopérabilité n’a pas toujours été le premier facteur d’intérêt. Ainsi pour Zig Bee, nous avons vu fleurir une cinquantaine de Zig Bee propriétaires avant que fin 2015 l’Alliance Zig Bee annonce une migration progressive vers Zig Bee 3.0 qui ne devrait être que partiellement effective fin d’année. Dans tous les cas, les industriels ont voulu maîtriser la couche applicative du protocole sélectionné. La présence de ces industriels au Board of Direction des différentes Alliance (Zig Bee, KNX, …) était la condition sine qua non à l’adoption du protocole. Fort de cette assurance, chacun a œuvré pour bâtir un écosystème autour de leur choix dosant l’ouverture au compte goutte. L’objectif étant de gagner le plus d’industriels périphériques peu ou non concurrents permettant de bâtir une offre globale homogène.

Au delà du choix du protocole, le jeu d’Alliance était ainsi l’enjeu majeur de chacun. Ainsi quand Nest a lancé son nouveau protocole Thread, les mêmes industriels se sont empressés d’y adhérer et pour certains d’être aussitôt membre du Board pour poursuivre la même stratégie. Mais plus nous avançons plus il semble que cette stratégie ait ses limites. L’arrivée de protocoles comme Blue Tooth Low Energy (BLE) issu du Consumer Market ou de LoRa viennent remettre en cause violemment ces stratégies. Le Smartphone est à ce titre l’élément déclencheur. En effet, BLE est embarqué dans le Smartphone et LoRa est de plus en plus porté par les opérateurs télécom. L’arrivée du LiFi poussé par les LEDs qui sera intégré dans le prochain Iphone 7 devrait également contribuer à déstabiliser encore un peu plus ces fragiles écosystèmes.

Face à ce constat, il est urgent de ne pas prendre une position structurante quelque soit la pression que pourrait faire tel ou tel industriel ou groupe d’industriels. A ce jour il n’y a qu’une certitude qui semble se dessiner. Le monde des objets connectés sera IP mais cela ne règle pas tout. Il est en fait absurde et inconcevable d’avoir de l’IP à tous les niveaux. Ainsi le capteur de température ou l’interrupteur n’ont pas besoin d’être IP. Ce qui importe avant tout ici c’est la flexibilité, la sécurité et la pérennité. Le sans fil et sans pile devient incontournable dans l’IoT et à cet égard est incompatible directement avec l’IP qui est trop énergivore. Il faut donc un vecteur intermédiaire. Un protocole comme EnOcean, standard international basé sur 868 MHz en Europe, répondrai parfaitement à cet impératif.

Par ailleurs, la fréquence utilisée devient de plus en plus un enjeu clé. En effet, si 2.4 GHz est une fréquence autorisée à l’échelle de la planète, elle devient de plus en plus encombrée et de facto perturbée malgré la possibilité de sélectionner différents sous canaux. Ainsi le Royaume Uni a du convertir récemment ses 2 M de compteurs de 2,4 GHz à 868 MHz pour résoudre ces problèmes de connectivité.

Ainsi plus nous progressons, moins le choix du protocole ne doit constituer un enjeu stratégique. A ce titre, la Smart Building Alliance a bien dissocié l’univers du Bâtiment Ready2services en 3 couches distinctes:

• La couche terrain constituée d’équipements communicant avec une couche supérieure.
• La couche infrastructure du Bâtiment décrite en zones interconnectées en IP et
• la couche cloud où circulent librement les données du bâtiment pour l’émergence de services.

Les pressions que des industriels pourraient encore faire pour promouvoir leur écosystème sont à ce titre déplacées voire dangereuses. Le monde de l’IoT évolue trop vite pour que des décisions structurantes sur des années voire dizaines d’année à l’échelle d’un pays puisse être prise.

La bataille qui se livre actuellement autour de l’ERL dans le LINKY pour implanter tel ou tel protocole est à ce titre totalement hors sujet et d’un autre âge. Je suis d’ailleurs prêt à parier que ces mêmes industriels qui poussent aujourd’hui une technologie seront les mêmes qui dans à peine 3 ans en pousseront une autre. Entre temps l’usager se sera vu équiper d’un compteur communicant avec lequel il ne pourra pas ou mal communiquer… et ce aux dépens du contribuable qui aura assumé l’investissement. Lorsque l’on parle de 35 M de compteurs communicants, il ne s’agit malheureusement pas d’un petit investissement. On n’est pas loin d’un scandale national!

Cas de mariages et un grand errement : Linky et la domotique

Cet article vous a été concocté par Abavala !!!

Hager est un grand nom parmi les équipements électriques. L’entreprise franco-allemande est également un acteur reconnu de la domotique notamment avec leur offre Domovea Tebis. Destiné aux installations neuves ou bénéficiant d’une importante rénovations, elle semble cibler une clientèle plutôt haut de gamme. L’idée d’une domotique dédiée à des habitations existantes pour M ToutLeMonde qui ne nécessiterait pas de travaux particuliers dans le logement a fait son chemin.  L’entreprise industrielle propose depuis 2 semaines en France une offre domotique qui lui ouvre le marché du marché des logements existants. Selon Hager, avec cette nouvelle offre baptisée Coviva, « votre maison se connecte à votre vie ». Compte rendu de ma visite chez Hager.

Une solution connectée et… sans Cloud

Alors que les autres marques appellement cela une box, Hager tient à préciser que sa nouvelle offre baptisée Coviva est articulée autour d’un « contrôleur« . Comme les autres solutions du marché pour la maison connectée il pourra se connecter à internet via Wi-Fi ou en ethernet. Le fait de dire « pourra se connecter à internet » est très important pour Hager et pour les clients de la solution. En effet, même si Coviva est une solution de Smart Home qui permet de surveiller à distance son domicile, il ne s’agit pas d’une solution basée sur le Cloud.

La solution Coviva clame haut et fort qu’elle n’est pas une nouvelle solution basée sur le Cloud. C’est assez rare de nos jours pour un système de Smart Home de ne pas dépendre d’un serveur externe. Il est donc important de souligner cette spécificité. Hager en fait un rassurant argument commercial. La connexion internet ne sera nécessaire que si vous souhaitez accéder à votre maison connectée depuis l’extérieur. A ce moment là, le serveur Hager sera mis à contribution pour guider votre connexion jusqu’à votre maison.

Le fonctionnement local de la solution Coviva se rencontre dans l’utilisation quotidienne de la solution. Quelques exemples?

• Vous êtes chez vous et sortez votre smartphone pour consulter le contrôleur? Le smartphone sait qu’il peut s’adresser à ce dernier via votre réseau local
• Vos différents relevés sont stockés en local sur le contrôleur
• Les prises de vues pour la levée de doutes sont stockés en local sur le contrôleur
• Le paramétrage de votre domotique est stocké en local sur le contrôleur
• Le paramétrage de votre domotique peut être modifié sans faire appel à une connexion internet
• …

La box est esthétiquement simple et neutre. Son coloris blanc, sa taille modeste et sa forme classique lui permettra de trouver place dans la plupart des intérieurs. Il n’y a pas d’excentricité de ce côté ni de surprises stylistiques. La seule folie semble être la petite ouverture dans la façade carrée qui intègre une LED de couleur permettant de proposer des alertes visuelles.

Vue de haut elle est en forme de « T ». Cela lui donne un petit air de cadre photo… sans photo. Dans le « pied » du cadre, une clé Wi-Fi peut y être insérée (en option) pour permettre à la box d’accéder à internet en Wi-Fi ou alternativement pour créer un réseau Wi-Fi ad-hoc pour s’y connecter avec un smartphone ou une tablette. Pratique! Le contrôleur domotique Coviva (178,5 x 156 x 48,4 cm) peut être posé sur une surface plane ou être fixé au mur.

L’application pour Smartphones et tablettes est dispo pour iOS et Android. Elle est sobre et plutôt bien pensée. Une webapp est également mis à disposition afin de pouvoir se connecter à son système Coviva depuis n’importe quel ordinateur.

Installé et mis en œuvre par un professionnel

Le client qui souhaite bénéficiez de la solution Coviva doit obligatoirement passer par un professionnel installateur. Ce n’est pas une question de difficulté d’installation. La solution Coviva est en effet bien plus simple à installer que bon nombre de solutions grand public. Hager a travaillé sur ce point afin que les installateurs puissent installer en un rien de temps des packs dans lesquels les différents périphériques sont pré-appairés avec le contrôleur.

Inutile d’espérer trouver cette solution dans une boutique quelconque. Hager continue à vendre ses produits avec la spécificité de distribution qui est la sienne. Historiquement les clients de Hager ne sont pas les particuliers mais les électriciens et les installateurs qu’il adresse via les distributeurs de matériel d’électricité.  L’expert qui saura vous conseiller et vous apporter les meilleures solutions pour votre projet domotique Coviva reste donc cette personne et non la marque. Concernant la domotique ce n’est peut être pas un choix absurde. Le professionnel partenaire de Hager fera toute l’installation domotique chez vous. Il prendra en charge l’installation des micro-mudules au paramétrage des règles si vous le souhaitez. Ceux qui souhaitent une installation lé en main sans pouvoir ni vouloir mettre les « mains dans le cambouis » en seront ravis.

Par la suite, le professionnel pourra intervenir à distance pour vous aider a créer de nouvelles règles. Il pourra également agir à distance afin de désactiver par exemple d’éventuels périphériques qui dysfonctionnement. Les installateurs auront la possibilité d’imaginer les services à proposer à leur clients. Sur son interface de gestion l’installateur pourra accéder de manière intuitive et centralisée à l’ensemble de ses installations clientes. Il accède à votre domotique uniquement si tel est votre souhait. Cette connexion chez vous ne sera bien évidemment possible que si vous lui accordez les droits de manière explicite.

Ces droits peuvent être révoqués à tout moment par exemple dès que la participation de l’installateur n’est plus requise. La gestion des droits permet également de créer des utilisateurs « classiques » qui auront accès à toute votre domotique mais sans pouvoir modifier son fonctionnement. Ils pourront personnaliser légèrement l’interface sur leur smartphone en affichant leurs périphériques favoris en premier.

Les 5 usages privilégiés

Le contrôleur Coviva permet de piloter, comme toute box digne de se nom, les différents équipements qui lui sont reliés.

Le premier d’entre eux est l’alarme. Reliez à la centrale Coviva une alarme Sepio (NF & A2P) et vous pourrez accéder à tous les périphériques de cette dernière : détecteurs d’ouvertures, détecteurs de fumées ou d’inondations, détecteurs de mouvements, sirènes,… Tous seront accessibles via l’application Coviva. Hager a profité de cette mise en relation de ses 2 produits afin de moderniser par la même occasion la gamme des alarmes Sepio. La sirène parle, sonne, éclaire et même aboie! Le détecteur de mouvements est maintenant un 2 en 1 et se voit complété par une caméra permettant de prendre des photos lors de la détection d’intrusion.

Le confort avec l’éclairage est le second poste à être adressé par Coviva. Il bénéficie pour se fondre dans le décors de tout nouveaux micro-modules permettant de les cacher derrière des interrupteurs. Ces interrupteurs peuvent être de style bouton poussoir ou bi-stables : leur mode de fonctionnement sera automatiquement identifié par le micro-module sans que l’installateur n’ait à effectuer des paramétrages particuliers. Concernant l’éclairage, les micro-modules gèrent la variation de lumière et les ampoules LED. Le neutre n’est pas nécessaire pour qu’ils puissent fonctionner.

Les ouvrants motorisés peuvent également faire appel aux micro-modules. Que ce soient pour les volets roulants, les portes de garage ou les portails, Coviva permet de les actionner en direct ou via des scénarii.

En quatrième position on retrouve la gestion du chauffage. Il n’y a pas de thermostat de proposé à ce stade. En ce qui concerne les radiateurs à eau chaude, ils seront « simplement » équipés d’une vanne thermostatique communicante. Les radiateurs électriques pourront être gérés via un module relié au fil pilote.

Enfin, des objets connectés sont également pris en charge par le contrôleur.  Le premier (et le seul à ce jour) à être compatible avec Coviva est la station météo Netatmo, Ce premier partenariat devrait s’enrichir au fil des opportunités. Pour prétendre à être intégré dans l’univers Coviva il faut montrer patte blanche c’est à dire qu’il faut que les fonctions gérées par l’objet connecté apporte un usage non couvert à ce jour par les périphériques de la marque.

Tous ces périphériques sont disponibles dans l’application pour être consultés et gérés. L’utilisateur peut également les utiliser à sa guise afin de créer des scénarii pour automatiser les interactions souhaitées.  Dans la création d’une règle on peut apporter une certaine complexité dans le déclenchement horaire ou événementiel. Les critères déclenchant des scénarii pourront être multiples et combinées par des OU. Le ET est prévu dans un second temps. Un scénarii peut déclencher plusieurs actions. Ah oui, je parle de scénarii mais dans le jargon Hager qu’il faut connaître, une programmation Coviva est appelé un « covigram« …

De multiples périphériques sans fils

Hager a choisi de doter Coviva d’un protocole de communication qu’il connaît et maîtrise depuis très longtemps. Il s’agit d’un protocole radio sans fil qui n’est par contre pas du tout utilisé par les box domotiques grand public du marché. Ce protocole existe également dans une version filaire très prisée des installateurs de domotique. Vous l’aurez peut être reconnu, il s’agit du KNX radio un protocole domotique sans fil (868 MHz).

Malgré le fait qu’il ne soit pas très rependu chez les particuliers, avec le KNX sans fils, l’industriel a tout de même pensé à l’interopérabilité de la domotique. Les périphériques KNX radio des autres fabricants pourront sans soucis être utilisés avec ce contrôleur. C’est la force de la certification KNX par rapport à d’autres protocoles. Le contrôleur peut gérer jusqu’à 40 périphériques sans fils.

Sur l’arrière de la box, un port USB permet d’étendre les fonctionnalités du contrôleur en utilisant par exemple des dongles lui permettant de parler d’autres langages domotiques. Aucun autre protocole domotique n’est annoncé à ce jour. Hager se laisse le temps de la réflexion avant d’utiliser éventuellement cette porte ouverte à l’ouverture domotique.

Conclusion

Cette nouvelle offre permet à Hager de proposer une gamme homogène de solutions domotiques qui pourra s’améliorer dans le temps. Coviva permet à l’industriel de proposer une domotique simple à installer et facile à paramétrer. Dédiée aux logements existants le côté sans fils permet de ne pas effectuer de travaux pour remettre en état le logement après l’installation de la domotique. L’utilisation du KNX radio permet à Hager d’offrir ses compétences avec ce protocole domotique qu’il maîtrise tout en permettant aux clients de la solution de puiser dans son catalogue des produits KNX radio existants mais également dans le catalogue des confrères qui proposent également ce protocole.

Avec Coviva, Hager se positionne dans un marché qui lui échappait jusqu’alors : celui des logements existants. Hager compte bien ainsi prendre cette part du gâteau de la Smart Home laissée principalement aux nouveaux arrivants proposant des solutions sans fils. Pour tenter de s’imposer dans se secteur concurrentiel, qui demande toujours à décoller vraiment, Hager fait appel à ses clients historiques, les installateurs,. Ces derniers trouveront une solution à proposer à leur tour à leurs propres clients, les particuliers. Ils bénéficieront alors d’une solution domotique qui sur le papier se veut être facile à utiliser, ultra rapide à installer et souple à maintenir. Hager avance qu’il s’agit là « d’une nouvelle opportunité de business pour les professionnels ».

Côté prix, la box Coviva sera proposée seule au tarif  349€ HT. Elle ne sera pas mise en avant de cette manière car Coviva sera plutôt proposée sous la forme de pack thématiques. Le pack Coviva Sécurité avec l’alarme Sepio sera proposé à 1 199 € HT. Le pack Coviva Confort permettant le pilotage du chauffage eau chaude sera moins onéreux en étant disponible au tarif de 639 € HT. La solution est commercialisée via les distributeurs de matériel électrique auprès des installateurs Hager. La solution est proposée depuis fin 2015 en Italie et depuis 2 semaines en France. Les autres pays d’Europe devraient suivre par la suite même si aucun calendrier n’est annoncé.

Autre nouveauté de taille pour le groupe, la communication va s’adresser directement aux clients finaux. La marque constate que l’installateur n’est pas le seul prescripteur de domotique résidentielle et souhaite donc communiquer auprès du grand public ce qu’elle ne faisait pas jusqu’à maintenant. La première action est la vidéo ci après:

Hager Coviva, la Smart Home se rénove sans fil et sans Cloud!

Cet article vous a été concocté par Abavala !!!

Le Blog Abavala vous propose un dossier consacrés à Xee, un objet connecté dédié à l’automobile. Ce dossier est articulé en 3 actes. Il a démarré avec Christophe de SmartOme, un bureau d’études et d’intégration domotique en région centre, qui vous à proposé le test du Xee. Par la suite GSimon, un utilisateur de la box Eedomus que vous pourrez croiser sur le Forum de la marque, vous a présenté un tutoriel consacré au Xee et à son intégration dans la box domotique Edomus afin d’illustrer comment la voiture et la maison peuvent travailler ensemble. Enfin, il est temps qu’EnR37 rentre en scène en reprennant sa planche à pixels afin de proposer les icônes afférentes au produit.

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En guise de conclusion du dossier consacré à la solution Xee, Enr37 nous propose aujourd’hui quelques icônes liées à l’utilisation de ce produit conjointement avec la domotique. Il revient aux commandes de la Bibliothèque d’Icônes pour notre plus grand plaisir. Au menu du jour on retrouvera donc tout un ensemble d’icônes concernant les marques de voitures et les éléments qui peuvent être pris en charge par ce petit boitier XeeConnect. Tout ce beau petit monde pourra ainsi figurer en bonne place au sein de votre tableau de bord domotico-automobile. Nous voici encore une fois face à une belle série pour personnaliser la box eedomus et/ou eedomus+. Merci Enr37 de nous aider à parfaire encore une fois la personnalisation des interfaces de notre Smart Home… et de notre Smart Car!

Voici ce que vous pourrez trouver cette fois-ci dans les allées « Eedomus» de la bibliothèque d’icônes:

Pièces :

• Alpha Roméo
• Audi
• BMW
• Chevrolet
• Citroën
• Fiat
• Ford
• Honda
• Hyundai
• Kia
• Lancia
• Land Rover
• Lexus
• Mazda
• Mercedes
• Mitsubishi
• Nissan
• Opel
• Peugeot
• Porsche
• Renault
• Seat
• Skoda
• Toyota
• Volkswagen
• Volvo

Fonctionnalités :

• Xee
• Anti-brouillards arrière (ON / OFF)
• Anti-brouillards avant (ON / OFF)
• Batterie
• Carburant
• Ceinture (ON / OFF)
• Clignotants
• Clignotant droit
• Clignotant gauche
• Codes (ON / OFF)
• Essuie Glace (intermittent / lent / off / rapide)
• Kilométrage
• Moteur (allumé / éteint)
• Phares (ON / OFF)
• Régime
• Veilleuses (ON / OFF)
• Voiture (déverrouillée / verrouillée)
• Warnings (ON / OFF)

Et comme d’habitude, faites-en bon usage!

Test de la solution Xee – Bibliothèque d’icônes : Série 23

Cet article vous a été concocté par Abavala !!!

La startup grenobloise Idosens propose un objet connecté basé sur une technologie encore rare de nos jours mais avec laquelle il va falloir commencer à faire connaissance. Il y a quelques jours, je vous ai présenté le premier objet connecté en Sigfox : le détecteur de fumée Smockeo. Idosens est quant à lui le premier objet connecté qui exploite le réseau de communication concurrent: LoRa. Idosens est un système permettant de surveiller des pièces ou des lieux éloignés sans faire appel à une connexion Internet. Il se destine particulièrement bien aux caves, aux garages, aux abris de jardins, aux remises et autres dépendances…

La promesse du produit est toute simple:

Idosens est une start-up qui s’appuie sur la technologie LoRa pour concevoir des objets à installer dans les lieux où le wifi est inopérant. Les objets qui vous sont chers sont également à l’extérieur de votre maison. Nous vous connectons à eux. Ce concept, que nous avons appelé Extended Home permet de nous relier aux caves, garages, dépendances, commerces, hangars,.. sans se soucier de paramétrage d’une connexion et de l’autonomie du produit.

Idosens souhaite ainsi offrir à ses utilisateurs d’avantage de liberté, de simplicité et de tranquillité.

Idosens est ultra simple à installer…

Le produit est très simple d’installation. Dans la boite vous trouverez tout ce qu’il faut pour l’installer en moins de 5 minutes. Cette promesse n’est pas une promesse en l’air car après l’avoir déballé, aucun paramétrage ni association n’est nécessaire. Les différents modules sont déjà reconnus entre eux à l’usine. Pas besoin de paramétrages Wi-Fi non plus. Idosens est autonome également de ce point de vue là.

Le système Idosens est constitué d’une base, d’un capteur, d’un aimant et d’une télécommande.

La base permet d’afficher les informations à destination des résidents. Elle affiche l’état de l’ouverture à surveiller ainsi que la température des lieux et la luminosité. Elle se poser sur une surface plane, se branche sur le secteur et… c’est tout. Elle ait appel à une alimentation de type USB.

Le capteur est un carré blanc alimenté par 2 piles LR6 (durée 1 an) qui doit être fixé au mur ou sur la porte qu’Idosens doit surveiller. Les chevilles ou doubles faces sont fournis pour les fixations! Son compagnon, l’aimant sera à installer à proximité. L’aimant et le capteur peuvent être vissés ou bien collés sur leur supports verticaux (mur et porte). Contrairement aux contacteurs de portes que l’on a l’habitude de poser, les 2 modules peuvent être éloignés l’un de l’autre de 10 cm ce qui est énorme. L’aimant peut être positionné de n’importe quel côté du capteur.

Plus le capteur et l’aimant sont éloignés, plus le capteur peut-être perturbé par une vibration importante ou un champ électro-magnétique. Ce dernier peut être causé par une installation électrique trop proche, un moteur électrique (machinerie d’ascenseur, tableaux électriques)…  Il est recommandé de faire attention concernant l’endroit où il est installé et si possible d’identifier de potentielles sources d’interférences et de l’éloigner du capteur.

La technologie radio utilisée traverse sans problèmes les murs en béton et en maçonnerie traditionnelle. Par contre, les structures métalliques perturbent énormément le passage des ondes radios de toute nature. Vous pourrez rencontrer des difficultés de connexion si le capteur (ou la base) sont placés près de grandes structures métalliques. Le système ne conviendra pas si le lieu à surveillée est entièrement métallique: abri de jardin en tôle acier ou autre bâtiment métallique…

Un système de surveillance à la base

La base affiche l’état de la porte (ouverte/fermée), la température et la luminosité de la pièce où se trouve le capteur. Elle affiche également des informations concernant la bonne connexion au capteur. Elle informe sur l’état des piles du capteur et de la télécommande.

La base permet de visualiser via des pictogrammes l’état de l’ouverture. Elle est également équipée d’un d’une alarme sonore et lumineuse. Elle est paramétrable selon 3 modes: Carillon, Alarme, Muet et OFF.

• Le mode Alarme diffuse une alerte sonore et lumineuse à l’ouverture de la porte. Les alertes sont continues jusqu’à un appui sur la base ou l’appui sur la télécommande pour passer en mode OFF. Ce mode déclenche des notifications ou des SMS à destination du smartphone.
• Le mode Carillon émet un signal sonore bref et ponctuel à l’ouverture de la porte.
• Le mode Muet se contente de faire remonter l’information visuelle sur la base.
• Le mode OFF simule un arrêt complet du produit. La base affiche une icone spécifique. Quand la base est sur OFF, les informations sont quand même transmises à l’application smartphone.

Le volume des alertes sonores est réglable au dos de la base.

Un smartphone non indispensable

Le Smartphone n’est pas du tout nécessaire. La base suffit. La brancher sur le secteur fait qu’elle affiche à la maison toutes les informations envoyées par le capteur. Il faut cependant savoir que la base n’émet que des alarmes intrusion. Seul le smartphone est capable de recevoir les alarmes de température et de luminosité. Si vous souhaitez bénéficier de ce genre d’alertes alors oui un smartphone est nécessaire (iOS et Android). Il n’y a pas  encore de webapp ni d’API.

Après avoir installé l’application elle demande à avoir accès à l’appareil photo afin de vous permettre de flasher le QR Code qui se situe au dos de la base. La base ainsi reconnue, on peut alors à toutes les informations du système Idosens installé.

L’application pour Smartphones ne fait que recevoir les données du capteur en utilisant la base comme passerelle. Via votre smartphone vous ne pourrez pas interagir ni régler la base. Les informations circulent en sens unique: télécommande => capteur => base => cloud => smartphone. On pourra considérer que cela est un gage de sécurité. En effet, le système ne peut être désactivé qu’en appuyant physiquement sur les boutons de la base (changement de mode) ou en la débranchant. Le seul moyen de le désactiver à distance est d’utiliser la télécommande fournie pour peu sue l’on soit proche du capteur. Il n’y aucun autre moyen de le désactiver à distance.

On peut clairement considérer que les alarmes de la base et celles de l’application sont totalement indépendantes. Les 2 écrans (la base et le smartphone) peuvent afficher les relevés du capteur:

• l’état de la porte (ouverte/fermée)
• la température de la pièce
• la luminosité de la pièce

Sur l’application on peut définir des alarmes pour chacune des données relevées. On peut leur appliquer des seuils haut et bas. On peut gérer les alertes en fonction de plages horaires. La remontée d’alertes peut prendre la forme d’une notification ou d’un SMS.

La facilité d’utilisation est rendue possible par le fait que la base est associée en usine à un seul et unique capteur. Pour l’instant une base ne peut discuter qu’avec un seul capteur et une seule télécommande. Il n’est pas possible de rajouter des capteurs à la base. La limitation peut être levée en achetant plusieurs Idosens et en utilisant un smartphone. En effet, l’application supporte plusieurs capteurs simultanément. Le fait de pouvoir leur donner un nom personnalisé fait que vous retrouverez les capteurs sans soucis.

L’application vous permet d’afficher les informations relatives à votre produit: état de la base, abonnement restant, etc…

Un abonnement lié à l’utilisation du Smartphone

Lors de l’achat le produit est accompagné d’un abonnement pré-payé de 2 ans. Il est associé à la puce GSM équipant Idosens. A l’issu des 2 ans, vous aurez la possibilité de souscrire un abonnement pour environ 10€/an, auprès d’Idosens qui reste l’unique gestionnaire des abonnements. Ce nouvel abonnement vous permet de continuer à profiter des fonctionnalités liées au smartphone.

Si l’utilisation du smartphone n’est pas requise, sachez que même sans abonnement, Idosens sera toujours fonctionnel mais uniquement entre la base et le capteur. En effet cet abonnement permet à la base d’envoyer les informations du capteur sur les serveurs sécurisés, via une connexion GSM. Ce sont ces serveurs qui permettent au smartphone de récupérer les informations à son tour.

Concernant la couverture GSM, le fabricant se veut rassurant. Idosens travaille avec un opérateur et peut faire du « Roaming », une fonctionnalité qui permet à la base d’emprunter automatiquement le meilleur réseau disponible que ce soit un réseau Bouygues, Orange ou SFR.

Il est important de noter qu’en cas de coupure de courant, la base ne peut plus recevoir ni émettre de message. Plus aucune alerte ne peut vous être remontée. Et comme la base fait office de passerelle vers les serveurs et votre smartphone, on peut dire que le système est alors inopérant… Le fabricant confirme que l’on peut utiliser une batterie de type recharge nomade pour smartphones afin de contourner ce souci. En cas de panne de courant, l’écran e-ink de la base pourra vous jouer des tours. La technologie utilisée fait que l’image est affichée même lorsque l’appareil n’est pas alimenté. En passant devant vous pourriez croire qu’il est opérationnel alors qu’il est peut être débranché par erreur…

Un réseau LoRa plein de promesses

Le capteur et la base communiquent par le nouveau protocole de communication LoRa. qui signifie « Longue Range » ou « Longue Distance » en français. Il s’agit d’une communication sans fils par ondes radios. Tout comme le Wi-Fi ou le bluetooth, il utilise la fréquence de 2,4Ghz. Il est indiqué que la principale différence avec ses collègues est que le LoRa se situe au niveau de la méthode d’encryptage/décryptage des données, qui permet à l’appareil récepteur de comprendre un message, même s’il est très altéré. Le LoRa a ainsi d’excellentes performances en terme de portée et de consommation électrique.

En ce qui concerne Idosens, le système utilise LoRa de façon propriétaire. Il ne faut donc pas s’attendre à ce que ce produit soit compatible avec les réseaux de télécommunication LoRa qui peuvent être proposés par des opérateurs pour l’Internet des Objets.

Concernant la porté du signal Idosens annonce :

La portée précisée dans la description du produit est une moyenne, et concerne la distance entre le capteur et la base. Selon l’environnement d’installation du produit, la portée peut être légèrement plus faible ou bien plus grande. Pour une installation du capteur dans une cave d’immeuble, à l’aplomb de l’appartement où est branchée la base, nos essais ont donné de très bon résultats avec 5 étages de différences.

En semi-urbain (un quartier résidentiel par exemple, avec des maisons voisines, des garages, des arbres), vous pouvez estimer que la capteur fonctionnera jusqu’à une centaine de mètres. Si il n’y aucun obstacle entre la base (branchée près d’une fenêtre par exemple) et le capteur, la portée peut rapidement monter. Nous avons fait des essais depuis le haut d’une montagne: le capteur fonctionnait toujours à 15 kms en champ libre !

J’ai installé ce système entre l’appartement et la cave. Le capteur surveillait la cave (au -1) et la base notifiait les allées venues (au 3ème). La technologie fonctionnait parfaitement même si elle devait parcourir 4 niveaux. Ces 4 étages n’ont jamais fait faiblir la solution. Chapeau!

Conclusion

Idosens n’est pas un moyen de dissuasion en cas d’effraction. L’alarme sonne mais uniquement sur la base et sur votre smartphone.  Il faut considérer Idosens comme un dispositif d’information qui vous remonte à distance la connaissance qu’une porte a été ouverte.

Ce système est particulièrement étudié pour cibler le grand public. Aucune installation, aucune travaux, aucun branchement électrique, aucune manipulation pour associer des périphériques avec une base. Ce système offre une facilité d’installation et d’utilisation déconcertante.

Il n’y a rien à paramétrer et elle s’offre même le luxe de ne pas dépendre d’un smartphone. C’est presque même l’inverse: l’utilisation d’un smartphone devient une option tarifée par un abonnement annuel. A l’achat, le système et 2 ans d’abonnements sont proposés au tarif de 220€.

La solution trouverait des bénéfices à proposer des capteurs additionnels sur une même base. Une autre limitation peut être plus facile à surmonter concerne ouverture de cette solution afin de l’intégrer à un système domotique local. Les systèmes de Smart home ont souvent besoin d’extensions qui se heurtent à des problématiques de distances ou de portée du signal. A titre personnel, pour la surveillance de ma cave ce système serait une superbe solution si l’hygrométrie pouvait être rajoutée aux fonctionnalités couvertes.

La porté du signal est terriblement efficace. Lors des tests, les 4 étages n’ont jamais été un problème. Le LoRa se montre adapté à cette configuration. A l’utilisation on note cependant un délai, une certaine petite latence entre le moment où la porte set ouverte et où sonne l’alarme. Ce petit délai ne semble pas dépendre de la distance entre la capteur et la base comme le montre la vidéo que je vous propose en conclusion de ce test. Comme vous verrez à la fin la notification fonctionne très bien!

Test d’Idosens: surveillance longue portée et pionnier du LoRa

Cet article vous a été concocté par Abavala !!!

A l’occasion de la Maker Faire 2016 qui s’est tenu le weekend dernier à la Porte de Versailles à Paris, j’ai pu me rendre compte à quel point certains travaux présentés étaient passionnants. On n’est pas tous doués dans les différents domaines exposés. On n’est pas tous concernés par les réalisations proposées. Une chose qui est sûre c’est que l’on ne peut que constater que la passion, la patience, la persévérance permettent à des individus de sortir de l’ombre et de proposer des réalisations surprenantes! Chapeau les artistes! Parmi les réalisations dans la thématique du blog j’ai eu le plaisir de rencontrer Gladys un assistant virtuel pour votre domotique.

Gladys est un projet Open Source. Il s’agit d’un assistant domotique. Il nécessite relativement peu de ressources car il tourne sur un « simple » Raspberry Pi. A quoi peut donc bien servir un tel outil? Si le rêve d’avoir un assistant intelligent à la maison qui soit similaire au fameux « Jarvis » du film Iron Man, Gladys est un candidat à étudier. Gladys a été réalisée par son concepteur pour répondre à ce besoin.

A ce jour Gladys ne répond pas à des ordres donnés à la voix. Ce n’est pas sur ce terrain qu’il a été pensé. L’idée du projet est de proposer un assistant basé sur l’anticipation de vos besoins. Une belle promesse! Pour tenter de se rapprocher de ce but, Gladys continue à évoluer depuis sa naissance en 2013. Il poursuit sa mue en se basant sur des algorithmes d’apprentissage. Le fameux « machine learning » a un adepte de plus.

Le rôle de Gladys est aussi de vous faciliter votre quotidien en fonction de votre mode de vie. Connectez cet assistant à votre emploi du temps par exemple. Vos rendez-vous, votre agenda peuvent par exemple lui permettre de vous réveiller au bon moment, en vous prévenant des difficultés de trafic et de météo que vous pourriez rencontrer sur la route. Vous pouvez commencer à vous étirer, Gladys a déjà commandée à la cafetière qui est sur une prise commandée  de préparer votre dose de caféine matinale.

Et que fait Gladys de cette identification de vos moindres désirs? L’assistant commande votre domotique par exemple. Il peut envoyer des requêtes vers une box domotique. Il peut également envoyer des ordres à des périphériques Wi-Fi telles que les prises Belkin Wemo pour gérer des appareils électriques de votre logement. Il peut ainsi piloter lampes, musique, cafetières….

On le voit certaines des interactions font doublon avec une box domotique si vous en avez déjà une à la maison. Si vous n’en avez pas encore, sachez que Gladys  a l’ambition d’être une centrale domotique qui apprend de vos besoins et qui tente d’anticiper vos besoins. Une belle aventure qui est portée par son concepteur, Pierre-Gilles Leymarie, mais également par une communauté qui est force de proposition et qui peut proposer des add-on permettant d’étendre les possibilités du système.

Gladys est disponible en téléchargement gratuit. Le programme développeur permet à tous de créer des applications, de les partager ensuite avec le reste des utilisateurs.

Si vous souhaitez en savoir un peu plus concernant Gladys, cous trouverez plus d’informations sur le site du projet à l’adresse suivante: gladysproject.com

Pour faire connaissance avec Gladys j’ai demandé à son concepteur, Pierre-Gilles Leymarie, de nous en faire une présentation. Gladys c’est à toi:

Gladys, un assistant domotique Open Source sur Raspberry Pi

Cet article vous a été concocté par Abavala !!!

A la Maker Faire qui s’est tenu le weekend dernier, c’était l’occasion de rencontré des personnes passionnées et passionnantes autour de leurs réalisations. Parmi ces rencontres il y a celle faite avec les membres de l’équipe du blog Domotique-Info. Cette équipe présentait un petit objet qui ravira bon nombre de personnes qui, comme eux, cherchent à rendre leur maison plus connectée et plus communicante. La Smart Home a besoin de capteurs spécialisés pour pouvoir enchaîner des actions adaptées. Lorsque des électroniciens de talent rencontrent de doués informaticiens on n’est pas à l’abri de voir arriver des petites bijoux d’ingéniosité pratique comme ce petit SBS.

Pour le commun des mortels, la solution proposée par les équipes de Domotique-Info sous l’impulsion d’un de ses membres, Nicolas Fovet, n’est qu’une carte électronique. C’est vrai. Inutile de renier cette caractéristique bien au contraire… Mais on se rend rapidement compte que le SBS est tout de même un peu plus que cela. Même si on est complètement ignorant en électronique, la Smart Board Sensors devrait pouvoir vous intéresser. Il a été conçu pour que les plus geeks d’entre vous puissent s’éclater mais également pour que les moins férus puissent la mettre en oeuvre de manière très confortable.

Le SBS est une donc une carte électronique qui permet d’accueillir toute une foule de capteurs divers et variés. Les bidouilleurs seront ravis de savoir que ces capteurs compatibles se retrouvent dans des marques très répandues dans ce domaine telles que: Grove, Mikroe, ou encore Gadgeteer.  Si ces noms ne vous disent rien pas de panique. Les fonctions que remplissent les différents capteurs de ses familles sont énormes. Elle peut également discuter avec n’importe quelle sonde analogique.

On retrouve parmi les capteurs les composants nécessaires pour les besoins suivants :

• Météo :
  • capteurs de température,
  • capteurs de pression,
  • capteurs d’hygrométrie,
  • détecteurs d’orages,
  • capteurs d’UV,
  • capteurs de qualité de l’air,
  • capteurs d’intensité lumineuse,
  • détecteurs de pluie,…
• Eau :
  • sondes de PH,
  • détecteurs de niveau,
  • détecteurs d’inondations,…
• Santé
  • oxymètre,
  • qualité de l’air,…
• Lecteurs :
  • lecteurs RFID,
  • lecteurs NFC,…
• Surveillance :
  • capteurs de mouvements,
  • caméras,
  • capteurs sonores,
  • télémètres à ultrasons,
  • capteurs GPS,
  • accéléromètres,
  • détecteurs de vibrations,
  • capteur de Gaz,
  • capteur de monoxyde de carbone,
  • capteur de proximité,
  • consommation électrique,
  • compteur d’impulsions,
  • capteurs de qualité de l’aire,
  • capteurs de poussières
• Interfaces :
  • USB,
  • Ethernet,
  • EnOcean,
  • Xbee,
  • LoRa,
  • Bluetooth,
  • Infra rouge,
  • GSM…
• Interactions:
  • écrans Oled,
  • LED,
  • boutons,
  • relais,
  • commande de moteurs pas à pas,
  • buzzers,
  • commandes tactiles,
  • haut parleur,
  • capteur d’empruntes digitales,…
• …

A la lecture des cette courte liste je suis sûr que des fonctions utiles à votre domotique sont apparues comme pouvant être réalisables voire que des besoins nouveaux ont émergés. Bon, même si tous ces périphériques ne seront pas compatibles dès le lancement (il faut un peu de temps pour développer les interfaces avec TOUS ces acteurs et le SBS), les possibilités sont faramineuses.

La diversité des capteurs est un vrai bonheur pour tous les bidouilleurs mais également tous ceux qui ont de vrais besoins qu’aucun périphérique du marché ne peut prendre en charge. En effet c’est vraiment cela la philosophie du produit: permettre à quiconque de créer facilement son capteur connecté.

Le Smart Board Sensors a comme but de rendre n’importe quelle sonde ou capteur… connecté. Pour la partie logique c’est un Arduino Mini Pro qui prend en charge l’implémentation des drivers de chaque capteur. Il pourra être alimenté sur bornier en 6 à 16V ou via USB 5V (MicroUSB), On pourra donc lui apporter l’énergie nécessaire à son bon fonctionnement via des cellules photovoltaïques par exemple.

La compatibilité entre tous ces capteurs quelque soit les types de fonctions assurées sera respectée. On n’est plus au niveau du câblage électronique ni des soudures de composants. Ces capteurs se branchent sur la carte SBS en utilisant les connecteurs adaptés disponibles. Ah oui, en fonction des technologies de capteurs il est possible d’utiliser une carte SBS et de l’utiliser pour y brancher plusieurs capteurs. On pourra alors avoir un SBS doté de tous les capteurs nécessaires pour en faire une station météo…

Avoir finalement un objet multi capteur assemblé par vos soins c’est bien. S’il est connecté c’est mieux. Le SBS embarque tout ce qu’il faut pour qu’il puisse, via le Wi-Fi de votre maison, communiquer ces relevés à votre installation domotique. Le Smart Board Sensors se comporte donc comme un tout petit serveur IP proposant des pages Web de configuration mais également un affichage direct du résultat de votre sonde.

Si vous préférez recevoir les données relevées directement en Radio sur votre système domotique il vous « suffira » de lui ajouter le composant d’extension 433 ou EnOcean.

En branchant la première fois le SBS vous aurez la possibilité de l’intégrer dans votre réseau Wi-Fi. Cela se fait tout simplement via votre smartphone iOS ou Android pour lesquels une application sera disponible.

Le SBS propose également un petit serveur web pour accéder à la configuration du système mais également pour proposer les relevés au format JSON un format d’échanges de données que bon nombre de box systèmes domotiques comprennent aujourd’hui (Eedomus, Fibaro, Jeedom…). L’application Imperihome propose également une compatibilité avec le SBS!

Rien de mieux qu’une présentation vidéo de SBS par son papa passionné et passionnant:

SBS est une solution d’assemblage de composants électroniques qui ne fait pas appel au fer à souder. Concernant la partie logicielle, pour peu qu’un firmware existe prenant en compte les capteurs qu’il vous faut, vous n’aurez aucune développent informatique non plus. Les composants logiciels nécessaire à la carte SBS pour interagir avec un capteur est à votre main si vous le souhaitez car cette partie sera en Open Source.

Si vous n’êtes pas un développeur pas de soucis. Là encore la simplicité de mise en oeuvre à été pensée. En utilisant l’application pour smartphones on accède à une liste de configurations possibles du SBS avec des capteurs. On peut voir cela comme un store de configurations du SBS. Il suffit de choisir la bonne et le logiciel correspondant (le firmware) est téléchargé sur le SBS. C’est aussi simple que ça.

Le tarif des ce petit objet à tout faire? Au lancement il sera de 49.90€. Un prix préférentiel attend cependant les 50 premiers… Il sera disponible dès ce lundi 9 mai 2016 exclusivement sur le site du blog Domotique-Info qui met en place pour l’occasion une boutique pour pouvoir passer commande. Quand aux capteurs, ils seront disponibles dans toutes les boutiques en ligne de matériel électronique vendant les marques Grove, Mikroe, ou encore Gadgeteer.

La liste des capteurs compatibles (c’est à dire pour lesquels un firmware a été développé et est disponible sur le store) est disponible sur le site de Domotique-info. Elle est amenée à s’étoffer régulièrement par les développements de l’équipe mais également par les développements de la communauté que je suis sûr ne va pas tarder à s’étoffer autour d’elle.

Cette petite carte est très prometteuse. L’équipe qui est derrière a fait du bon boulot en concevant l’électronique et en facilitant la mise en oeuvre. J’ai vraiment hâte de pouvoir la tester.

Pour terminer cette présentation je vous propose de revenir à la Maker Faire 2016 et que Nicolas Fovet nous présente un cas d’utilisation possible de la solution SBS : un système d’arrosage avec une cuve et une pompe.

Avec le SBS, fabriquer son multi capteur connecté personnalisé est à portée de main

Cet article vous a été concocté par Abavala !!!

Le salon du CES qui se déroule tous les ans en janvier est l’occasion pour bon nombre d’entreprises ou de startup de tenter de faire le buzz en dévoilant leurs nouveautés. La jeune startup française Fenotek était de celles là en dévoilant à Las Vegas en janvier 2016 leur prototype de majordome connecté nommé Hi). Il s’agit d’un portier connecté qui fait un peu plus pour les résidents de la maison. Hi) de Fenotek n’est pas resté au stade de prototype. Il fait aujourd’hui son entrée dans ce secteur déjà très concurrentiel.

Cet objet connecté joue son rôle classique de portier. A la fois sonnette, et visiophone, il pourra vous aider à ne pas louper le passage d’un visiteur alors que vous êtes absent de chez vous. Connecté en Wifi ou en 3G+, et doté d’une caméra haute définition, il permet d’entamer une communication à la voix bidirectionnelle tout en vous proposant la vidéo entre la rue et la maison ou bien entre l’interphone et votre smartphone à distance. Si tous les membres de la famille sont occupés et ne peuvent répondre à un visiteur, celui-ci peut laisser un message. Il permet d’interagir avec une gâche électrique pour l’ouverture de la porte ou du portail ainsi que pour l’éclairage.

Hi) fonctionne avec un seul administrateur qui a le privilège de pouvoir envoyer des invitations à d’autres membres de la famille (jusqu’à 3 autres membres + 1 administrateur). Quand un visiteur sonne toute la famille est informé sur leurs différents appareils (smartphone ou tablette) le premier qui décroche l’appel peut voir et parler au visiteur, même si personne n’est physiquement à la maison. Il existe un mode « Ne pas déranger » si vous n’êtes pas disponible.

Hi) fait un peu plus que ses confrères. Il intègre plusieurs fonctionnalités qui sont résumées avec humour dans la vidéo ci-dessous:

Hi) est également équipé d’un système de détection de mouvement. Détectant une présence, il vous en fera part en vous envoyant une notification sur votre smartphone par exemple. Vous aurez alors la possibilité de vous connecter sur le portier et, en prenant le contrôle de la caméra, vous pourrez effectuer une levée de doutes avec votre smartphone (iOs & Android). Le cas échéant vous pourrez faire retentir une alarme embarquée dans le portier afin de faire fuir la personne mal intentionnée.

Son côté majordome il le doit notamment au fait qu’il est capable d’identifier, grâce au smartphone, l’arrivée au seuil de la maison des membres du cercle restreint pouvant accéder à la maison. Pour rassurer les parents anxieux, un envoi d’une notification dès qu’un des enfants est rentré à la maison est également de la partie.

Une fois reconnus et identifiés (i-beacon Bluetooth), le majordome pourra aussi déclencher des actions prédéfinies depuis l’application: ouverture de la porte ou encore allumage d’une lumière. Le dispositif permet de piloter des fonctions annexes en mettant à disposition 2 contacts secs vous donnant la possibilité de les brancher aux systèmes que vous souhaitez. 

Pour accueillir aux mieux vos invités, lors de la configuration du système, vous pourrez indiquez le nom à afficher sur l’écran eInk du dispositif. Vous pourrez également personnaliser l’appareil en choisissant la couleur de LEDs à utiliser. Vous pourrez par exemple l’assortir à la façade de votre maison… Hi) est aussi équipé d’un scanner de QR Code pour recevoir vos amis ou vos invités AirB&B. Le QR Code reconnu pourra déclencher l’ouverture de la porte si tel est votre désir.

Pour toutes ces allées et venues, Hi) garde la trace de toute activité devant votre porte d’entrée. Vous pourrez également accéder à un historique de vos visites. Les vidéos peuvent être enregistrées sur le Cloud pour un usage ultérieur (option payante à 5$ par mois ou $50 par ans). Elles y seront conservées pendant une semaine. Vous pouvez télécharger les vidéo sur votre smartphone pour les sauvegarder. Les vidéos peuvent provenir de visiteurs, des détecteurs de mouvement ou des prises de vues enregistrées manuellement.

Si un individu malveillant souhaitait kidnapper votre majordome, sachez enfin que Hi) possède quelques fonctionnalités anti-vol. Si quelqu’un le maltraite, une alarme sonore et visuelle sera déclenchée. Elle continuera à sonner aussi longtemps que la batterie tampon est chargée. Par la suite tout dispositif déclaré comme étant volé auprès de Fenotek ne sera pas utilisable.

Cet objet connecté a choisi de se parer d’un look soigné et différent des portiers classiques. Il a été conçu pour pouvoir être branché et installé sur l’alimentation classique du portier qu’il viendrait remplacer. Sobre en énergie, il peut également puiser son électricité via un panneau photovoltaïque.

Initialent prévu pour être proposé via une campagne de financement participatif annoncée pour février 2016, cette dernière est retardée. Si l’objet et les services associés vous intéressent, vous pouvez embaucher Hi) dès à présent. Les plus rapides d’entre vous pourrons le recruter au tarif de 249 $ via la campagne de financement participatif sur Indiegogo qui a démarré aujourd’hui. Par la suite ce majordome connecté sera disponible au tarif de 399 $. La livraison du produit devrait être faite pour le mois d’octobre.

Avec tous ces arguments Hi) est un produit prometteur mais le secteur des portiers connectés est déjà très concurrentiel. En proposant ce produit sous l’appellation « Majordome », Fenotek indique clairement que l’on peut en attendre un peu plus de cet objet que sur ceux de la concurrence. S’il est efficace, s’il tient ses promesses de portier IP et s’il peut être connectable facilement avec un système domotique, il peut avoir en plus des atouts répondant aux attentes de bon nombre de maisons domotisées…

Ne l’appelez pas portier, Hi) de Fenotek est un majordome connecté

Cet article vous a été concocté par Abavala !!!

Contre les ravages du feu il n’y a pas d’objet connecté qui puisse résister. Prenez l’actualité brûlante (sans mauvais jeu de mots) de Fort McMurray au Canada. Les hommes et les femmes ont du fuir dans des conditions dantesques pour tenter de sauver ce qu’ils avaient de plus précieux: leur vie. La maison et tout ce qu’elle contient de matériel et de souvenirs est alors laissée seule abandonnée en proie aux flammes. La domotique est alors le dernier témoin de l’agonie de la « home sweet and smart home ».

Les conditions de cet incendie ne sont pas encore connues. Météo, sécheresse, exploitation démesurée des ressources naturelles en souillant le sol et le sous sol… Les vraies raisons verront-elles le jour? c’est un autre débat. Tout ce que l’on sait aujourd’hui c’est qu’à ce jour bon nombre de personnes ont vu leur maison partir en fumée. Tous ont du fuir le plus rapidement possible pour espérer échapper aux flammes. La vidéo ci dessous montre un peu les conditions extrêmes de ce « sauve qui peut » général qui semble avoir été géré avec un calme apparent extraordinaire :

Dans les maisons vide les détecteurs de fumées ont criés jusqu’à ne plus avoir de batteries. Les quelques caméras de surveillance ont capté les derniers moments des maisons avant qu’elles ne partent en fumée. C’est le cas notamment pour ce propriétaire qui n’a pu que constater en direct la disparition de leur maison et qui a rendu public les derniers moments de son foyer.

Équipé de caméras de surveillance Canary, il a pu se connecter à distance avec son iPhone et subir malheureusement la disparition de ses biens en direct. Dans la rapidité des événements on entend également la voix de ce qui semble être un détecteur de fumée Nest. Il joue son rôle l’alerteur en cas d’incendie. Dans leurs cas les résidents ne pouvaient rien faire pour tenter d’arrêter l’incendie. Dans leur malheur ils étaient quand même sains et saufs.

Voir cette vidéo aussi impressionnante soit-elle n’est pas qu’un simple témoignage de voyeurisme technologique d’un drame.. Elle est là également pour rappeler, s’il le faut encore, à quel point un détecteur de fumée quel qu’il soit, connecté ou non,  est d’une importance capitale dans tout foyer. Pour peu que la maison soit grande n’hésitez pas à opter pour des détecteurs qui relaient de manière autonome l’alerte d’un détecteur à l’autre. Le feu ravage vite. S’il n’emporte avec lui que le matériel, c’est un moindre mal.

L’incendie de Fort McMurray vu par l’œil de la smart home

Cet article vous a été concocté par Abavala !!!

Et un objet connecté historique de plus qui tire sa révérence, un! Parmi les acteurs de l’IoT, le capteur pour plantes Koubachi était de ceux que l’on pouvait cataloguer de pionnier. Capable de prendre soin de vos plantes d’intérieur comme de vos plantes d’extérieur, il surveillait pour vous leur température, leur ensoleillement, leur besoins en eau et en engrais. Il se calait sur une bibliothèque des plantes recensées pour pouvoir vous apporter des informations les concernant spécifiquement.  Koubachi s’éteindra dans 2 ans et demi.

Koubachi a fait son apparition mi 2012. Cette solution de capteur pour plantes relié au Cloud était prisée des installations domotiques car elle proposait des API pour faciliter son intégration dans des systèmes existants. Elle était pointée du doigt également car demandait un réseau Wi-Fi pas trop sécurisé pour pouvoir se connecter au Cloud et de là à votre Smartphone. Au niveau des fonctionnalité les relevés quotidiens étaient relativement suffisants pour en faire un fidèle compagnon des plantes vertes tant en intérieur qu’en extérieur. Par la suite Koubachi a proposé un capteur PRO permettant des relevés plus fréquents ainsi qu’un système d’irrigation autonome.

La startup a ensuite intéressé des grands groupes tels que le Groupe Husqvarna qui a racheté l’entreprise et la technologie l’année dernière. Au sein du groupe, la startup a rejoint les rangs de la marque Gardena. Depuis la solution Gardena Smart System fait doublon avec la gamme de produits Koubachi. L’inéluctable loi du marché fait que le nouvel acquéreur souhaite aujourd’hui mettre un terme à l’aventure Koubachi et aux produits de cette entreprise.

En stoppant la marque Koubachi, les produits sont également arrêtés. Les services proposés par cet objet connecté subissent également le contre coup de cette décision. Alors que pour des objets classiques, un arrêt signifie que les pièces détachées et le SAV disparaissent, dans le monde des objets connectés cela signifie que les capteurs Koubachi peuvent également aller à la poubelle. Les serveur nécessaire et indispensable à la remontée d’informations et à leur diffusions sont en sursis et cesseront complètement de répondre fin 2018 comme l’annonce le site web de Koubachi.

La nouvelle n’est pas fraîche mais le peu d’informations diffusées auprès des clients par Koubachi ou par son repreneur le Groupe Husqvarna fait qu’elle est certainement passée inaperçue auprès de bon nombre de personnes qui apprécieront moyennement de ne plus pouvoir utiliser ce capteur pour la surveillance de leurs plantes. Rien de catastrophique en pratique, sauf peut être pour l’image donnée par cet abandon de service. La mort des objets connectés dépendants du Cloud est un sujet sur lequel les industriels doivent travailler comme on l’a vu notamment avec le cas de Google / Nest et Revolv. S’ils ne veulent pas effrayer les potentiels clients et dégoutter les anciens, le moins pire pour les propriétaires de ces objets serait tout de même au moins que la solution devienne Open Source avant de mourir.

Le détecteur pour plantes Koubachi s’arrêtera… en 2018

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Google / Alphabet / Nest annonce oeuvrer dans le bon sens c’est à dire en tenant d’unifier le marché de la smart home sous une bannière commune celui d’un protocole de communication unique. Son nom? Thread. C’est en lançant hier OpenThread que le géant américain a souhaité faire un pas de plus vers le Saint Graal de la domotique et plus généralement celui de l’Internet des Objets. D’aucuns réfuterons ce terme de Saint Graal  pour lui préférer celui d’Arlésienne… Oui on parle bien d’interopérabilité. Un beau programme, ou bien un doux rêve?

Qu’est-ce que Thread ?

D’après ses concepteurs, dès l’origine, Thread est un protocole pour l’Internet des objets qui a été conçu avec un seul objectif en tête: créer la meilleure façon d’interconnecter et de contrôler les produits dans la maison. Avec ce protocole, Nest souhaite offrir à la Smart Home une connectivité interopérable de bout en bout.

Thread a été pensé pour pouvoir proposer au marché les caractéristiques importantes suivantes :

• Simplicité d’utilisation par les clients finaux
• Toujours sécurisé
• Très faible consommation
• Un protocole ouvert qui embarque l’IPV6 de manière native
• Basé sur un  réseau maillé robuste sans aucun point faible ou gouleau d’étranglement
• Fonctionne sans fil avec les standards radio 802.15.4
• Conçu pour supporter un large périmètre de produits pour la maison : appareils, contrôle d’accès, contrôle de la gestion thermique, gestion de l’énergie, éclairage, sécurité, sûreté, …

Thread est donc un protocole de réseau maillé basé sur l’IP (utilisé par les réseaux informatiques classiques via Ethernet ou Wi-Fi). Il a pour ambition de rendre plus facile la communication avec d’autres appareils connectés en IP existant un peu partout dans une maison tels que les smartphones, les tablettes, les ordinateurs, les smart tv. Tout ce petit monde créent et contrôlent un réseau domestique Thread.

Thread est conçu pour connecter en toute sécurité et de manière fiable des centaines de produits dans de la maison. Cette technologie ne dépend pas d’une connexion Internet à domicile ni du réseau domestique Wi-Fi. Thread permet de créer un autre type de réseau dédié pour connecter ces produits à la maison. Pour schématiser on peut considérer que Thread est le Wi-Fi des objets connectés. Tous les réseaux Thread ainsi créés sont chiffrés de base.

Aperçu du protocole Thread

Pour les plus techniques d’entre vous Thread adresse la couche réseau – routage, mise en service et la sécurité. La couche d’application n’est pas couverte par Thread, mais fonctionne au-dessus de celui-ci comme le montre ce schéma:

Par rapport au Zigbee, à AllJoyn, à Nest Weave, ce second schéma devrait nous aider à comprendre où se situe Thread:

Lancé en juillet 2014, Thread est aujourd’hui soutenu par bon nombre de professionnels parmi lesquels on retrouve à ce jour plus de 230 entreprise donc de grands acteurs de l’IOT tels que Nest, NXP, Qualcomm, Silicon Labs mais aussi Microsoft, D-Link, Dell, Osram, Lifx, Ubiant, LG, Samsung, Philips, Whirlpool, Somfy, Legrand, Velux, Scheider Electric, Avidsen, Delta Dore, MyFox, SmartThings, Zipato… Des acteurs de poids pour soutenir ce protocole. Il ne faut cependant pas perdre de vue que bon nombre d’entre eux sont également membres d’organismes qui font la promotion de technologies concurrentes…

La technologies Thread crée un réseau maillé sur lequel discutent les périphériques de la maison. La discussion est assuré par des router Thread. La passerelle qui permet de donner accès à un smartphone ou une tablette au réseau Thread est appelée « Border Router« .

Le réseau Thread est dirigé par un chef d’orchestre que la technologie appelle « Thread Leader« . Il est le garant du paramétrage réseau et est garant du bon fonctionnement de ce dernier.

Alors que les périphériques discutent entre eux via le réseau Thread, les smartphones et les tablettes empruntent les passerelles Wi-Fi – Ethernet  / Thread qui sont appelées les « Border Router« . Ils assurent la compatibilité entre les 2 mondes.

Et OpenThread dans tout cela?

Depuis l’ouverture des adhésions en octobre 2014, Thread Group compte désormais plus de 230 membres. Plus de 30 produits ont été soumis et attendent leur certification Thread. L’aventure démarre. On peut retrouver cette technologie bien évidemment dans les produits Nest ou encore les produits comme OnHub  le routeur Wi-Fi de Google qui intègre des composants compatibles avec Thread.

Mais 2 ans après le lancement public par le Thread Group, la Smart Home reste un secteur très compliqué. Pour qu’un protocole domotique soit accepté par tous, il faut d’abord qu’il soit partagé avec tout le monde. C’est dans cette optique que Google a annoncé hier le lancement de OpenThread,

Thread est un protocole pour l’Internet des Objets ou Internet of Things. Il est basé sur l’IPv6. Le protocole n’a pas de documentation ouvertement proposée. Pour y avoir accès pas de secrets il faut payer une cotisation de membre auprès du Thread Group. Par la suite l’utilisation du protocole est libre de droits. Avec OpenThread l’accès à la technologie n’est plus verrouillée. Cela dit, il se peut qu’un produit avec OpenThread reste différent d’un produit certifié Thread. Pour obtenir la certification qui rassure le client en lui assurant une compatibilité à 100%, le fabricant doit être un membre du Thread Group.

OpenThread, est donc tout simplement la mise en œuvre du code du protocole réseau Thread en open source. Grâce à la solution OpenThread, la technologie utilisée par les produits Nest par exemple sera davantage disponible auprès des fabricants et fournisseurs de composants, ce qui permettra de développer plus rapidement les produits destinés à la maison connectée.

Le veux pieux de Google est qu’à mesure que Thread gagnera en popularité auprès des fournisseurs de composants, les fabricants n’auront plus à développer leur propre technologies et pourront en utiliser une qui aura déjà fait ses preuves. Du côté des consommateurs il est attendu qu’ils se voient proposer un éventail toujours plus large de produits connectés. Thread promet que la discussion entre eux sera sûre et fiable.

La version initiale d’OpenThread est distribuée par Nest sur GitHub à l’adresse github.com/openthread/openthread. Nest encourage les utilisateurs d’OpenThread à soumettre des propositions pour apporter des modifications au code, et les exigences liées aux propositions sont disponibles sur GitHub. Les utilisateurs auront également accès à des exemples de code. Enfin, ils pourront ouvrir des dossiers d’assistance sur GitHub, et trouver de l’aide sur le forum de discussion de Nest et sur StackOverflow. Si vous avez la chance de pouvoir participer à la conférence Google I/O qui aura lieu du 18 au 20 mai prochains vous pourrez découvrir OpenThread sur l’espace démonstration de Nest.

Pour terminer je vous laisse avec la promesse d’interopérabilité made in Nest / Google / Alphabet:

Quand un protocole domotique devient Open Source : OpenThread

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On parle souvent du spam ces messages non souhaités reçus dans la messagerie électronique vantant produits et services alors que tout ce que l’on souhaite c’est… qu’on nous laisse tranquille. La sensation de se faire spammer existe aussi lorsque l’on reçoit un appel téléphonique indiquant (oh miracle!) que l’entreprise proposant de changer les fenêtres est disponible pour nous rencontrer car (oh miracle numéro 2) ils sont dans le quartier pour effectuer des travaux chez un voisin.  Bloctel porte bien son nom. C’est la nouvelle liste d’opposition au démarchage téléphonique.

Depuis le 1er décembre 2011 il existait un service qui pouvait répondre à ce besoin de conserver le calme et la sérénité du poste téléphonique. Il s’appelait Pacitel. Pourquoi je parle au passé? Parce que depuis le 1er janvier 2016 ce service n’existe plus. Cela dit ce n’est pas plus mal finalement car l’un des soucis de Pacitel était que seules les entreprises désireuses d’y adhérer consultaient la liste d’opposition… C’est un peu limité comme système non ? Bloctel arrive bientôt pour reprendre le flambeau de la protection des particuliers et des entreprises qui ne veulent pas recevoir du démarchage téléphonique. Il est prévu que Bloctel démarre le 1er juin 2016.

Dès l’ouverture du service, les consommateurs pourront s’inscrire gratuitement sur ce registre d’opposition. Pour cela, il est prévu un enregistrement simple en communicant leur(s) numéro(s) de téléphone fixe(s) et/ou portable(s) sur le site www.bloctel.gouv.fr  (accessible uniquement à partir du 1^er juin). Le consommateur recevra alors un accusé de réception précisant la date à laquelle l’inscription sera effective. Au maximum cette inscription sera effective 30 jours après… la réception du récépissé d’accusé de réception.

Avec la gestion 2.0 de ce fonctionnement administratif on a un petit relent tout de même de lourdeur 1.0 non?

Sur ce récépissé sera mentionné la durée d’inscription sur la liste d’opposition. Si l’on pensait être tranquille après cette inscription il faudra renouveler ce souhait de tranquillité au bout de.. 3 ans. Comme le système n’est pas vache, 3 mois avant l’expiration de ce délai de 3 ans, le consommateur sera contactés par mail ou courrier postal pour renouveler, s’ils le souhaite, son inscription sur le registre d’opposition.

Veuillez noter tout de même quelques exceptions. Le démarchage reste autorisé pour les exceptions suivantes prévues par le Code de la consommation  :

• « en cas de relations contractuelles préexistantes ». Autrement dit, votre banque pourra continuer à vous appeler pour vous proposer une offre, votre assurance un nouveau contrat, etc.
• en vue de la fourniture de journaux, de périodiques ou de magazines ;
• lors d’appels émanant d’instituts de sondage ou d’associations à but non lucratif, dès lors qu’ils ne font pas de prospection commerciale.

Si pendant la durée de l’inscription sur la liste, le consommateur reçoit tout de même des appels de démarchage, il pourra se rendre à nouveau sur le site de Bloctel pour remplir un formulaire de réclamation. Les services de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) prendront alors le relais et mèneront les enquêtes nécessaires. Les contrevenants encourent une sanction administrative de 15 000 euros pour une personne physique et 75 000 euros pour une personne morale. La responsabilité du bon respect de la loi incombe à la société donneuse d’ordre.

Pour les personnes s’étant inscrites sur Pacitel, elles devront se réinscrire sur Bloctel. En effet le service Bloctel remplace le service Pacitel mais ne prend pas son relais de manière transparente… Par arrêté du 28 février 2016, c’est la société Opposetel qui a été désignée comme gestionnaire de la liste d’opposition au démarchage téléphonique.

Quand aux spams reçus par SMS, ils ne sont pas concernés par Bloctel. Vous devez tout simplement continuer à les renvoyer par SMS au 33 700.

En attendant l’entrée en vigueur de Bloctel, On peut toujours profiter des services de « liste rouge » et « liste orange » proposés par tous les opérateurs de téléphonie à leurs abonnés. Elles sont également gratuites mais d’un impact limité. En effet les entreprises faisant du démarchage n’utilisent pas seulement l’annuaire téléphonique pour leur prospection commerciale. Elles fout également appel à des fichiers constitués de leurs propres clients ou prospects, qu’elles revendent ou louent à d’autres entreprises. Bloctel couvre ces 2 cas de figures.

Bloctel : la nouvelle liste d’opposition au démarchage téléphonique

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Il y a des besoins qui font faire de grands pas en avant à la Smart Home. La fête en est un. Le besoin de transformer son petit appartement en lieu propice à la musique et aux festivités nocturnes a fait cogiter bon nombres d’étudiants. Une foi à jeun, ils ont pu sortir leur fer à souder et leurs capacités à coucher des lignes de codes afin de transformer leur chambre d’étudiants en boite de nuit (restons soft). Le déclencheur de cette débauche de lumières et de décibels? L’Emergency Party Button bien sûr!

Pour une bonne fête réussie il n’y a pas trop de secrets: il faut de la bonne musique. Chacun la sienne on ne va pas lancer le débat des goûts et des couleurs. Pour mettre les décibels en valeur, il faut ensuite un éclairage adapté. Ajoutez (au choix) les boules à facettes, les lasers, les fumigènes, les stroboscopes… les boissons et les aliments solides pour durer jusqu’au petit matin et la fête peut démarrer. Et quel est le moyen préféré pour démarrer une fête? Le gros bouton rouge d’urgence appelé pour l’occasion l’Emergency Party Button.

Sur le web le thème de la fête dans un environnement domotisé est largement abordé. Et pour cause. Ces technologies sont tout à fait adaptées pour créer des ambiances. C’est ce que les fabricants de domotique vous vendent de manière très prude en parlant d’ambiances lumineuses et musicales. C’est également ce que les étudiants réalisent de manière plus ou moins poussée dans leurs piaules en mode DIY à base de Raspberry ou d’Arduino.

Pour commencer prenez les éclairages et laissez-les onduler et varier au rythme de la musique. Vous obtiendrez quelque chose comme cela:

Rajoutez un petit interrupteur, le fameux Emergency Party Button et votre chambre se transforme :

Pour la sélection musicale vous pouvez construire vos playlist. Vous pouvez également opter pour un joystick qui vous permettra de naviguer dans votre bibliothèque musicale. Ah oui, si vous utilisé de la fumée pour agrémenter les effets boite de nuit, pensez à éloigner les détecteurs de fumées…

Le Emergency Party Button ne doit pas être obligatoirement un bouton physique. Un smartphone peut jouer ce rôle. Une montre connectée au bout d’un bras tendu peut alors servir de potentiomètre pour gérer le volume sonore.

On peut même détourner les dernières technologies telles que l’Amazon Dash pour obtenir un Party Button:

Même si la fête n’est pas le premier élément qui fait que la domotique ait rejoint la chambre de l’étudiant, elle a son petit effet WAOU qui n’est pas sans déplaire aux concepteurs de ces solutions. On le voit avec BRAD (Berkeley Ridiculously Automated Drom) et son pilotage vocal. L’Emergency Party Button est toujours bien présent pour ne jamais être pris au dépourvu.

Une installation de 2008 plutôt bien pensée semble avoir été la source d’inspiration de bon nombre de réalisations par la suite. La vidéo de Plasma2002 est une référence pour tous ceux qui souhaitent réaliser ce genre d’installations.

En domotique on parle souvent d’intégration. De nos jours la domotique peut très bien cacher toute la partie technique pour ne faire apparaître que les effets. L’intérieur des étudiants d’avant laisse la place à des intérieurs plus rangés (le WAF ou Woman Aceptance Factor est passé par là, les enfants également…). L’Emergency Party Button est toujours de la fête!

Et puis si avec l’âge, les fêtes ce n’est plus votre truc, inutile de tout désinstaller. Le matériel peut servir aux petits enfants…. en attendant cela vous fait tout de même un bon son et lumière pour écouter la musique classique.

Emergency Party Button : un grand classique de la Smart (and fun) Home

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Eugène est une poubelle pas tout à fait comme les autres. Elle est connectée. Mais qui ne l’est pas de nos jours. Elle apporte également ses services. Quel objet connecté digne de ce nom fait l’impasse sur cette ouverture vers ce type d’offre? Bref, pour faire court Eugène est une poubelle connectée de cuisine développée par la société Uzer. Son but dans la vie est de permettre à son propriétaire d’apprendre à mieux trier les déchets tout en lui permettant de suivre sa consommation et de l’aider à constituer sa liste de courses. Voyons cela ensemble.

Parmi les grands mythes de la domotique, le réfrigérateur qui fait les courses est en très bonne position. S’il est supposé être capable de suivre les allées et venues des denrées périssables qui lui sont confiées, le reste des produits alimentaires lui échappent. Au mieux il est donc capable de gérer la liste de courses des aliments qui y sont remisés. Cela se fait aujourd’hui avec des contraintes importantes qui rendent cette fonctionnalité peu pratique au quotidien. Au lieu d’imaginer un second et troisième système automatisé pour les placards à nourriture, autant confier la gestion de l’inventaire des consommables à l’objet qui les voit arriver en bout de chaîne: la poubelle. Eugène aurait pu débarquer sur ce principe mais la principale motivation des créateurs de cette poubelle connectée est de rendre ludique l’acte de tri et de le récompenser notamment par des services à valeur ajoutée.

Eugène s’est donc vu confier la mission de participer à la valorisation des déchets. En lui présentant un déchet, Eugène scanne son code barre et guide le geste de tri. En ayant repéré l’emballage du produit qui lui est présenté, il gère également la liste de courses. Un double emploi qui est finalement assez pratique chez cet objet plutôt design aux services intelligemment pensés pour la planète et le confort de vie.

En scannant le code-barres du produit au moment de le jeter Eugène vous accompagne donc dans cet acte en vous indiquant la consigne de tri. Lorsque la poubelle s’ouvre elle dévoile ses 2 bacs de 25 litres chacun. Il ne vous reste plus qu’à choisir le bon conteneur. Les articles ainsi scannés le sont également pour votre confort puisqu’ils sont accessibles ensuite via l’application mobile. Cette dernière vous permet de suivre votre consommation. Elle conserve également une trace des produits que vous consommez avec des données utiles les concernant: marques, ingrédients… L’application va jusqu’à vous aider à constituer votre liste de courses afin que vous puissiez ensuite passer commande chez votre distributeur en ligne préféré.

La réflexion derrière Eugène a poussé les concepteurs du produit à intégrer un capteur de poids en dessous de chaque bac. Il permet de déterminer votre taux de recyclage en mesurant vos déchets. Pour savoir su vous êtes un pro du recyclage, vous pouvez ensuite comparer votre performance environnementale à celle des autres personnes de la communauté. Ces petits gestes de tous les jours se transforment alors en challenges vous incitant à vous améliorer et à réduire vos déchets. A la clé des récompenses vous attendent.

Eugène est disponible via la campagne de financement participatif sur KissKissBankBank. Cette poubelle à pied développée par la start-up française Uzer y est proposée pour encore une vingtaine de jours au tarif de 179€ pour les plus rapides d’entre vous soit avec 40% de réduction par rapport au prix final. Après que le Préfet de Seine, Eugène Poubelle, ait œuvré pour la diffusion de ce récipient à ordures ménagères fort pratique au quotidien, c’est maintenant à Eugène de réinventer la poubelle.

Pour vous faire une idée du produit je vous propose la vidéo ci-dessous:

Eugène, la poubelle qui fait votre liste de courses et vous apprend à trier

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